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Afghanistan: le Canada entame la dernière année de son mandat

Alea

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La Presse Canadienne
Ottawa
Publié le 01 juillet 2010 à 07h02 | Mis à jour à 08h07


Afghanistan: le Canada entame la dernière année de son mandat


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Le Canada entre dans ce qui pourrait être la dernière année de sa mission militaire en Afghanistan.

Le mandat d'Ottawa pour la mission de combat en Afghanistan doit se terminer le 1er juillet 2011, avec une possibilité que l'armée quitte la région avant la fin du mois de décembre.

La mission militaire afghane a été prolongée à deux reprises depuis 2006 et les États-Unis exercent des pressions sur le Canada pour qu'il reste dans ce pays.

Plusieurs analystes estiment que le premier ministre Stephen Harper représente le plus gros obstacle à un prolongement de la mission militaire.

Déjà considéré comme un politicien à l'image de l'ancien président américain George W. Bush, M. Harper insiste de plus en plus pour que les troupes canadiennes quittent l'Afghanistan à la fin du mandat actuel.

Mais plusieurs à Ottawa ont de la difficulté à croire qu'il s'agit de ce que le premier ministre désire vraiment.

Un rapport d'un comité sénatorial a mis en garde le Canada que sa réputation à travers le monde - surtout aux États-Unis - pourrait être entachée par un départ hâtif de l'Afghanistan.


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201007/01/01-4294670-afghanistan-le-canada-entame-la-derniere-annee-de-son-mandat.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
Bill Graveland
La Presse Canadienne
Kandahar, Afghanistan
Publié le 06 juillet 2010 à 15h07 | Mis à jour à 18h16


Le frère du président afghan demande au Canada de rester


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Le demi-frère cadet du président afghan Hamid Karzaï demande au Canada et aux autres membres de l'OTAN de ne pas se retirer du pays tant que le travail ne sera pas terminé.

Ahmad Wali Karzaï, qui préside le conseil provincial de Kandahar, a déclaré mardi qu'il est déçu que le Canada et les États-Unis aient annoncé des dates butoir pour leur retrait d'Afghanistan.

La mission militaire actuelle du Canada en Afghanistan doit prendre fin en juillet 2011.

M. Karzaï a remercié le Canada et le premier ministre Stephen Harper pour tout ce qui a été accompli, mais il a demandé aux Canadiens de rester encore un peu. Il a également demandé à M. Harper de réévaluer ses intentions de retrait.

«Nous espérons qu'il continuera à appuyer les Afghans, a-t-il dit lors d'un entretien accordé à La Presse Canadienne dans sa résidence somptueuse au coeur de la ville de Kandahar. Ceux que nous combattons ne sont pas seulement les ennemis de l'Afghanistan. Ils sont les ennemis du monde. Ils sont les ennemis de tous les êtres humains, donc ne nous abandonnez pas.

«Vous devez respecter vos engagements. Vous ne pouvez vous en aller en plein milieu (de la tâche), a-t-il ajouté. Vous devez compléter le travail et je ne pense pas que le travail soit terminé.

«Nous sommes patients. La communauté internationale est pressée. On ne peut pas bousculer les choses. Nous sommes confus face à la communauté internationale. Ils étaient unis quand ils sont arrivés ici -ils ne sont pas aussi unis au moment de quitter.»

M. Karzaï a prévenu que si les forces internationales quittent l'Afghanistan trop rapidement, tout ce qui a été accompli depuis neuf ans risque d'être perdu. Il a ajouté que des combattants étrangers provenant du Pakistan et d'Iran continuent à entrer régulièrement en Afghanistan.

M. Karzaï -qui est surnommé le «roi de Kandahar» en raison du puissant poste qu'il occupe dans le sud du pays- a soutenu que les talibans se proclament vainqueurs en raison du départ prochain des soldats internationaux, et qu'ils utilisent cet argument pour recruter de nouveaux membres.

«La communauté internationale a aidé leur recrutement -ils ont annoncé qu'ils s'en allaient, a-t-il expliqué. Les talibans disent déjà aux habitants de Panjwaï et de Zhari: «De quel côté êtes-vous? Joignez-vous à nous, nous gagnons». C'est une contribution importante à leur recrutement.»

M. Karzaï dit aussi douter que les forces de sécurité afghanes soient prêtes à combler le vide laissé par le départ des forces internationales. «Je pense que la situation se détériorera. Le pays reviendra à ce qu'il était au milieu des années 1990 et ce sera la même histoire. Tout ce que nous aurons accompli depuis neuf ans s'envolera en fumée», a-t-il prédit.

Ahmad Wali Karzaï est un personnage très controversé en Afghanistan. Des rumeurs lui reprochent depuis longtemps de profiter de ses liens familiaux pour s'enrichir, d'être à la solde de la CIA, voire de participer au trafic de drogue. Il réfute toutes ces accusations et demande à ses détracteurs de fournir des preuves.

«Je suis comme les épices dans un plat, a-t-il dit. Si on fait un plat sans épices, ça ne goûte pas bon -alors ils ajoutent un peu d'Ahmad Wali Karzaï dans l'histoire et tout le monde en mange. C'est ce que je suis: une bonne histoire.»


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201007/06/01-4296027-le-frere-du-president-afghan-demande-au-canada-de-rester.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
Bill Graveland
La Presse Canadienne
Kandahar
Publié le 02 août 2010 à 16h41 | Mis à jour le 02 août 2010 à 16h47


Retrait des troupes canadiennes: des interprètes inquiets


En dépit des mesures du gouvernement fédéral destinées à accélérer leur immigration au Canada, plusieurs interprètes afghans craignent pour leur vie, leur demande n'ayant toujours pas franchi la première étape du processus.

En septembre 2009, le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme du Canada avait annoncé un programme d'aide pour les Afghans exposés à des «risques personnels extraordinaires» en raison de leur appui à la mission canadienne à Kandahar. Jason Kenney avait alors dit croire que quelques centaines de demandes seraient acceptées d'ici la fin du programme et de la mission, en 2011.

Mais à la fin du mois de mai, seulement 25 demandes sur 114 avaient été approuvées par un comité formé de représentants des ministères de la Défense nationale, des Affaires étrangères, et de l'Immigration et de la Citoyenneté, notamment. Ce comité travaille avec l'Organisation internationale pour les migrations, une agence intergouvernementale dont le siège se trouve à Kandahar.

De plus, plusieurs interprètes travaillant dans la région de Kandahar ont vu leur demande être rejetée, même s'ils avaient auparavant obtenu l'assentiment de leur supérieur.

Les demandeurs doivent compter au moins douze mois de service pour la mission canadienne en Afghanistan et présenter une lettre de recommandation écrite par un officier supérieur ou par un diplomate. Les informations fournies par le cabinet du ministre Kenney indiquent que les demandeurs doivent, entre autres choses, décrire le «risque extraordinaire et individuel» auquel ils sont exposés.

Un représentant d'Immigration Canada a indiqué que 230 demandes avaient été déposées dans le cadre de ce programme, sans toutefois préciser combien avaient été acceptées.

Un jeune homme qui a servi d'interprète pour les Forces canadiennes et l'Armée nationale afghane a affirmé que sa demande avait été rejetée parce que sa vie n'était pas, selon les autorités, suffisamment exposée au risque. Cet interprète a raconté qu'il craignait pour sa vie car certains de ces amis ont été tués et mutilés par des insurgés.

Un autre interprète, connu sous le nom de Mojo et travaillant pour des représentants de Service correctionnel Canada responsables de la prison de Sarposa, a affirmé que les interprètes afghans envisageaient le retrait des troupes canadiennes avec appréhension. Il a expliqué que les interprètes ignorent s'ils travailleront pour les troupes américaines et que la situation à Kandahar devenait de plus en plus dangereuse.


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201008/02/01-4303254-retrait-des-troupes-canadiennes-des-interpretes-inquiets.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
Murray Brewster
La Presse Canadienne
Ottawa
Publié le 10 août 2010 à 21h14 | Mis à jour le 10 août 2010 à 21h52


L'armée dévoile son plan de sortie de Kandahar au gouvernement Harper

Les Forces canadiennes ont remis au gouvernement fédéral un document de préparation crucial qui détaille les étapes du retrait de Kandahar l'année prochaine, a appris La Presse Canadienne.

Le document du Commandement de la Force expéditionnaire du Canada a circulé tôt la semaine dernière au Bureau du Conseil privé et au ministère des Affaires étrangères, selon des sources militaires.

La proposition détaille la mise en place des complexes rouages du gouvernement fédéral en vue de retirer l'armée canadienne de plus de quatre ans d'opérations de combat dans le sud de l'Afghanistan.

Le document constitue le point culminant de près d'une année de préparation, alors que l'armée se débat avec un impératif logistique colossal consistant à sortir du pays quelque 3000 soldats, des centaines de chars de combat et des milliers de conteneurs d'équipement.

Le plan demande notamment aux Affaires étrangères de «dégager une voie» de façon diplomatique avec d'autres pays non identifiés de la région pour assurer le passage de l'équipement et des véhicules hors de l'Afghanistan, qui n'a aucun accès à la mer.

Le plan conseille aussi aux autres commandements militaires, en particulier le quartier général responsable des opérations au Canada, de se préparer à recevoir et à ranger l'équipement dans les bases à travers le pays.

C'est le signe le plus récent de l'amenuisement de l'effort militaire canadien, un processus qui devrait se poursuivre au cours des 16 prochains mois. Le Parlement a mandaté l'armée de mettre fin aux opérations de combat à Kandahar le 1er juillet 2011 et de terminer le retrait de la province avant la fin de 2011.

La semaine dernière, sans tambour ni trompettes, le Canada a transféré la responsabilité du camp Nathan Smith, près de Kandahar, aux Américains.

Le camp, dirigé jusqu'à vendredi dernier par l'armée canadienne, constituait depuis 2005 la base de l'équipe de reconstruction provinciale dirigée par les Canadiens. Le camp faisait la fierté du gouvernement fédéral, désireux de donner une vitrine aux efforts de développement et de reconstruction en Afghanistan.

Des travailleurs humanitaires, des diplomates et des soldats canadiens continuent d'y mener leurs opérations, mais le camp est désormais sous contrôle américain.


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201008/10/01-4305480-larmee-devoile-son-plan-de-sortie-de-kandahar-au-gouvernement-harper.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
La Presse Canadienne
Ottawa
Publié le 22 août 2010 à 14h22 | Mis à jour le 22 août 2010 à 18h57


Afghanistan: Ottawa a refusé une demande de l'OTAN


Des documents fédéraux indiquent que le Canada a refusé une demande directe de l'OTAN d'augmenter son nombre de soldats dans le sud de l'Afghanistan lors de la préparation de l'élection présidentielle de l'an dernier.

Il s'agit de l'une des requêtes les plus précises reçues par Ottawa depuis des années et cela démontre bien les abîmes dans lesquels le gouvernement conservateur risque de tomber, au pays comme à l'étranger, alors que cette décision libère quelque peu le pays d'une guerre coûteuse.

Une note préparée pour le ministre de la Défense, Peter McKay, indique que l'OTAN et les États-Unis espéraient tous deux que le Canada augmente son contingent militaire pour protéger Kandahar face à une hausse de la violence pré-électorale liée aux talibans.

La demande a sèchement été refusée.

La note suggère, avec une certaine exaspération, que les alliés semblaient avoir oublié à la fois l'impact de quatre ans de conflit sur la petite armée canadienne et l'intense débat politique qui secoue le gouvernement minoritaire.

«Il serait important de communiquer aux alliés - et peut-être aux citoyens canadiens - que le Canada contribue déjà de manière significative à cette région où les risques de violences liées aux élections sont les plus élevés. Les alliés devraient comprendre que le Canada en fait déjà le maximum possible», développe la note.

Le document demande également au ministre McKay de modifier les règles d'engagement pour les autres pays de l'OTAN afin d'autoriser ceux déjà présents en Afghanistan à se battre dans le sud.

L'hiver dernier, l'OTAN avait demandé davantage d'instructeurs militaires, et le Canada en avait fourni 90. Mais il avait été spécifié - encore une fois - que ceux-ci rentreraient au pays en juillet 2011, tout comme le reste de l'armée.

Ces requêtes continuent d'affluer même si le pays quittera la région dans moins d'un an, ce qui en dit long sur non seulement la perception des alliés de la capacité militaire du Canada, mais aussi des attentes internationales créées par la réthorique de persévérance employée par le gouvernement conservateur.

Le ministre a déclaré que l'OTAN en était venue à exiger beaucoup du Canada en raison de la forte contribution du pays à la campagne afghane. «Je crois que nous en avons fait plus que pour la plupart des armées de notre taille», a-t-il ajouté.

Le fait que le Canada ne puisse pas - ou ne veule pas - fournir ne serait-ce que quelques centaines de soldats supplémentaires surprend certains commandants de l'OTAN à Kaboul, surtout des Américains. Ceux-ci se rappellent que le Canada avait fourni 4000 casques bleus dans les années 1990, à une époque de restrictions budgétaires.


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201008/22/01-4308739-afghanistan-ottawa-a-refuse-une-demande-de-lotan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
Mike Blanchfield
La Presse Canadienne
Publié le 26 décembre 2010 à 11h55 | Mis à jour le 26 décembre 2010 à 20h21


Harper marquera des points avec la mission afghane


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La transformation de la mission de combat des Forces canadiennes en Afghanistan en une mission de formation des forces afghanes, au milieu de 2011, permettra au gouvernement Harper de marquer des points politiques au pays, mais ceux-ci pourraient être momentanés, vu la conjoncture encore incertaine en Afghanistan.

Et, selon certains analystes interrogés par La Presse Canadienne, le premier ministre du Canada Stephen Harper n'avait guère le choix de demeurer encore un certain temps en Afghanistan, aux côtés des forces de l'OTAN, mais sans toutefois participer à une mission de combat.

Le gouvernement Harper a annoncé cette année qu'après juillet 2011, plutôt que de mettre fin à la mission comme prévu, un contingent pouvant atteindre 950 membres des Forces armées canadiennes demeurerait en poste en Afghanistan, non plus pour prendre part à une mission de combat à Kandahar, mais pour participer à la formation et à l'entraînement des forces afghanes jusqu'en 2014.

Pour ce faire, le gouvernement Harper a obtenu l'appui de l'opposition libérale, après que le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, eut lui-même favorisé depuis des mois cette option d'une mission de formation et d'entraînement.

Mais M. Harper n'avait guère d'autre choix, au dire de Fen Hampson, directeur de l'École des affaires étrangères Norman Paterson de l'Université Carleton. «Si nous avions simplement remballé nos affaires et quitté, nous serions devenus un partenaire moins important pour Washington, et ce, même pour des dossiers qui nous tiennent à coeur de notre côté de la frontière.»

M. Hampson avance que «le premier ministre Harper lui-même, de prime abord, aurait préféré tirer la ligne et quitter» l'Afghanistan.

Mais si nous avions choisi cette voie, «nous aurions payé un lourd tribut politique face aux États-Unis», pour qui le Canada aurait perdu de l'influence. «Nous serions devenus quantité négligeable aux yeux de certains», estime M. Hampson.

Mais annoncer que le Canada transformera sa mission de combat à Kandahar en mission d'entraînement et de formation en Afghanistan n'est pas tout. Reste à savoir, et c'est là le noeud gordien, comment sera définie cette mission de formation, prévient M. Hampson.

«S'il s'agit véritablement d'une mission d'entraînement avec une formation théorique et tout, cela ne sera pas controversé, surtout face aux partis d'opposition. Mais s'il s'agit d'une mission d'entraînement dans laquelle nos soldats accompagnent les soldats afghans sur le terrain, lors des missions de combats, nous pourrions nous retrouver avec d'autres morts, d'autres blessés. Et là, ça deviendrait plus délicat politiquement», avertit-il.

Cette incertitude qui plane sur la forme que prendra cette mission d'entraînement rend les conservateurs et les libéraux vulnérables, au plan politique, parce qu'il leur appartiendra de dessiner les contours de ce que sera une mission qui ne sera pas une mission de combat.

«Nous savons que la plupart des soldats de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) qui sont morts en Afghanistan ont été tués non pas par des tirs ennemis, mais par des bombes. Or, les bombes peuvent exploser n'importe où en Afghanistan, y compris à Kaboul», souligne de son côté Roland Paris, directeur du Centre d'études politiques internationales de l'Université d'Ottawa.

«Notre objectif doit être de voir l'Afghanistan menée par les Afghans, avec une infrastructure afghane et des forces de sécurité afghanes, qui seront assez structurées pour faire face à une insurrection talibane affaiblie, sans la présence des forces de combat américaines et de l'OTAN», a conclu pour sa part Bruce Riedel, ancien analyste de la CIA et spécialiste du contre-terrorisme, lorsqu'il participait à un forum sur la question, à Washington.

Selon lui, cela signifie que de 2011 à 2014, peu à peu, nous verrons des régions de l'Afghanistan être déclarées suffisamment autonomes, ou «assez bonnes» pour que les forces américaines et de l'OTAN ne deviennent que des forces de soutien et que les Afghans mènent le bal.


http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201012/26/01-4355499-harper-marquera-des-points-avec-la-mission-afghane.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
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