• Thanks for stopping by. Logging in to a registered account will remove all generic ads. Please reach out with any questions or concerns.

Film documentaire: Opération retour

MdB

Full Member
Inactive
Reaction score
0
Points
210
http://www.erezi.ca/content/view/1/7/lang said:
Blessures de guerre en temps de paix. Depuis 1990, les Forces canadiennes ne cessent de se déployer autour de la planète : Golfe persique, Rwanda, Bosnie, Afghanistan... Certains y perdent la vie; d'autres y laissent leur âme. Frappés du syndrome de stress post-traumatique, 15 à 20 % des effectifs ne parviennent pas à accomplir l'Opération retour. Ils ont beau s'isoler dans les campagnes les plus paisibles, leurs jours et leurs nuits défilent au rythme de leur chaos intérieur et restent hantés par l'horreur. La vie les terrifie; ils n'arrivent plus à être. Une souffrance intense que ni le temps ni la médecine ne parviennent à apaiser totalement. Une blessure à l'âme fâcheusement aggravée par le manque de soutien de l'armée et du gouvernement.
Avec les témoignages poignants de quelques hommes et d'une femme « libérés » pour raisons de santé, Luc Côté expose au grand jour un phénomène tabou et négligé. En nous faisant partager l'impossible quotidien de ces êtres ravagés, il plonge au cÅ“ur même de la guerre pour en révéler le vrai visage et donner la pleine mesure de son pouvoir assassin. Un film d'une sensibilité extrême qui interroge l'État et toute l'humanité.

Texte de présentation complet

Bande annonce

Le film sera présenté au cinéma Ex-Centris à Montréal entre le 8 et le 13 octobre. Le film sera projeté dans 8 autres villes du Québec, vous pouvez consulter l'horaire de votre cinéma pour plus de détails.
 
J'ai vu le film ce soir. Je dois dire que c'est très très touchant. Un film vraiment à voir.

Une des scènes qui m'a le plus touchée est lorsque des soldats sursautent lors des tirs d'artillerie lors d'une cérémonie du 11 novembre au Parlement.

D'ailleurs, le film sera présenté à la télévision de Radio-Canada le 11 novembre, date vraiment choisie, probablement à Zone libre à 21h.

Pour en savoir plus, je vous propose d'écouter une entrevue avec Luc Côté, le réalisateur, (format .ram avec Windows Media Player) à C'est bien meilleur le matin (environ 6 min.) et un reportage à Sans frontières (environ 10 min.) à la SRC.
 
J'ai manque le film ya tu un moyen de le revoir.....merci.

Wolf  :cdn:
 
MdB said:
le film sera présenté à la télévision de Radio-Canada le 11 novembre, date vraiment choisie, probablement à Zone libre à 21h.

Sinon, le film sera présenté dans différentes villes du Québec, je ne sais pas lesquelles par contre.
 
jai vu le film a la derniere représentation a québec au cinéma cartier pis jai aimer le film dsauf que le film est un peut extrémiste parce que ce son que 6 cas environs ...il aurait fallut montrer des résultat concret et plus de gens pour nous montrer que ce nest pas dune petite envergure ... cé mon chialage de la semaine loll
:cdn:
 
aubin said:
jai vu le film a la derniere représentation a québec au cinéma cartier pis jai aimer le film dsauf que le film est un peut extrémiste parce que ce son que 6 cas environs ...il aurait fallut montrer des résultat concret et plus de gens pour nous montrer que ce nest pas dune petite envergure ... cé mon chialage de la semaine loll

Il me semble qu'en ouverture du film, on explique clairement ce qu'est le syndrôme du stress post-traumatique et que 15 à 20% des soldats déployés en sont affecté à leur retour. Ce n'est quelque chose comme 3 ou 4%, c'est 15 à 20! C'est vraiment énorme! Et personne n'en parle, surtout pas le MDN...

En fait, les résultats concrets, on les voit très bien à travers leur témoignage (et leur état, exclus des FC et personnes très fragiles) et par les images, on voit par le langage non-verbal la fragilité de ces gens et la merveilleuse scène finale montre clairement l'étendu de ce stress.

En dévoilant le pourcentage des gens affectés, on montre que ce n'est pas un nombre non-négligeable. En n'interviewant que 6 personnes, on garde le documentaire à hauteur d'homme (et de femme), et on peut s'identifier facilement à ces gens sans être perdu.

En y repensant, je crois que Luc Côté a fait de très bons choix de réalisateur.
 
J'ai vu le film à l'Excentris au début du mois. Pour une recrue potentiel comme moi, ça fait peur pas à peu près. Les vétérans interviewés sont vraiment maganés. Médicamments aux 4 heures, tentatives de suicide, etc. J'ai relus Grossman et j'ai cherché pour PTSD sur le net en revenant du film. 15 à 20% des soldats, ça commence à être du monde. Ça arrive pas juste aux autres. Surtout que je suis pas trop le genre de gars qui parlent de ses sentiments très souvent. The sensitive new age guy, that's not me !

Mais me semble qu'il doit y avoir moyen de reduire le nombre de soldats affectés de pas mal. Suivi psychologique du personel, période de repos pour réduire le stress, debriefing, support du groupe, etc. Il y a beaucoup d'information et de recherche sur le sujet maintenant.

En tout cas, vaut surement mieux entendre parler de ça avant de partir en mission qu'après.
 
Zarathustra said:
J'ai vu le film à l'Excentris au début du mois. Pour une recrue potentiel comme moi, ça fait peur pas à peu près.

Moi aussi ça me remet en question en maudit. C'est un pensez-y bien disons. Je suis allé le voir avec ma copine, parce que je veux savoir, et qu'elle aussi sache, ce qui peut arriver. Les dangers ne sont pas tous physiques.

Zarathustra said:
Mais me semble qu'il doit y avoir moyen de reduire le nombre de soldats affectés de pas mal. Suivi psychologique du personel, période de repos pour réduire le stress, debriefing, support du groupe, etc. Il y a beaucoup d'information et de recherche sur le sujet maintenant.

En tout cas, vaut surement mieux entendre parler de ça avant de partir en mission qu'après.

De plus en plus, le MDN et les FC reconnaissent les dangers non-physiques. Alors qu'il y avait un examen minimal au retour seulement dans les années 1990 (par exemple les déploiements en Bosnie, etc.), maintenant, il y a un examen médical (et psychologique?) complet avant ET après le déploiement. Il y a aussi une période d'au moins une semaine de debriefing. Et comme l'officier l'explique, il y a maintenant un service de soutient psychologique. Mais c'est à l'instigation d'un officier et pas du ministre ou du chef d'état-major. Comme on le dit dans le film, disons que le gouvernement et/ou le commandement des FC n'ont pas tenu leur bout quant à leur loyauté envers les soldats affectés.

Malgré tout, je crois qu'ils apprennent beaucoup des expériences des années 1990, et que c'est mieux maintenant, et qu'ils reconnaitront plus facilement les soldats qui sont affectés par le syndrôme du stress post-traumatique.

Il y a des moyens et je crois que ça passe beaucoup par la préparation, l'information, la discussion et les fondements moraux sur lesquels sont basés les actions, les opérations et les déploiements. Les soldats sont des êtres humains et on peut pas juste leur dis fais-ci, fais-ça sans leur dire pourquoi et après s'en débarasser pour pas avoir à assumer ce que les conflits entraînent psychologiquement.

Pour ceux qui voudraient avoir une idée plus large de ce qui se trame à ce sujets, lisez The Ghosts of Medak Pocket, de Carol Off.
 
Juste pour comfirmer, le film sera présenté vendredi le 11 nov a 21:00 dans le cadre de l'émission ''Zone Libre''

Cheers..
 
J'ai trouvé le documentaire plutôt troublant. Je n'arrive pas a croire que notre gouvernement n'a rien fait pendant tout ce temps ou il y avait toutes ces atrocitées en bosnie et dans les autres pays. C'est presque comme si il envoyait nos soldats seulement pour donner une bonne image de notre pays. Une autre chose qui m'a troublé c'est que les avions iraquiens avaient leur radards verrouillés sur nos navires et ils n'avaient même pas le droit de pointer leurs armes. Pourtant nous étions officiellement en guerre contre eux. Bizzare (ou plutôt stupide), vous trouver pas?
                                                                                                                        Clément
 
Attention!!!! ce qu'il s'est dit durant ce reportage peut varier d'une personne a l'autre.....Dans le reportage, Nathalie Gagnon a indiqué qu'elle était elle même sur le navire ravitailleur ( HMCS Protecteur) et le vidéo le prouve aussi. Durant ce temps, j'étais sur le HMCS Athabaskan qui fesait parti de la flotte avec L'HMCS Terra Nova......Je suis entièrement daccord avec le fait que le stress post traumatique est différent avec chaque personne, mais je peus dire pour l'avoir vécu, que pour la marine, la première guerre du golfe, l'aviation irakienne n'était pas un tracas........... quelle aviation iakienne???????? je me le demande???
 
Aubin,

Voici quel que statistique pour les blessures opérationnelles :

Bosnie : 668
Afghanistan : 71

Ces stats sont disponible sur le site OSISS.
 
Je savais qu'en Bosnie ou en ex-Yogoslavie en général il y en avait beaucoup mais pas autant que ce nombre élevé. le nombre de 71 pour l'Afghanistan me semble pas assez élevé avec tout ce que l'on voit, lit ou entend aux nouvelles. Ces dernières statistiques sont peut-êre un peu vieilles et ne démontre pas encore la réalité d'aujourd'hui.
:salute:
 
villecour said:
Je savais qu'en Bosnie ou en ex-Yogoslavie en général il y en avait beaucoup mais pas autant que ce nombre élevé. le nombre de 71 pour l'Afghanistan me semble pas assez élevé avec tout ce que l'on voit, lit ou entend aux nouvelles. Ces dernières statistiques sont peut-êre un peu vieilles et ne démontre pas encore la réalité d'aujourd'hui.
:salute:

Ils ont peut-être amélioré le dépistage et le traitement, ce qui pourrait expliquer qu'il y ait moins de cas. En plus, le risque de développer la maladie dépend de la menace mais aussi de comment tu réagis à la menace. Si tu te fais tirer dessus et qu'es lourdement armé et capable de te défendre, tu vas mieux t'en remettre que si t'es légèrement armé avec plus ou moins le droit de riposter. En Bosnie, les casques bleus étaient parfois témoins impuissants de choses horribles et ça c'est pas très bon pour le moral.
 
villecour said:
Je savais qu'en Bosnie ou en ex-Yogoslavie en général il y en avait beaucoup mais pas autant que ce nombre élevé. le nombre de 71 pour l'Afghanistan me semble pas assez élevé avec tout ce que l'on voit, lit ou entend aux nouvelles. Ces dernières statistiques sont peut-êre un peu vieilles et ne démontre pas encore la réalité d'aujourd'hui.
:salute:

Les stats date de Aout 2006. Il ne faut pas oublier que la blessure opérationnelle peuvent apparaît que des années âpres le retour.

D’après le Med C SQFT, ce sont les FC qui vont traiter les blessures opérationnelles, donc ces chiffres ne reflèteront jamais la réalité.
 
Back
Top