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Kim Jong-Il prépare sa succession - AFP

Alea

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Agence France-Presse
Publié le 07 juin 2010 à 10h11 | Mis à jour à 10h26


Kim Jong-Il prépare sa succession

La Corée du Nord a procédé lundi à des changements clefs au coeur du pouvoir en remplaçant le premier ministre et surtout en attribuant la vice-présidence de la puissante Commission nationale de défense (CND) au beau-frère de Kim Jong-Il, selon l'agence officielle KCNA.

Kim Jong-Il a assisté à une rare session annuelle supplémentaire du Parlement qui a propulsé Jang Song-Thaek comme numéro 2 de la CND, un organisme clef dont dépend directement l'Armée populaire de Corée, selon la même source.

Kim Jong-Il, qui concentre de facto tous les pouvoirs du régime, préside la CND.

Par ailleurs, le premier ministre Kim Yong-Il a été remplacé par Choe Yong-Rim qui dirige la section du Parti (unique) des travailleurs à Pyongyang.

La nomination de Jang Song-Thaek à la CND peut laisser penser que Kim Jong-Il, 68 ans, pose les jalons en vue d'un transfert de pouvoir à son troisième fils, Jong-Un.

Car la question de la succession a pris une nouvelle dimension depuis l'attaque cérébrale dont Kim Jong-Il aurait été victime en août 2008.

Le rôle de Jang au sein du parti n'a cessé de prendre de l'importance ces dernières années et certains experts le voient bien assumer des fonctions de «régent» si Jong-Un vient à hériter du pouvoir.

Dans une brève dépêche, l'agence officielle nord-coréenne KCNA, reçue à Séoul, a indiqué que les parlementaires avaient abordé la question du changement de premier ministre ainsi que de «questions d'organisation».

Trois vice-Premiers ministres ont en outre été démis de leurs fonctions ainsi que trois ministres chargés des secteurs de l'industrie, de l'alimentation et des sports.

C'est la première fois depuis 2003 que l'Assemblée suprême du peuple (ASP, parlement) se réunit deux fois la même année. La précédente session, le 9 avril, avait été consacrée à des questions économiques.

Le nouveau premier ministre, Choe Yong-Rim avait, selon la presse du régime, pris la parole le 30 mai devant quelque 100 000 personnes à Pyongyang pour accuser la Corée du Sud d'attiser la tension à la frontière après le naufrage d'un navire de guerre du Sud attribué aux Nord-Coréens.

Pyongyang a rejeté toute responsabilité dans cet incident maritime survenu le 26 mars et qui a coûté la vie à 46 marins sud-coréens, mais une enquête internationale a attribué le naufrage du Cheonan à une torpille nord-coréenne.

La Corée du Sud a saisi vendredi formellement le Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de l'incident, l'un des plus graves depuis l'armistice de la guerre de Corée en 1953.

Dimanche, la Commission pour la réunification pacifique de la mère patrie a promis à Séoul une «punition sévère» pour l'action diplomatique déclenchée aux Nations unies. «C'est pour nous une autre provocation intolérable et sérieuse», a estimé cette commission chargée des relations avec la Corée du Sud.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201006/07/01-4287553-kim-jong-il-prepare-sa-succession.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS1
 
Park Chan-Kyong
Agence France-Presse
Séoul
Publié le 05 septembre 2010 à 10h47 | Mis à jour le 05 septembre 2010 à 10h53


Réunion inhabituelle pour préparer la succession de Kim Jong-Il


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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il devrait convoquer cette semaine une réunion très inhabituelle du parti communiste au pouvoir pour préparer la succession en faveur de son plus jeune fils.

Comme tous les événements politiques dans ce pays reclus, la réunion est entourée du plus grand secret. Sa date d'ouverture et sa durée ne sont même pas connus.

Selon les médias officiels nord-coréens, la conférence des principaux délégués du parti communiste --la première depuis 1966-- élira «l'organe suprême» du parti.

Des analystes s'attendent à ce que les délégués consacrent Jong-Un comme successeur de son père, âgé de 68 ans et très malade.

Mais le plus jeune des fils de Kim Jong-Il, éduqué en Suisse, probablement âgé de 27 ans et dont aucune photo à l'âge adulte n'a été vue à l'extérieur du pays, pourrait rester dans l'ombre pendant encore un certain temps.

Le déjà très puissant Jang Song-Thaek, beau-frère de Kim Jong-Il, et d'autres proches du fils, devraient être promus à de hautes fonctions au sein du parti afin d'assurer une transition sans heurt.

«Avec ce remaniement, Jang et les autres, qui représentent une première étape vers la succession, devraient occuper les sièges vides au sein du présidium du politbureau du comité central», déclare à l'AFP le professeur Kim Yong-Hyun de l'université Dongguk de Séoul.

L'organe suprême du parti ne compte actuellement qu'un seul membre, Kim Jong-Il. Les quatre autres membres nommés en 1980, dont Kim Il-Sung, ancien dirigeant et père de l'actuel leader, sont morts.

Selon le professeur Yang Moo-Jin de l'université de Séoul spécialisée dans les études nord-coréennes, la réunion du parti devrait durer trois jours et poser les fondations de la succession, la deuxième de père en fils depuis 1945.

Plusieurs personnes pourraient par ailleurs être nommées au comité central qui compte environ 60 membres contre 90 à l'origine.

La visite en août de Kim Jong-Il en Chine, accompagné de Jong-Un, a été interprétée par plusieurs analystes comme un voyage de préparation à la succession. Lors d'une rencontre avec le président chinois Hu Jintao, Kim avait souligné le besoin de se préparer à «la génération montante».

Mais «la population du pays n'est pas intéressée par un transfert du pouvoir du père au fils», affirme Lee Seung-Yong, responsable du groupe Good friends, association sud-coréenne qui a des contacts en Corée du Nord. «Ils pensent que leurs conditions de vie ne s'amélioreront pas, même si le fils hérite».

Plusieurs hauts dirigeants nord-coréens sont également dubitatifs en raison du jeune âge et du manque d'expérience de l'héritier présomptif, selon M. Lee.

Kim Jong-Il dirige le pays depuis 1994, année de la mort de son père. Il a été victime d'une attaque cérébrale en août 2008 et semble avoir accéléré ses plans de succession depuis.

Jong-Un pourrait ne pas rejoindre l'organe suprême du parti avant 2012, année du centenaire de la naissance de Kim Il-Sung et qui devrait voir la Corée du Nord devenir «une nation formidable, puissante et prospère», selon Kim Jong-Il.

La Corée du Nord est l'un des derniers pays communistes du monde. Elle poursuit un programme nucléaire vivement critiqué par la communauté internationale.

Décimé par une terrible famine dans les années 1990, le pays est confronté à une crise alimentaire chronique.

Selon le professeur Yang, le nouveau comité central du parti pourrait annoncer des mesures pour stimuler l'économie après le voyage de Kim Jong-Il en Chine. «Le Nord pourrait annoncer de nouveaux développements économiques visant à attirer des investissements étrangers».

Le professeur Kim s'attend aussi à des annonces de coopération économique avec Pékin.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201009/05/01-4312847-reunion-inhabituelle-pour-preparer-la-succession-de-kim-jong-il.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313955_article_POS1
 
Cyberpresse
Publié le 09 septembre 2010 à 13h49 | Mis à jour à 13h49


Le mystérieux passé suisse du fils de Kim Jong-il



La Suisse a-t-elle préparé secrètement le fils du dictateur Kim Jong-il à prendre la relève de son père à la tête de la Corée du Nord? Kim Jong-un aurait fréquenté deux écoles privée et publique de Berne à la fin des années 1990, y apprenant l'anglais, l'allemand et même quelques mots de français.

Fidèle à son habitude, Pyongyang entretient le mystère sur le dauphin de Kim Jong-il, mais plusieurs indices tendent à démontrer son passage incognito en Suisse. L'adolescent aurait été inscrit sous des pseudonymes, se faisait passer pour le fils d'un chauffeur et était toujours accompagné d'un autre élève plus âgé que lui, sans doute un garde du corps qui ne manquait pas d'éveiller les soupçons.

Or, ce n'est pas un hasard si Kim Jong-il a choisi les montagnes suisses pour parfaire l'éducation de celui que l'on surnomme «le jeune général», rapporte le Figaro. Ce pays discret est la première nation à avoir implanté une antenne de coopération en Corée du Nord, en 1997 et entretient des relations diplomatiques avec Pyongyang depuis 1974.

Le clan Kim aurait même régulièrement organisé des réunions de famille sur les bords du Léman, à Genève.

Plus d'informations sur LeFigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/05/01003-20100905ARTFIG00221-kim-jong-un-une-education-suisse-entouree-de-mysteres.php


http://www.cyberpresse.ca/international/ailleurs-sur-le-web/201009/09/01-4313955-le-mysterieux-passe-suisse-du-fils-de-kim-jong-il.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_ailleurs-sur-le-web_537_section_POS1
 
Agence France-Presse
Séoul
Publié le 13 septembre 2010 à 23h43 | Mis à jour le 13 septembre 2010 à 23h47


Pékin apporte son soutien à la succession de Kim par son fils


Le numéro un nord-coréen a obtenu, durant une récente visite en Chine, le soutien de Pékin en vue de la transmission du pouvoir au plus jeune de ses fils, Kim Jong-Un, a affirméle responsable des services secrets sud-coréens, cité mardi par la presse.

Kim Jong-Il et le président chinois Hu Jintao se sont rencontrés dans le nord-est de la Chine, à Changchun, pour évoquer une reprise des négociations à Six sur le nucléaire nord-coréen, selon les médias chinois.

Mais la question de la succession de Kim Jong-Il, à la santé chancelante, était également au programme de cette visite, selon les médias sud-coréens.

«En ce qui concerne la garantie d'obtenir une aide, la visite de Kim en Chine n'a pas été un succès. En revanche, son projet de succession a été reconnu (par la Chine), c'est un résultat considérable», a déclaré Won Sei-Hoon, cité par l'agence sud-coréenne Yonhap, qui s'exprimait lundi devant une commission parlementaire.

Selon le journal Chosun Ilbo, qui cite également M. Woo, le numéro un nord-coréen semble bien avoir été accompagné en Chine par son fils et successeur présumé Kim Jong-Un.

Une conférence exceptionnelle du Parti des travailleurs de Corée, censée préparer la succession de Kim en faveur de son plus jeune fils, a été retardée en raison de l'état de santé du numéro un du régime communiste du Nord, a rapporté lundi la chaîne sud-coréenne YTN.

Selon des responsables non identifiés des service secrets sud-coréens, cités par la chaîne de télévision, la santé du leader communiste, âgé de 68 ans, s'est détériorée à l'issue de sa visite en Chine le mois dernier.

Mais selon YTN, chaîne d'informations sur le câble, la réunion exceptionnelle du Parti devrait se tenir bientôt car l'état de santé de Kim ne justifie pas une annulation.

Kim Jong-Il a été victime d'une attaque cérébrale en août 2008. Au pouvoir depuis 1994, il n'a jamais désigné officiellement de successeur, mais sa préférence irait, selon nombre d'analystes, à son troisième fils, Jong-Un, âgé de 27 ans.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201009/13/01-4315283-pekin-apporte-son-soutien-a-la-succession-de-kim-par-son-fils.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS3
 
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