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Aussie Abrams pour Kiev
(Pas trouvé d'article sur ce sujet sur le site de la BBC. C' est un article de l' ABC que j' ai mis en anglais)
Guerre en Ukraine : après dix mois de blocage, Washington autorise finalement l’envoi de 49 chars d’assaut australiens Abrams à Kyi
Loïs Dzouz
Après des mois de blocage par les États-Unis, l’Australie a enfin lancé la livraison de ses 49 chars Abrams destinés à l’Ukraine. Washington redoutait jusqu’ici la faible efficacité de ces véhicules sur le champ de bataille.
Il aura fallu attendre un peu moins d’un an. Après des mois de blocage diplomatique, l’Australie a entamé la livraison de 49 chars M1A1 Abrams à l’Ukraine. Ces véhicules blindés, promis dès juillet 2024 dans le cadre d’un programme d’aide militaire, étaient jusqu’ici immobilisés en raison de réticences persistantes des États-Unis.
Selon l’Australian Broadcasting Corporation, le chargement des chars sur un cargo a débuté. Fabriqués aux États-Unis, ces véhicules ne pouvaient être exportés sans autorisation. Le feu vert a été confirmé le 18 mai par le Premier ministre australien Anthony Albanese, lors de sa rencontre à Rome avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a précisé que l’expédition était désormais en cours, marquant une étape majeure dans l’engagement militaire de Canberra en soutien à Kyiv.
10 mois d’attente
Pour rappel, l’annonce initiale remontait à juillet dernier : 49 chars Abrams, issus des stocks australiens mais fabriqués aux États-Unis, devaient être livrés dans le cadre d’un programme de 245 millions de dollars australiens, portant à 1,3 milliard la valeur totale de l’aide militaire australienne à l’Ukraine. Mais entre-temps, Washington avait bloqué le transfert, les chars devant obtenir l’aval américain pour être exportés.
Les États-Unis ont longtemps exprimé des doutes sur l’utilité opérationnelle de ces chars vieillissants dans le contexte ukrainien. Le Pentagone redoutait notamment des difficultés de maintenance sur le terrain, ainsi qu’un casse-tête logistique pour les forces ukrainiennes. En avril, la presse australienne révélait également que la Maison-Blanche redoutait l’impact politique d’une telle livraison en cas de cessez-le-feu imminent.
Malgré ces réticences, l’administration Trump a fini par céder, autorisant l’Australie à procéder à l’envoi.
Cette livraison intervient quelques mois après l’envoi par Washington de 31 Abrams à l’Ukraine, fin 2023. En avril 2024, 5 des 31 Abrams livrés par Washington aux forces ukrainiennes avaient été détruites. Jugés trop vulnérables, l’armée ukrainienne avait finalement décidé de retirer ces chars américains du front.
Voir les commentaires sur le même sujet
Guerre en Ukraine : la Russie et l’Ukraine vont entamer "immédiatement" des négociations pour un cessez-le-feu, annonce Donald Trump
Donald Trump particulièrement confiant après son entretien avec Poutine.
Guerre en Ukraine : "Quelque chose a mal tourné"… coup dur pour Poutine, la Russie n’a pas réussi à tirer son missile balistique intercontinental à capacité nucléaire RS-24 Yars
Un missile balistique intercontinental RS-24 Yars lancé dans le cadre d’exercices des forces russes de dissuasion nucléaire depuis le cosmodrome de Plesetsk, dans le nord-ouest de la Russie, le 29 octobre 2024.
Guerre en Ukraine : la brigade "Anne de Kiev" formée en France s’enfonce dans le scandale, son commandant accusé de "distribution de faux paiements de bonus" et de "demande de pots-de-vin"
Emmanuel Macron félicitant des soldats ukrainiens lors d’une visite au camp de Mourmelon.
Guerre en Ukraine : la Finlande va fournir 90 millions d’euros de munitions à Kyiv en utilisant les actifs russes gelés
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 7 novembre 2022 à Kyiv, en Ukraine.
Guerre en Ukraine : "Nous sommes sur la bonne voie"… Pour Vladimir Poutine, l’entretien téléphonique avec Donald Trump a été "instructif et utile" L’entretien a duré deux heures.
Guerre en Ukraine : "Le plus grand du monde"… pour la première fois sous Trump, les États-Unis déploient le drone espion RQ-4 Global Hawk en mer Noire. Le drone a décollé de la base de Sigonella de l’OTAN, en Sicile (Italie), et a mené des opérations de reconnaissance près des côtes roumaines.
Guerre en Ukraine : après l'appel entre Trump et Poutine, Zelensky accuse la Russie de chercher à "gagner du temps" afin de "poursuivre" son invasion.
Volodymyr Zelensky parlant au téléphone avec Donald Trump, depuis Kiev, le 19 mai 2025.
Guerre en Ukraine : la Russie va tirer un missile balistique intercontinental à capacité nucléaire RS-24 Yars, les Ukrainiens donnent l’alerte
Un missile balistique intercontinental russe RS-24 Yars sur la place Rouge à Moscou, lors du défilé militaire du Jour de la Victoire, le 9 mai 2025.
Guerre en Ukraine : la Russie lance l’une de ses attaques les plus massives, l’armée ukrainienne annonce avoir abattu 88 drones sur les 273 lâchés.
Vladimir Poutine assure vouloir "garantir la sécurité" de la Russie.
Guerre en Ukraine : "Mettre fin au bain de sang"… après l’échec des premiers pourparlers de paix, Trump annonce qu’il s’entretiendra avec Poutine lundi. Donald Trump sur la pelouse de la Maison Blanche, le vendredi 16 mai 2025.
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron est "sûr" que Donald Trump va réagir "face au cynisme de Poutine" après une attaque meurtrière des Russes
Après l'attaque meurtrière des Russes en Ukraine, le président français estime que son homologue américain va vite "réagir".
Guerre en Ukraine : "la Russie est prête à se battre pour toujours", Moscou plombe les discussions et brandit la menace d'une prise de Kharkiv et Soumy
"Nous avons combattu aux côtés de la Suède pendant 21 ans. La Russie est prête à se battre pour toujours. Combien de temps êtes-vous prêt à vous battre", aurait lancé le négociateur russe à Kyiv.
Les commentaires (12)
Chichim
"L'Australie envoie", l'aide australienne". Les chars Abrams sont australiens.
Et pourtant il faut l'accord des États-Unis, ouaou, quel état indépendant, l'Australie ! Il en sera de même, demain, pour les F35, il faudra l'accord des étasuniens pour les utiliser. L'indépendance, c'est avoir son armement, à défaut d'être français, au moins européen.
(Pas trouvé d'article sur ce sujet sur le site de la BBC. C' est un article de l' ABC que j' ai mis en anglais)
Guerre en Ukraine : après dix mois de blocage, Washington autorise finalement l’envoi de 49 chars d’assaut australiens Abrams à Kyi
Loïs Dzouz
Après des mois de blocage par les États-Unis, l’Australie a enfin lancé la livraison de ses 49 chars Abrams destinés à l’Ukraine. Washington redoutait jusqu’ici la faible efficacité de ces véhicules sur le champ de bataille.
Il aura fallu attendre un peu moins d’un an. Après des mois de blocage diplomatique, l’Australie a entamé la livraison de 49 chars M1A1 Abrams à l’Ukraine. Ces véhicules blindés, promis dès juillet 2024 dans le cadre d’un programme d’aide militaire, étaient jusqu’ici immobilisés en raison de réticences persistantes des États-Unis.
Selon l’Australian Broadcasting Corporation, le chargement des chars sur un cargo a débuté. Fabriqués aux États-Unis, ces véhicules ne pouvaient être exportés sans autorisation. Le feu vert a été confirmé le 18 mai par le Premier ministre australien Anthony Albanese, lors de sa rencontre à Rome avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a précisé que l’expédition était désormais en cours, marquant une étape majeure dans l’engagement militaire de Canberra en soutien à Kyiv.
10 mois d’attente
Pour rappel, l’annonce initiale remontait à juillet dernier : 49 chars Abrams, issus des stocks australiens mais fabriqués aux États-Unis, devaient être livrés dans le cadre d’un programme de 245 millions de dollars australiens, portant à 1,3 milliard la valeur totale de l’aide militaire australienne à l’Ukraine. Mais entre-temps, Washington avait bloqué le transfert, les chars devant obtenir l’aval américain pour être exportés.
Les États-Unis ont longtemps exprimé des doutes sur l’utilité opérationnelle de ces chars vieillissants dans le contexte ukrainien. Le Pentagone redoutait notamment des difficultés de maintenance sur le terrain, ainsi qu’un casse-tête logistique pour les forces ukrainiennes. En avril, la presse australienne révélait également que la Maison-Blanche redoutait l’impact politique d’une telle livraison en cas de cessez-le-feu imminent.
Malgré ces réticences, l’administration Trump a fini par céder, autorisant l’Australie à procéder à l’envoi.
Cette livraison intervient quelques mois après l’envoi par Washington de 31 Abrams à l’Ukraine, fin 2023. En avril 2024, 5 des 31 Abrams livrés par Washington aux forces ukrainiennes avaient été détruites. Jugés trop vulnérables, l’armée ukrainienne avait finalement décidé de retirer ces chars américains du front.
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Un missile balistique intercontinental RS-24 Yars lancé dans le cadre d’exercices des forces russes de dissuasion nucléaire depuis le cosmodrome de Plesetsk, dans le nord-ouest de la Russie, le 29 octobre 2024.
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Emmanuel Macron félicitant des soldats ukrainiens lors d’une visite au camp de Mourmelon.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 7 novembre 2022 à Kyiv, en Ukraine.
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Volodymyr Zelensky parlant au téléphone avec Donald Trump, depuis Kiev, le 19 mai 2025.
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Les commentaires (12)
Chichim
"L'Australie envoie", l'aide australienne". Les chars Abrams sont australiens.
Et pourtant il faut l'accord des États-Unis, ouaou, quel état indépendant, l'Australie ! Il en sera de même, demain, pour les F35, il faudra l'accord des étasuniens pour les utiliser. L'indépendance, c'est avoir son armement, à défaut d'être français, au moins européen.
