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Forces canadiennes : Plus d'aide pour les militaires
Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a annoncé lundi matin à Halifax la création
de centres intégrés pour offrir plus de soutien aux militaires qui ont besoin d'aide physique ou
psychologique.
Les Forces canadiennes vont ainsi prendre en main les soins donnés aux militaires, à leurs
proches et aux anciens combattants. Le ministre MacKay a parlé de la responsabilité de la
société canadienne envers ses militaires. Les centres de soutien prodigueront non seulement
des soins aux soldats blessés, ils aideront aussi ces derniers à reprendre une vie normale
dans la société.
Cette initiative suit la publication d'un rapport de l'ombudsman des Forces canadiennes, en
décembre 2008, qui soulignait que les militaires souffrant du syndrome de stress post-traumatique
étaient laissés à eux-mêmes. Peter MacKay a précisé que ces centres de soutien s'adressent
particulièrement à ces militaires blessés physiquement et psychologiquement.
Le ministre de la Défense nationale a précisé que les combats auxquels participent les soldats
canadiens en mission en Afghanistan sont les plus intenses depuis la guerre de Corée. Il a
expliqué que les centres offriront aux militaires souffrant du syndrome de stress post-traumatique
les soins psychologiques et psychiatriques appropriés.
Des travailleurs sociaux, des conseillers et d'autres intervenants travailleront dans ces centres.
Il s'agira de guichets uniques où les militaires trouveront toutes les ressources nécessaires. Cette
offre de services centralisés n'existait pas auparavant.
« Les services existaient, mais ils étaient répandus un peu partout sur la base. Donc, les services
administratifs s'occupaient de leur rôle. Les bénéfices étaient dans un autre endroit », indique le
colonel Gerry Blais, en ajoutant du même souffle que tous ces services seront dorénavant
centralisés.
Selon le néodémocrate Peter Stoffer, député néo-écossais aux Communes, l'annonce de ces
centres est un pas dans la bonne direction. Il ajoute toutefois que les militaires blessés devraient
être mieux indemnisés.
Un ancien militaire de la Nouvelle-Écosse, Dennis Manuge, reste sceptique quant aux véritables
efforts de l'armée. Il dit que les Forces canadiennes ont laissé tomber de nombreux vétérans
qui souffraient de stress post-traumatique, et qu'elles doivent faire une remise en question.
Les Forces canadiennes prévoient que 2500 personnes auront recours à l'ensemble des centres
de soutien. Elles estiment à 18 millions de dollars les coûts annuels de cette mesure.
Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, a annoncé lundi matin à Halifax la création
de centres intégrés pour offrir plus de soutien aux militaires qui ont besoin d'aide physique ou
psychologique.
Les Forces canadiennes vont ainsi prendre en main les soins donnés aux militaires, à leurs
proches et aux anciens combattants. Le ministre MacKay a parlé de la responsabilité de la
société canadienne envers ses militaires. Les centres de soutien prodigueront non seulement
des soins aux soldats blessés, ils aideront aussi ces derniers à reprendre une vie normale
dans la société.
Cette initiative suit la publication d'un rapport de l'ombudsman des Forces canadiennes, en
décembre 2008, qui soulignait que les militaires souffrant du syndrome de stress post-traumatique
étaient laissés à eux-mêmes. Peter MacKay a précisé que ces centres de soutien s'adressent
particulièrement à ces militaires blessés physiquement et psychologiquement.
Le ministre de la Défense nationale a précisé que les combats auxquels participent les soldats
canadiens en mission en Afghanistan sont les plus intenses depuis la guerre de Corée. Il a
expliqué que les centres offriront aux militaires souffrant du syndrome de stress post-traumatique
les soins psychologiques et psychiatriques appropriés.
Des travailleurs sociaux, des conseillers et d'autres intervenants travailleront dans ces centres.
Il s'agira de guichets uniques où les militaires trouveront toutes les ressources nécessaires. Cette
offre de services centralisés n'existait pas auparavant.
« Les services existaient, mais ils étaient répandus un peu partout sur la base. Donc, les services
administratifs s'occupaient de leur rôle. Les bénéfices étaient dans un autre endroit », indique le
colonel Gerry Blais, en ajoutant du même souffle que tous ces services seront dorénavant
centralisés.
Selon le néodémocrate Peter Stoffer, député néo-écossais aux Communes, l'annonce de ces
centres est un pas dans la bonne direction. Il ajoute toutefois que les militaires blessés devraient
être mieux indemnisés.
Un ancien militaire de la Nouvelle-Écosse, Dennis Manuge, reste sceptique quant aux véritables
efforts de l'armée. Il dit que les Forces canadiennes ont laissé tomber de nombreux vétérans
qui souffraient de stress post-traumatique, et qu'elles doivent faire une remise en question.
Les Forces canadiennes prévoient que 2500 personnes auront recours à l'ensemble des centres
de soutien. Elles estiment à 18 millions de dollars les coûts annuels de cette mesure.
Les centres de soutien
Les centres seront situés dans les bases suivantes: Esquimalt (Colombie-Britannique),
Edmonton (Alberta), Shilo (Manitoba), Petawawa (Ontario), Valcartier (Québec), Gagetown
(Nouveau-Brunswick) et Halifax (Nouvelle-Écosse).