• Thanks for stopping by. Logging in to a registered account will remove all generic ads. Please reach out with any questions or concerns.

Incendie au Manège militaire: le feu aux portes du Vieux-Québec - Le Soleil

Yrys

Army.ca Veteran
Subscriber
Reaction score
20
Points
430
Incendie au Manège militaire: le feu aux portes du Vieux-Québec

Une partie de l’histoire de Québec s’est envolée en fumée, tard vendredi soir, quand un impressionnant incendie a fortement endommagé le Manège militaire,
aux portes du Vieux-Québec.L’incendie s’est déclaré vers 21h30. À ce moment, plusieurs témoins disent avoir entendu une explosion assez importante, qui aurait été
vue jusqu’à Saint-Émile. Ensuite, les flammes se sont rapidement attaquées à la toiture de la partie centrale de l’immense bâtiment. Ce secteur abritait une salle de
cérémonie.


Cliquer ici pour voir 7 photos de l'incendie

Les pompiers n’ont pas hésité une seconde pour sonner une quatrième alarme, ce qui représente l’intervention d’une soixantaine de pompiers. La Grande Allée a été
fermée entre le Dagobert et l’Assemblée nationale. Des centaines de curieux assistaient à la scène, impuissants, le long des rubans de sécurité qui ont été installés par
les policiers. Plusieurs camions-pompes ont été dépêchés sur place afin de lutter contre l’incendie, qui n’a jamais cessé de prendre de l’intensité. Vers 22h10, devant
la puissance des flammes, une partie du toit s’est écroulée. Un autre pan important de la toiture s’est effondré quelques dizaines de minutes plus tard.

«Je marchais devant sur la Grande Allée et à un moment donné, j’ai entendu un gros bruit qui ressemble à du gaz qui prend en feu, explique Vincent Jaffré, un citoyen
français en visite. J’ai immédiatement couru à mon hôtel pour prévenir le personnel, mais personne ne me croyait!»

Selon un représentant de l’armée canadienne, Paul Saccà, personne ne se trouvait à l’intérieur de l’édifice quand les flammes ont commencé leur travail destructeur.
«Nous n’avions aucune arme d’entreposée dans cet édifice, affirme-t-il. Il y avait bien quelques solvants, mais aucun explosif et aucune munition.»

La puissance du brasier impressionnait. Des tisons assez gros ont été vus, volant dans les airs, jusqu’à l’ouest de l’hôtel Le Concorde. Le personnel de ce même hôtel
a même fermé l’ascenseur panoramique durant un bon moment. Au moment d’aller sous presse, le brasier avait détruit une grosse partie du centre de l’édifice et
commençait à s’attaquer à la partie ouest, qui abrite un musée, et la partie plus à l’est, qui contient notamment des bureaux administratifs. Les flammes avaient perdu
de leur intensité, mais les pompiers avaient encore beaucoup de travail devant eux avant de maîtriser complètement l’incendie.

«Les pompiers en ont probablement pour la nuit avant de contrôler la situation», estimait le porte-parole de la Ville de Québec Jacques Perron.

La conseillère municipale de la Ville de Québec et responsable des dossiers de patrimoine, Denise Trudel, s’est présentée sur les lieux de l’incendie dès qu’elle a appris
la triste nouvelle. «C’est une catastrophe pour Québec, s’est-elle écriée. Plusieurs activités devaient être présentées dans le Manège militaire dans le cadre des activités
du 400e anniversaire de Québec. C’est une journée très triste pour nous.» Mme Trudel avait entrepris des démarches récemment afin d’inclure le Manège militaire et
la Grande Allée dans la zone historique protégée.

Joint à Paris au beau milieu de la nuit, le maire de Québec, Régis Labeaume, était atterré hier à l’annonce de la nouvelle de l’incendie qui a ravagé le Manège militaire.
«Je suis dévasté, je suis à terre, je n’en reviens pas!» a lancé le maire Labeaume en entrevue à LCN, en direct de Paris. «Ça fait partie du mobilier de Québec. (...) Il
manque un très gros morceau. Ça fait partie du système sanguin de la ville», a ajouté le maire à propos de cet incontournable de la capitale. «Instinctivement, j’ai envie
de dire au gouvernement fédéral “Rebâtissez ça au plus vite, c’est tellement important dans notre vie”.»

M. Labeaume, visiblement secoué, a soulevé la possibilité d’écourter son voyage en France et de rentrer plus tôt au Québec, «si je peux être utile». Il devait passer encore
une semaine en Europe. Il a contacté d’urgence son chef de cabinet pour évaluer la situation.

Stéphanie Martin

Hyperlien
 
Hyperlien pour des photos de l'incendie

Régis Labeaume entend reconstruire le Manège militaire



Le Manège militaire presque tout détruit

Un incendie a presque complètement détruit vendredi soir le Manège militaire de Québec, un des bâtiments historiques les plus importants de la Vieille-Capitale.Peu après 21h30, le feu a éclaté et s'est rapidement propagé dans l'imposant immeuble de la Grande-Allée. Selon les autorités de la ville,
80 pour cent de l'immeuble a été détruit. Des soldats ont par ailleurs réussi à récupérer plusieurs objets historiques, au tout début du sinistre.

La cause de l'incendie est indéterminée pour le moment. Une déflagration a toutefois été entendue par plusieurs témoins. Une centaine de pompiers ont combattu
les flammes. Personne n'a été blessé. Selon l'armée canadienne, aucune arme n'était entreposée dans l'édifice. Il y avait quelques solvants, mais pas d'explosifs,
ni de munitions.

Un périmètre de sécurité demeurera érigé pendant plusieurs jours, pour les besoins de l'enquête.Plusieurs activités devaient être présentées au Manège militaire
dans le cadre des activités du 400e anniversaire de Québec.

Le bâtiment, construit en 1885, a été conçu par l'architecte Eugène-Étienne Taché. Inspiré du style français, il s'agit du seul manège militaire reconnu d'importance
architecturale nationale au Canada. Il est aussi étroitement lié au Régiment des Voltigeurs, premier régiment francophone du Canada.


Hyperlien


Quelques faits historiques sur les 8e et 9e batalions,
par MadMedic, en anglais.



 
Condoléances à tous les Voltigeurs de Québec ainsi qu'au membres du 35e Régiment du génie de combat pour la perte.
 
Manège militaire: Ottawa prêt à délier les cordons de la bourse

Le gouvernement Harper est prêt à délier les cordons de sa bourse pour reconstruire rapidement le Manège militaire de Québec, ravagé par un incendie vendredi
dernier. Le premier ministre Stephen Harper a indiqué durant la période de questions que son bureau a déjà communiqué avec les collaborateurs du maire de Québec,
Régis Lebeaume, afin de discuter de la reconstruction de ce joyau patrimonial.

M. Harper a tenu ces propos en réponse à une question du chef du Parti libéral, Stéphane Dion.

Le Manège militaire dont la construction a été amorcée en 1885, a été conçu par l'architecte Eugène-Etienne Taché. Il s'agit du seul manège militaire reconnu
d'importance architecturale nationale au Canada.

La police militaire de la base de Valcartier mènera l'enquête pour éclaircir les circonstances entourant l'incendie. Le feu a éclaté peu après 21h30 vendredi, et s'est
rapidement propagé dans l'imposant immeuble. Selon les autorités municipales, 80 % du bâtiment a été détruit. Des soldats ont toutefois réussi à récupérer plusieurs
objets historiques, au tout début du sinistre. Une centaine de pompiers ont combattu les flammes. Personne n'a été blessé.

 
Le chantier n’était pas surveillé

Personne ne se trouvait à l’intérieur du Manège militaire lorsque le feu a éclaté, confirme le lieutenant-colonel Éric Gosselin, commandant des Voltigeurs.
Pourtant, un rapport d’enquête de 1993 recommandait la supervision constante d’un bâtiment patrimonial en chantier.«Nous devons aussi vérifier si le système d’alarme
a bien fonctionné», lançait le commandant, hier, lors d’un point de presse tenu devant les ruines. Il confirmait du même coup qu’il n’y avait personne au Manège
au moment où le feu a pris naissance.

En 1993, le commissaire aux incendies de la Ville de Québec, Me Cyrille Delâge, avait émis des recommandations à la suite d’une enquête publique sur le brasier
qui avait complètement détruit le Manoir Montmorency, un autre bâtiment patrimonial.

Parmi elles, Me Delâge suggérait que des personnes restent au moins quatre heures après la fin des travaux et qu’un gardien effectue une surveillance constante
du chantier la nuit et la fin de semaine. Ces recommandations touchaient particulièrement les chantiers de restauration de bâtiments historiques... comme le Manège militaire.

«Évidemment, ce sont des recommandations et elles n’ont, à ma connaissance, malheureusement jamais été suivies», confie au Soleil une source proche du milieu des incendies.

Les travaux en cours visaient à poser un système de gicleurs contre les incendies. L’installation était complétée de 80 % à 90 %, confirme le commandant Gosselin.
Mais le système n’était pas encore fonctionnel. Aucun travail de soudure n’aurait eu lieu. Enfin, le commandant souligne que les pompiers de Québec savaient que
des travaux se déroulaient au Manège.

Pas encore de gicleurs en 2008

Comment un édifice aussi vaste et d’une si grande valeur pouvait ne pas encore posséder un tel équipement en 2008? Sur ce point, le militaire précise simplement
qu’il «faut fonctionner à l’intérieur de budgets, qu’il y avait d’autres manèges au pays sur la liste et que la priorité était cette fois donnée aux Voltigeurs».

C’est Construction de Défense Canada qui était l’entrepreneur général. La pose de gicleurs a été octroyée à un sous-traitant. L’an dernier, le Manège avait aussi fait
l’objet d’importants travaux après qu’on eut découvert de la pourriture à la toiture en faisant des rénovations mineures d’entretien et de renforcement structurel.

L’enquête, menée par le service des incendies de la base de Valcartier, a débuté dimanche. Elle n’a pas permis de déterminer la cause exacte du sinistre. Même si les
travaux sont fortement montrés du doigt, rien ne prouve qu’ils en sont la cause. L’enquête pourrait prendre des semaines, sans garantie de résultat. Toutes les pistes
sont suivies par les quatre enquêteurs au dossier, dont un provient du service des incendies de Québec.
 
Manège: Harper veut explorer toutes les possibilités

Le gouvernement fédéral va explorer toutes les possibilités pour la reconstruction du manège militaire de Québec, un engagement qui a laissé des représentants
de l'opposition sur leur appétit.Lors de la période des questions à Ottawa, lundi, le premier ministre Stephen Harper a affirmé que l'édifice, détruit en grande partie par
un incendie durant la fin de semaine, était un des monuments les plus importants de la ville. «Nous avons indiqué que nous sommes résolus à explorer toutes les
possibilités de reconstruction de l'édifice qui illustre si bien la fière histoire militaire de la ville de Québec», a déclaré M. Harper à la Chambre des communes, ajoutant
que son bureau était en contact avec celui du maire de Québec, Régis Labeaume.

Le chef de l'opposition officielle Stéphane Dion, qui a posé une question sur la reconstruction à M. Harper, a déploré l'ambiguïté du premier ministre. «Pourquoi ne
sont-ils pas capables d'être clairs et (de) s'engager à reconstruire le manège militaire de Québec? C'est très déplorable», a déclaré le chef libéral lors d'un point de
presse au Parlement fédéral. De son côté, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a accusé le gouvernement de tenir un double langage. «Ils nous disent qu'ils
veulent bien explorer des avenues, mais (sans) dire clairement qu'ils vont reconstruire et surtout y consacrer les sommes. C'est de l'hypocrisie», a dit M. Duceppe.

La ministre du Patrimoine, Josée Verner, qui est aussi responsable de la région de Québec pour le gouvernement fédéral, a affirmé qu'avant d'arriver avec différents
projets, il fallait laisser l'enquête se dérouler. Par la suite, une évaluation des structures sera faite en vue d'une stabilisation préliminaire. «On reconnaît l'importance
historique du bâtiment autant pour l'histoire que pour le décor de la ville de Québec», a-t-elle dit.

Dans une lettre datée de lundi, dont une copie a été transmise aux journalistes, M. Labeaume a pressé M. Harper de s'engager à reconstruire le manège militaire bâti
en 1885, affirmant qu'il s'agissait d'un «joyau du patrimoine». Le premier ministre Jean Charest a lui aussi manifesté son empressement, assurant que son
gouvernement allait «pousser très fort» pour qu'Ottawa «annonce très rapidement ses couleurs». «Dans mon esprit à moi, il n'y a aucune autre alternative que de
reconstruire le manège militaire à Québec et le plus rapidement possible, a-t-il affirmé à Montréal. Je n'ai pas besoin d'une étude pour me faire dire qu'il faut
reconstruire.»

Par ailleurs, lundi, les Forces armées canadiennes étaient toujours incapables de déterminer la cause du brasier qui a ravagé l'édifice, utilisé principalement par l'unité
d'infanterie de réserve des Voltigeurs de Québec. Selon le lieutenant-colonel Eric Gosselin, des travaux d'installation de gicleurs avaient été entrepris dernièrement, mais
aucune soudure n'a été nécessaire pour l'assemblage qui était complété à 90 pour cent au moment de l'incendie. L'enquête, menée par la police militaire, devra aussi
déterminer si le système d'alarme de l'édifice a fonctionné, a dit M. Gosselin. Selon le militaire, la thèse d'un incendie criminel n'a pas été écartée bien qu'elle demeure
peu probable. «Actuellement c'est une des options, mais je ne crois pas que ça relève de ce côté-là», a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

L'incendie, qui s'est déclaré vendredi, a détruit le toit en bois et l'intérieur du manège militaire. Les murs de maçonnerie de sa façade sont toutefois demeurés debout,
tout comme ses deux tourelles. Lundi, les résidants de Québec continuaient à défiler devant l'édifice pour constater les dommages. Nelson Marcoux, un forgeron à la
retraite âgé de 63 ans, croit que l'édifice doit être reconstruit parce qu'il symbolise l'attachement des résidants de Québec envers l'armée.

M. Marcoux, qui a déjà défilé dans le manège alors qu'il était dans la police militaire, est d'avis que M. Harper profiterait politiquement d'un engagement à reconstruire
l'édifice. «Ce serait tout à son avantage politiquement d'annoncer prochainement la rénovation, a-t-il dit lundi devant le manège militaire. Il irait certainement chercher
trois comtés de plus dans le Québec métropolitain.»

Pour l'historien Jean Provencher, la ville a perdu un exemple typique de l'architecture de cette période. «On a perdu un fort bel édifice et une partie de la beauté de
Québec», a-t-il affirmé devant les décombres.
 
Incendie du Manège: RDI et TQS dormaient au gaz ,Richard Therrien , Le Soleil



J'habite à une cinquantaine de pas du Manège militaire. Ça sentait le roussi chez moi durant l'incendie, et je voyais une pluie de tisons qui tombait sur les Plaines.
Quelle désolation de voir s'effondrer un tel monument. Un gros tas de ruines en plein milieu de la ville. D'une tristesse infinie. Notre premier réflexe quand un tel drame
survient: ouvrir la télé. RDI à 22h? Une reprise du Match des élus avec Simon Durivage. Radio-Canada? Le Téléjournal n'en parle pas. LCN? Encore rien non plus. TVA?
Ah tiens, Pierre Jobin au téléphone, à 22h07. Mais pas d'images. TQS? Pas d'images non plus. Coudonc!

Il aura fallu attendre plus d'une heure - une éternité - avant de voir pour la première fois à TVA des images de l'incendie. Le diffuseur a joué de malchance: son car de
reportage est tombé en panne à quelques minutes du lieu d'incendie. Pas moyen d'envoyer d'images avant 22h41 à TVA, et 22h45 à LCN. «C'est la dernière chose dont
on avait besoin. Dans un cas comme celui-là, on veut juste voir des images le plus rapidement possible», lance le patron de l'information, Serge Fortin, probablement
plus impatient que nous tous ce soir-là.

Même dans ces circonstances embarrassantes, LCN restait le meilleur réflexe. Pierre Jobin peut se vanter d'avoir annoncé la nouvelle au maire Labeaume, qu'il a réveillé
à Paris en pleine nuit! Parlez-moi de débrouillardise.

Pour les autres réseaux, on repassera pour l'efficacité. TQS a raté une belle occasion de faire valoir la nécessité de son bulletin local de fin de soirée. Près d'une heure
après le début de l'incendie, Jean-Luc Lavallée n'a même pas pu présenter une seule image du monument en flammes. Pire encore, Montréal a eu droit à une
conversation téléphonique avec le reporter sur place, mais pas Québec. Le monde à l'envers. Esther Bégin aura quand même annoncé brièvement l'événement en début
de bulletin.

Mais la palme de l'inefficacité revient à Radio-Canada et à RDI, qui ont pourtant les plus gros moyens en information à Québec. On était en plein Téléjournal, pas au
milieu d'un film ou d'une série. Et rien avant 22h20, alors que Céline Galipeau l'a enfin annoncé, et pas d'images avant la fin du bulletin, peu avant 23h. On a traité la
nouvelle comme un banal incendie de sous-sol d'église.

Radio-Canada n'avait aucune excuse hier pour expliquer cette absence inexplicable. Pourquoi RDI a-t-il quand même rediffusé Le téléjournal vieux d'une heure à 23h
au lieu d'enchaîner avec un bulletin spécial? «J'admets qu'on aurait dû réagir plus vite et donner l'importance méritée à cette nouvelle», a affirmé la porte-parole,
Guylaine O'Farrell.

C'est dans ces moments-là qu'on voit à quel point la télé de Québec est parfois coupée du reste du monde en dehors des heures de pointe, et qu'un drame semblable
à Montréal aurait bénéficié d'une très large couverture, dès les premières minutes. Il est pourtant insensé que nos stations ne puissent pas, un vendredi soir, se
détacher du réseau pour présenter un bulletin spécial.

Que faudra-t-il faire brûler à Québec pour que la télé allume? Le Château Frontenac? Le Parlement? Les studios de CHOI FM? Bonhomme?
 
Un monument sans alarme?

Quatre jours après l’incendie qui a détruit le Manège militaire de Québec, les militaires des Forces canadien­nes impliqués dans l’enquête n’étaient pas
en mesure de dire, hier, si le vieil immeuble, classé monument historique, était relié directement à un central de télésurveillance des incendies, comme le sont
la majorité des édifices municipaux et provinciaux.C’est un résidant de l’avenue Wilfrid-Laurier qui a alerté, vendredi, aux environs de 21h30, le Service des incendies
de la Ville de Québec, a-t-on rappelé au Soleil. Dès lors, le feu avait pris des proportions considérables, rendant impossible toute attaque massive de la centaine de
pompiers dépêchés sur les lieux.

Le soir même du sinistre, le chef des pompiers, Ghislain Rousseau, confirmait que des travaux étaient en cours dans l’édifice, notamment pour y installer des gicleurs.
Mais pas un seul mot sur un système d’alarme qui aurait pu prévenir les pompiers qu’un feu, qui allait devenir catastrophique, couvait quelque part dans l’immeuble alors
déserté. Quand les pompiers sont arrivés, le feu avait déjà éclaté alors que des détecteurs de fumée, de chaleur ou de gaz, reliés à un central de télésurveillance,
auraient permis aux pompiers de la Ville de Québec d’intervenir plus rapidement.

Porte-parole des Forces canadiennes, le capitaine Mario Dufour refusait, hier, de répondre aux questions sur le sujet. «C’est une question trop pointue», a mentionné
celui-ci. «Tous nos enquêteurs s’affairent à déterminer les circonstances de l’incendie. La réponse ne pourra sûrement pas vous être donnée avant une dizaine de jours
alors que nous tiendrons un point de presse technique assez élaboré.»

Propriétaire de nombreux bâtiments historiques dans la ville de Québec, le gouvernement fédéral est plongé dans un vaste programme de remise à jour de ses édifices
patrimoniaux à Québec. Ainsi, à la Citadelle, non loin du Manège militaire, une cure de jouvence de 100 millions $, étalée sur 10 ans, est en cours alors que de
nombreux immeubles ne sont même pas équipés de gicleurs. «La majorité de nos immeubles ne sont pas dotés de gicleurs», admet le responsable de la sécurité à la
Citadelle de Québec, l’adjudant Gratien Gaudreault.

Depuis 1914

Considérée comme la plus importante des fortifications élevées au Canada durant la période coloniale britannique, la Citadelle accueille deux bâtiments du régime
français, la résidence de la gouverneure générale du Canada et quelques autres édifices encore bien conservés.

On y trouve aussi le Musée du Royal 22e Régiment, lequel cou­vre 300 ans d’histoire. Des médailles, des uniformes, des dessins, des armes, mais aussi des notes
manuscrites. La majeure partie de la collection couvre la période de la Première Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui, soit depuis la création du régiment en 1914.
Le militaire affirme que des détecteurs d’incendie assurent une sécurité des lieux, en plus des rondes habituelles auxquelles sont conscrits les militaires de faction.
 
C'est comme le Capt DUfour l'a dit.... personne va donner des commentaires avant que le service des Incendies et la Police Militaire des FC sortent leurs rapport préliminaire.

Pour ce qui est des systèmes d'alarme - TOUS les manèges militaires ont un système d'alarme pour assurer l'évacuation ordonné des édifices.  Ces systèmes sont reliés à une centrale - sous surveillance du service des incendies.  Reste à voir si le système était en opération pendant que du travail était fait sur le système de gicleur.
 
Question aujourd'hui sur www.tva.canoe.com :

"Devrait-on reconstruire le Manège militaire de Québec?"

Votes jusqu'à ce soir, résultats actuels :

"Oui :  71%
  Non:  29%

Nombre de votes: 5420 "
 
Change la question et demande si tous sont prêt à payer si c'est les citoyens de la ville de Québec son ceux qui doivent payer la note...............Je crois que ça serait beaucoup plus prêt du 50/50
 
Les coûts ayant été estimé "on the go" à 50 millions minimum, par un architecte, peut-être moins...
 
wow, cest abusif ca, 50 millions de dollar tu as plus qu'un manège avec ca
 
Je présume que c'Est pour le restaurer dans les formes de l'art de l'époque...
 
Manège militaire: Duceppe surpris de l'absence de gicleurs

L'absence de système de gicleurs au manège militaire de Québec, qui a récemment été détruit par un incendie, est un exemple des erreurs commises par Ottawa dans l'entretien de ses édifices, a déclaré jeudi le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe.M. Duceppe s'est dit surpris que l'installation de gicleurs, amorcée peu avant l'incendie, ait été décidée plus de 120 ans après la construction de l'édifice. Il croit cependant que cette situation témoigne de la manière dont Ottawa gère les édifices fédéraux. «Ca me surprend, a-t-il déclaré devant les décombres de l'édifice, construit en 1885. Mais ce n'est pas nouveau à Ottawa. (...) Sur l'entretien des bâtisses, il y a des erreurs fondamentales qui sont commises à Ottawa.» M. Duceppe a réclamé du gouvernement fédéral un engagement pour la reconstruction du manège militaire, de même qu'une initiative pour l'utilisation des lieux, qui seront au coeur des fêtes du 400e anniversaire de Québec cet été.

Après avoir été le lieu de défilés militaires, l'édifice, siège du régiment de réserve des Voltigeurs de Québec, a été, jeudi, le lieu d'un défilé de politiciens fédéraux.
Quelques minutes avant M. Duceppe, le ministre de la Défense, Peter MacKay, et la ministre du Patrimoine, Josée Verner, étaient sur place eux-aussi pour constater les dégâts de l'incendie, qui n'a pas fait de blessés. Durant leur visite, les adversaires politiques se sont même retrouvés face-à-face, quelques mètres seulement séparant les deux entrées où ils se trouvaient, au milieu des décombres.

Les ministres fédéraux ont répété l'engagement de leur gouvernement à examiner toutes les options pour reconstruire l'édifice. M. MacKay a affirmé qu'il fallait prendre le temps d'attendre les résultats de l'enquête et de déterminer le matériel nécessaire pour qu'une éventuelle reconstruction respecte l'intégrité et l'histoire de l'édifice, qu'il a qualifié «d'organe vital pour le Québec». Il ne s'est pas avancé sur les coûts d'un tel projet.«Nous voulons donner aux enquêteurs le temps dont ils ont besoin pour faire une bonne évaluation, pour examiner le système d'alarme, le système de gicleurs, a-t-il dit lors d'un point de presse. Tout cela prend du temps.»

De son côté, Mme Verner, qui est responsable de la région de Québec dans le cabinet fédéral, a exprimé sa tristesse. «C'est un secteur dans lequel je me suis promenée beaucoup, a-t-elle affirmé. C'est triste.»

Plus tôt cette semaine, le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le porte-parole du dossier du patrimoine chez les libéraux fédéraux, Denis Coderre, se sont aussi rendus sur les lieux.

Une enquête de la police militaire est en cours pour déterminer les causes de l'incendie, qui s'est déclaré vendredi soir aux portes du Vieux-Québec, tout près du Parlement québécois. Des résultats de l'investigation sont attendus d'ici une dizaine de jours.
 
Dox said:
wow, cest abusif ca, 50 millions de dollar tu as plus qu'un manège avec ca
Effectivement tout ce qui est de sorte "patrimoine" coute très cher car, il y a peu de personne qui ont les complétences pour faire le travail qui a été fait il y a +/- 150 ans.  De plus, le cout de démanteler/stabiliser la structure qui est passé au feu est compris dans le chiffre... sans rien dire de tous les équipements utilisés par 250-300 fantassins & musiciens.... et ah oui... ne pas oublier le musée qui doit être reconstruit. 

Le tout - de façon visuelle - pareille comme dans l'ancien temps
 
Back
Top