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La guerre en Afghanistan ne se joue pas toujours en première ligne

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Dene Moore
La Presse Canadienne
Kandahar
Publié le 05 septembre 2010 à 16h09 | Mis à jour à 16h22


La guerre en Afghanistan ne se joue pas toujours en première ligne


La guerre en Afghanistan ne se joue pas toujours en première ligne, mais souvent dans des salles de réunion mal aérées et de petits villages où les Afghans commencent à peine à croire en un avenir meilleur.

Le commandant de la Force opérationnelle à Kandahar, le brigadier-général Jonathan Vance, souhaite que les Canadiens comprennent que les Forces canadiennes ne tiennent pas nécessairement à abatttre des talibans, mais plutôt à ce que la population afghane puisse avoir la satisfaction d'un gouvernement à l'écoute.

A ses yeux, la solution aux problèmes de l'Afghanistan n'est pas militaire. L'armée peut mettre en place les bonnes conditions, mais en fin de compte, la population afghane déterminera ce qu'il adviendra de son pays, croit-il.

«Nous ne nous attendons pas à ce que la population prenne les armes et se comporte en soldats, a-t-il dit. Mais l'insurrection n'a plus de sens dès lors que les gens s'y opposent.»

M. Vance est sur le point de compléter un deuxième mandat à la tête des Forces canadiennes à Kandahar. Ces prochaines semaines, il passera le flambeau à des dirigeants auxquels il reviendra de mettre un terme à la mission de combat des Canadiens, en juillet prochain.

Son cadeau d'adieu aura été de mettre en branle une opération militaire visant à sécuriser le bastion taliban du district de Panjwaii, où le Canada a perdu de nombreux soldats en quatre années de combats.

Le brigadier-général Vance aimerait que le Canada soit en mesure de quitter l'Afghanistan, l'an prochain, en laissant le secteur de Panjwaii dans un état similaire à celui du district voisin de Dand, où il a appliqué une stratégie visant à affaiblir les insurgés, au début de l'an dernier.

«Quand on pense à la situation dans laquelle se trouvait Dand il y a 18 mois. Les gens n'avaient pas de voix au chapitre, le secteur était en proie aux divisions tribales et par conséquent, fragile face à l'insurrection», a-t-il dit.

«Non seulement le gouvernement était incapable d'agir en raison de la question de la sécurité, il ne disposait en plus d'aucune ressource. La situation a beaucoup changé.»


http://www.cyberpresse.ca/dossiers/le-canada-en-afghanistan/201009/05/01-4312885-la-guerre-en-afghanistan-ne-se-joue-pas-toujours-en-premiere-ligne.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_le-canada-en-afghanistan_77163_section_POS1
 
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