• Thanks for stopping by. Logging in to a registered account will remove all generic ads. Please reach out with any questions or concerns.

Pyongyang rompt ses relations avec Séoul - AFP

Agence France-Presse
Séoul
Publié le 03 août 2010 à 22h56 | Mis à jour le 03 août 2010 à 23h00


Déploiement de missiles nord-coréens près de la frontière


La Corée du Nord a déployé des missiles sol-air de longue portée près de la frontière avec la Corée du Sud, a rapporté mercredi le quotidien Chosun Ilbo, citant une source militaire sud-coréenne.

Selon le quotidien sud-coréen, plusieurs missiles SA-5 ont été déplacés depuis la province de Hwanghae, dans le sud-ouest du pays, vers la frontière où ils représentent un danger potentiel pour les avions sud-coréens.

Ces missiles ont été repositionnés en mars après le naufrage d'un navire de guerre sud-coréen, coulé en mer jaune par une torpille nord-coréenne. 46 marins sud-coréens avaient péri.

Un porte-parole de l'armée sud-coréenne a refusé de commenter ces informations.

Selon la source militaire citée par le Chosun Ilbo, les missiles déployés à la frontière sont destinés à empêcher l'aviation sud-coréenne de lancer des frappes contre des cibles stratégiques du Nord.

L'armée nord-coréenne aurait acheter quelque 350 missiles SA-5, d'une portée de 250 km, et une Vingtaine de plateformes de lancement à l'Union soviétique à la fin des années 80.

Le torpillage de la corvette Cheonan, le 26 mars, attribué à Pyongyang, a ravivé les tensions dans la péninsule, alors que la Corée du Nord a claqué la porte depuis plus d'un an des discussions entre six pays visant à la convaincre de renoncer à ses ambitions nucléaires.

Le régime communiste, soutenu par la Chine, a toujours nié avoir torpillé le navire.

Les États-Unis et la Corée du Sud mènent actuellement des manoeuvres conjointes visant à mettre en garde la Corée du Nord. Ces exercices ont été condamnés par le régime nord-coréen qui a menacé de riposter par une «puissante dissuasion nucléaire».


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/03/01-4303628-deploiement-de-missiles-nord-coreens-pres-de-la-frontiere.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS3
 
Agence France-Presse
Séoul
Publié le 15 août 2010 à 10h52 | Mis à jour le 15 août 2010 à 11h06


Pyongyang et Séoul se mettent en garde mutuellement


La Corée du Nord a promis dimanche d'infliger «la plus sévère punition» à la Corée du Sud à propos des manoeuvres militaires prévues avec les Etats-Unis alors que le président sud-coréen Lee Myung-Bak a appelé Pyongyang à cesser ses provocations.

Cet échange d'avertissements intervient à la veille du début de manoeuvres militaires conjointes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis baptisées «Ulchi Freedom Guardian» qui doivent durer dix jours.

L'armée et le peuple du Nord «porteront un coup sans pitié» pour répondre à ces manoeuvres «comme ils l'ont déjà décidé et l'ont déclaré dans le pays et à l'étranger», a lancé un porte-parole de la direction de l'armée nord-coréenne dans un communiqué publié par les médias officiels.

«La riposte militaire (de Pyongyang) sera la plus sévère punition jamais infligée à quiconque dans le monde», a-t-il ajouté.

Environ 30.000 soldats américains participeront aux manoeuvres, selon un porte-parole militaire américain. D'autres soldats américains stationnés aux Etats-Unis y participeront via des réseaux informatiques.

56.000 soldats sud-coréens seront mobilisés pour les manoeuvres, selon un porte-parole du ministère de la Défense.

Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a averti dimanche qu'il ne tolèrerait aucune provocation militaire de la Corée du Nord.

«Le Nord ne doit jamais s'aventurer à une autre provocation et nous ne la tolèrerons pas s'ils (les Nord-Coréens) recommencent», a déclaré le président Lee dans un discours prononcé à l'occasion de la libération en 1945 du joug colonial japonais.

«Il est temps pour Pyongyang de regarder la réalité en face et d'opérer un changement courageux», a ajouté M. Lee qui a proposé un «nouveau paradigme» dans les relations bilatérales.

Dans un message publié sur un site militaire américain, le général Walter Sharp, commandant en chef des 28.500 soldats américains stationnés dans le sud, a qualifié les manoeuvres avec la Corée du Sud «d'un des plus grands exercices communs de théâtre jamais effectués dans le monde».

Un exercice de sécurité séparé, avec des responsables gouvernementaux sud-coréens et des soldats, aura lieu dans la même période, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.

Les manoeuvres Ulchi Freedom Guardian font partie d'une série d'exercices préparés par le Sud - seul ou avec les Américains - après le torpillage d'un navire de guerre sud-coréen en mars.

Séoul et Washington, s'appuyant sur une enquête internationale, accusent la Corée du Nord d'avoir torpillé le 26 mars la corvette sud-coréenne Cheonan, dont le naufrage a tué 46 marins, ce que Pyongyang a catégoriquement démenti.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/15/01-4306676-pyongyang-et-seoul-se-mettent-en-garde-mutuellement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS1
 
Agence France-Presse
Publié le 18 août 2010 à 14h59 | Mis à jour à 15h02


Nouvelles manoeuvres militaires Corée du Sud-É-U

Les armées américaine et sud-coréenne effectueront début septembre des manoeuvres conjointes de lutte anti-sous-marine et destinées à «envoyer un message clair» à la Corée du Nord, a indiqué le Pentagone mercredi.

Ces exercices «de nature défensive» auront lieu «dans les eaux internationales, à l'ouest de la péninsule coréenne, et commenceront au début du mois prochain», a expliqué Bryan Whitman, un porte-parole du département américain de la Défense.

Ces manoeuvres visent à «améliorer la préparation et l'efficacité des forces américaines et sud-coréennes en cas d'attaque sous-marine», a-t-il ajouté.

Mais ces exercices ont surtout pour but d'«envoyer un message clair à la Corée du Nord: les États-Unis sont décidés à défendre la République de Corée (la Corée du Sud, ndlr). Notre engagement est sans équivoque», a encore dit M. Whitman.

Il a assuré que la Chine voisine ne devait en aucun cas voir ces manoeuvres comme une menace.

L'exercice, dont la durée n'a pas été précisée, fait partie d'une série de manoeuvres lancées par Séoul - seul ou conjointement avec les États-Unis - dans la foulée du naufrage du Cheonan, une de ses corvettes en mars, attribuée par une commission d'enquête internationale à une torpille nord-coréenne.

«Le but de ces exercices est de dissuader la Corée du Nord de conduire de nouvelles offensives déstabilisatrices, comme celle contre le Cheonan», a-t-il martelé.

Lundi, la Corée du Sud et les États-Unis ont ainsi lancé une nouvelle série de manoeuvres conjointes impliquant 56 000 soldats sud-coréens et 30 000 américains.

Le régime de Pyongyang, qui a catégoriquement démenti être impliqué dans le naufrage du Cheonan, a vivement dénoncé ces manoeuvres et a promis dimanche d'infliger «la plus sévère punition jamais infligée à quiconque dans le monde» aux États-Unis et à la Corée du Sud, promettant que son armée et son peuple leur porteraient «un coup sans pitié» pour répondre aux manoeuvres.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/18/01-4307682-nouvelles-manoeuvres-militaires-coree-du-sud-e-u.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS1
 
Mathieu Perreault
La Presse
Publié le 19 août 2010 à 07h12 | Mis à jour à 11h39


La Corée du Nord sur Twitter


173462-gouvernement-kim-jong-compte-utiliser.jpg



La Corée du Nord est le purgatoire de l'internet, ses 23 millions d'habitants devant se contenter d'une poignée de connexions à la Toile. Un directeur d'usine a même été exécuté en 2007 parce qu'il avait fait des appels internationaux non autorisés. Mais cela n'empêche pas le royaume ermite de souscrire aux dernières tendances des communications sociales. Le Parti communiste nord-coréen vient d'ouvrir des comptes Twitter et YouTube.

«C'est visiblement destiné à une clientèle externe, aux Sud-Coréens en particulier», explique Marcus Noland, économiste de l'institut Peterson à Washington, qui a publié en 2008 une analyse du secteur nord-coréen des télécommunications.

«Ça ne signifie pas que l'internet progresse dans le pays. Au contraire, le réseau semble de plus en plus étroitement supervisé. Les quelques tentatives d'ouverture de la dernière décennie sont définitivement révolues.»

Pour le moment, le site Twitter et les vidéos sur YouTube (Uriminzokkiri, une variation sur le slogan «Notre peuple») ne sont qu'en coréen. On trouve sur YouTube une vidéo de propagande - une histoire ferroviaire édifiante au style suranné -, un documentaire sur l'entretien des trains, un bulletin d'information où on ne voit que le présentateur et deux reportages au montage vaguement occidental, ton de voix dramatique à l'appui.

Les télécommunications en Corée du Nord sont presque à l'âge de pierre, selon M. Noland. Dans son rapport de 2008, il a indiqué que des centres importants comme des usines de production d'électricité utilisaient encore, en 2005, des téléphones à cadran.

Les autorités avaient donné dans les années 90 un contrat à une firme française pour la production de matériel de connexion plus moderne, qui aurait éventuellement été produit en Corée du Nord. Mais après avoir fixé en 2003 un objectif ambitieux - que toutes les résidences du pays aient le téléphone avant 2008 -, des craintes d'espionnage ont mené au resserrement des autorisations. C'est dans ce cadre qu'un dirigeant d'usine a été exécuté en 2007 pour avoir fait des appels internationaux non autorisés.

Le pays n'a que 1,1 million de lignes de téléphone, le plus bas taux du monde. Seule lueur d'espoir, une société égyptienne, Orascom, a reçu en 2008 le mandat de mettre sur pied un réseau de téléphones cellulaires. «Il y a déjà eu une tentative du même genre, et les téléphones ont été confisqués au bout de quelques années», note M. Noland.

L'automne dernier, le magazine Time a néanmoins rapporté qu'une guide touristique à Pyongyang avait exhibé un portable, qui lui aurait été offert par son fiancé.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/19/01-4307802-la-coree-du-nord-sur-twitter.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS4
 
Agence France-Presse
Publié le 19 août 2010 à 11h38 | Mis à jour à 11h41


La Corée du Sud bloque le Twitter de la Corée du Nord


184269-soldat-nord-coreen-garde-vous.jpg



La Corée du Sud a bloqué l'accès depuis son territoire au tout nouveau compte Twitter de la Corée du Nord, estimant que les messages contenaient «des informations illégales» en matière de sécurité, ont expliqué les autorités de Séoul jeudi.

La Corée du Nord a annoncé la semaine dernière l'ouverture d'un compte de microblogging Twitter et d'une chaîne de vidéo YouTube pour diffuser ses attaques contre le Sud et les États-Unis. Plus de 8 500 personnes se sont abonnées au compte Twitter de Pyongyang bien qu'il n'y ait eu qu'une trentaine de messages dont les liens renvoient vers des articles rendant hommage au dirigeant Kim Jong Il et critiquant les exercices militaires communs de Séoul et de Washington. Plus de 130 vidéos ont en revanche été mises en ligne sur la chaîne YouTube.

En Corée du Nord même, l'accès à Internet est bloqué pour la quasi-totalité des 24 millions d'habitants, seule l'élite étant autorisée à se connecter au réseau mondial, mais le régime paraît réellement intéressé par la technologie de l'information.

Le Nord et le Sud sont toujours techniquement en guerre, aucun accord de paix n'ayant été signé après l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée de 1950-53.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/19/01-4307957-la-coree-du-sud-bloque-le-twitter-de-la-coree-du-nord.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS2
 
Associated Press
Washington
Publié le 30 août 2010 à 16h39 | Mis à jour à 16h47


Washington étend les sanctions contre la Corée du Nord


L'administration Obama a renforcé lundi les sanctions américaines à l'encontre de la Corée du Nord en gelant les avoirs de personnes, entreprises et organismes qui seraient liés au programme nucléaire de Pyongyang.

Le Bureau 39, qui gérerait des activités illicites pour soutenir le programme nucléaire nord-coréen, est notamment visé par les nouvelles sanctions. Dans un rapport publié cette année, l'Institut des études stratégiques de l'US Army War College affirme que cet organisme nord-coréen est impliqué dans la production et distribution de drogues illégales, la contrefaçon de dollars et la production et distribution de cigarettes contrefaites.

En annonçant les nouvelles mesures, le département du Trésor a précisé que le président Barack Obama avait pris un décret autorisant des sanctions contre quatre Nord-Coréens, trois entreprises nord-coréennes et cinq organismes gouvernementaux nord-coréens. Le décret est entré en vigueur lundi. Deux des personnes visées sont liées au Bureau général de l'énergie atomique nord-coréen.

La secrétaire d'État Hillary Clinton avait annoncé lors d'une visite à Séoul en juillet l'intention de l'administration américaine de renforcer les sanctions contre Pyongyang.

La Corée du Nord, qui a procédé à un essai nucléaire en 2006, aurait assez de plutonium à usage militaire pour fabriquer au moins une demi-douzaine de bombes atomiques. Cinq pays -Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon et Russie- tentent depuis des années de négocier avec le régime communiste de Pyongyang le démantèlement de son programme nucléaire en échange d'aide et d'autres concessions.

Pyongyang a abandonné les pourparlers l'an dernier après que le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné un essai de missile à longue portée nord-coréen. Dans les semaines qui ont suivi, la Corée du Nord a procédé à un deuxième essai nucléaire.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201008/30/01-4311087-washington-etend-les-sanctions-contre-la-coree-du-nord.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS1
 
Agence France-Presse
Séoul
Publié le 13 septembre 2010 à 11h55 | Mis à jour le 13 septembre 2010 à 16h57


Le dialogue reprend entre les deux Corées


Les deux Corées reprendront cette semaine les négociations en vue de la réunion de familles séparées depuis la guerre de 1950-1953, signe supplémentaire d'un apaisement des tensions entre les deux voisins, a indiqué lundi le ministère de l'Unification.

Des responsables de la Croix-Rouge des deux pays se retrouveront vendredi sur le site industriel de Kaesong, juste au nord de la frontière, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère.

La Corée du Nord avait proposé samedi la reprise de ce programme, tandis que son voisin du sud évoquait lundi matin la date de vendredi pour une éventuelle tenue de négociations.

Ces annonces sont un signe supplémentaire de détente entre les deux voisins après plusieurs mois de tensions provoquées par le torpillage en mars d'une corvette sud-coréenne, attribué à la Corée du Nord.

Lundi matin, la Croix-Rouge sud-coréenne a annoncé une aide de 10 milliards de wons (6,7 millions d'euros) à la Corée du Nord, durement touchée en août par des inondations. L'aide consiste principalement en riz, rations alimentaires et ciments.

La semaine dernière, Pyongyang a libéré un bateau de pêche sud-coréen capturé début août en mer du Japon pour pêche illégale et demandé simultanément, selon Séoul, une aide en nourriture et matériaux de construction.

La Corée du Nord souffre régulièrement de graves pénuries alimentaires.

Le programme humanitaire de retrouvailles entre les membres de familles séparées par la guerre de Corée avait repris en septembre 2009, après deux ans d'interruption, permettant à quelques dizaines de Sud-Coréens de retrouver des parents qu'ils n'avaient pas revus depuis 60 ans. Il a été depuis à nouveau interrompu.

Les deux Corées sont toujours théoriquement en guerre, en l'absence de traité de paix signé après la fin des hostilités en 1953.

Depuis 2000, plus de 16 000 Coréens ont pris part à ces réunions de familles, et 3 200 autres par vidéo interposée.

Selon les estimations, plusieurs dizaines de milliers de personnes âgées en Corée du Sud ont encore des parents vivant au Nord mais, chaque année, quelque 4 000 meurent avant d'avoir pu revoir les membres de leur famille.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201009/10/01-4314606-le-dialogue-reprend-entre-les-deux-corees.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS4
 
Agence France-Presse
Tokyo
Publié le 04 janvier 2011 à 09h06


Le Japon prêt à un dialogue direct avec la Corée du Nord


Le Japon est prêt à ouvrir «un dialogue direct» avec la Corée du Nord, qui constituera l'un des «thèmes majeurs» de cette nouvelle année, a déclaré mardi le ministre japonais des Affaires étrangères, Seiji Maehara.
«Nous n'avons pas de relations diplomatiques (...) mais il est important de créer un environnement qui nous permettra d'avoir des discussions directes entre les deux pays», a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

«Nous ne devrions pas traiter la question nord-coréenne uniquement dans des réunions multilatérales ou lors des négociations à six, en comptant sur d'autres pays», a poursuivi M. Maehara.

Jusqu'à présent, le Japon préférait participer à des discussions multilatérales, comme les négociations à six - les deux Corées, Chine, États-Unis, Japon, Russie - pour contraindre le régime nord-coréen à renoncer à son programme nucléaire en échange d'une aide économique.

Mais l'offre de dialogue présentée par le chef de la diplomatie nippone, qui l'a cité comme «l'un des thèmes majeurs» de l'année 2011, semble répondre à l'attitude conciliatrice adoptée par la presse officielle nord-coréenne à l'occasion du Nouvel An, après une période récente de vive tension dans la péninsule coréenne.

La presse de Pyongyang a appelé à une amélioration des relations entre le Nord et le Sud, et le président sud-coréen, Lee Myung-Bak, a répondu lundi que la porte du dialogue inter-coréen restait «ouverte» et que Séoul était prêt à «renforcer de manière drastique la coopération économique» si Pyongyang faisait preuve de sincérité dans la reprise de leurs relations.

Washington s'est félicité de ce changement de ton par rapport au «langage belliqueux» employé ces dernières semaines.

Stephen Bosworth, l'émissaire américain pour la Corée du Nord, est attendu cette semaine à Séoul, Pékin et Tokyo pour des consultations.


http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201101/04/01-4357054-le-japon-pret-a-un-dialogue-direct-avec-la-coree-du-nord.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_asie-oceanie_290_section_POS4
 
Agence France-Presse
Washington
Publié le 21 janvier 2011 à 10h17 | Mis à jour le 21 janvier 2011 à 17h35


Corée du Nord: Obama fait pression sur Hu Jintao


231769-mise-garde-americaine-exprimee-tout.jpg



Le président Barack Obama a averti son homologue chinois Hu Jintao d'un possible redéploiement de forces américaines en Asie pour contrer toute attaque éventuelle nord-coréenne si Pékin ne faisait pas pression sur Pyongyang, a indiqué vendredi un responsable américain.

M. Obama a dit à M. Hu que les programmes nucléaire et de missiles à longue portée de la Corée du Nord, ainsi que son «attitude guerrière» avaient convaincu Washington que le pays représentait une menace pour le territoire américain, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.

La mise en garde américaine, manifestée par M. Obama à son homologue lors de la visite de ce dernier mardi et mercredi à Washington, a contribué à persuader la Chine d'adopter une ligne plus dure vis-à-vis de la Corée du Nord, selon la même source.

Ce responsable a estimé que la démarche de M. Obama et la réaction chinoise avaient ouvert la voie à une reprise du dialogue entre les deux Corées cette semaine.

La Corée du Sud a accepté jeudi la proposition du Nord d'entamer des pourparlers militaires «de haut niveau» pour apaiser les tensions, mais elle a prévenu une nouvelle fois que le Nord devait admettre sa responsabilité dans deux graves incidents survenus en 2010.

En mars, 46 marins sud-coréens ont péri dans le torpillage de la corvette Cheonan, attribué par une enquête internationale à Pyongyang (qui dément), et fin novembre le Nord a bombardé l'île sud-coréenne de Yeonpyeong, faisant quatre morts.

Lors de sa visite à Washington, le président Hu s'est pour la première fois inquiété, comme les États-Unis, d'une nouvelle usine d'enrichissement d'uranium nord-coréenne.

Vendredi, le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs a affirmé que les secrétaires d'État Hillary Clinton et à la Défense Robert Gates avaient manifesté à la Chine leurs inquiétudes vis-à-vis de la Corée du Nord.

«Sans l'aide de la Chine, principal soutien du gouvernement nord-coréen, M. Obama a dit à M. Hu que les États-Unis seraient contraints de prendre des mesures à long terme, comme redéployer leurs forces, adapter leur politique de défense ou renforcer leurs manoeuvres militaires en Asie du Nord-Est», avait auparavant déclaré au New York Times un haut responsable américain non identifié. Selon lui, «cela a attiré l'attention de la Chine».

Sans confirmer ces propos, M. Gibbs a aussi indiqué vendredi que les États-Unis avaient essayé de transmettre à la Chine leurs profondes inquiétudes quant aux agissements de Pyongyang.

«Nous avons (...) fait en sorte d'exprimer nos inquiétudes quant au comportement agressif de la Corée du Nord, de manière à ce que les Chinois nous aident à traiter certains de ces problèmes», a expliqué M. Gibbs.


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/tensions-entre-les-corees/201101/21/01-4362396-coree-du-nord-obama-fait-pression-sur-hu-jintao.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_etats-unis_286_section_POS3
 
Back
Top