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Une Québécoise devient la première femme juge-avocat général des Forces armées
La nouvelle dirigeante du système de justice militaire du Canada affirme que sa nomination démontre
le sérieux des Forces armées dans l'acceptation et la valorisation des femmes en uniforme.
La Québécoise Geneviève Bernatchez devient la première femme juge-avocat général des Forces armées
canadiennes (FAC), au moment où les hauts dirigeants tentent d'attirer les femmes dans les rangs de l'armée et au sein
de la haute direction.
En entrevue avec La Presse canadienne, elle a affirmé que sa nomination représentait un «moment historique» pour
les femmes militaires, ayant «brisé ce plafond de verre». Selon elle, cela démontre aussi que les dirigeants de l'armée
ne parlent pas en l'air lorsqu'ils disent vouloir changer la culture de l'armée pour l'ouvrir davantage aux femmes.
Un rapport accablant publié en 2015 témoignait du harcèlement et des agressions vécus par certaines femmes en uniforme,
ce qui avait amené le chef d'état-major, Jonathan Vance, à déclarer la fin de l'inconduite sexuelle dans les FAC. Il souhaite
également que les femmes forment 25 pour cent des employés de l'armée d'ici les dix prochaines années et que l'armée
nomme plus de femmes dans les postes de haut rang.
La nomination d'une femme comme juge-avocat général s'inscrit dans cette volonté, a souligné Mme Bernatchez.
«Quand on critique nos institutions, en disant qu'elles parlent, mais n'agissent pas, dans ce cas, les propos sont
suivis par des actes», a-t-elle soutenu. «Et c'est merveilleux.»
Le système de justice militaire se trouve aussi au coeur de sa première révision en profondeur depuis plusieurs dizaines
d'années, en partie en raison de plaintes sur la gestion d'inconduites sexuelles dans les rangs des Forces armées.
Mme Bernatchez, née à Gaspé, estime qu'elle apportera à la justice militaire une approche et une perspective différentes
de celles de ses prédécesseurs masculins. «Être une mère, une fille, une épouse, m'a formé en tant que personne et a
influencé la façon dont je vois les choses», a-t-elle affirmé.
«Ça a certainement influencé la façon dont j'ai affronté les défis pendant ma carrière.» Elle a toutefois ajouté qu'elle
réservait son jugement sur les changements à apporter après la conclusion de l'examen du système de justice militaire
plus tard cet été.
«Le système de justice de l'armée laisse place à l'amélioration», a-t-elle suggéré. «Et je n'ai aucun doute que j'ai une
grande responsabilité pour m'assurer que le système de justice de l'armée soit en phase avec le droit canadien et avec
les attentes des Canadiens.»
La nouvelle dirigeante du système de justice militaire du Canada affirme que sa nomination démontre
le sérieux des Forces armées dans l'acceptation et la valorisation des femmes en uniforme.
La Québécoise Geneviève Bernatchez devient la première femme juge-avocat général des Forces armées
canadiennes (FAC), au moment où les hauts dirigeants tentent d'attirer les femmes dans les rangs de l'armée et au sein
de la haute direction.
En entrevue avec La Presse canadienne, elle a affirmé que sa nomination représentait un «moment historique» pour
les femmes militaires, ayant «brisé ce plafond de verre». Selon elle, cela démontre aussi que les dirigeants de l'armée
ne parlent pas en l'air lorsqu'ils disent vouloir changer la culture de l'armée pour l'ouvrir davantage aux femmes.
Un rapport accablant publié en 2015 témoignait du harcèlement et des agressions vécus par certaines femmes en uniforme,
ce qui avait amené le chef d'état-major, Jonathan Vance, à déclarer la fin de l'inconduite sexuelle dans les FAC. Il souhaite
également que les femmes forment 25 pour cent des employés de l'armée d'ici les dix prochaines années et que l'armée
nomme plus de femmes dans les postes de haut rang.
La nomination d'une femme comme juge-avocat général s'inscrit dans cette volonté, a souligné Mme Bernatchez.
«Quand on critique nos institutions, en disant qu'elles parlent, mais n'agissent pas, dans ce cas, les propos sont
suivis par des actes», a-t-elle soutenu. «Et c'est merveilleux.»
Le système de justice militaire se trouve aussi au coeur de sa première révision en profondeur depuis plusieurs dizaines
d'années, en partie en raison de plaintes sur la gestion d'inconduites sexuelles dans les rangs des Forces armées.
Mme Bernatchez, née à Gaspé, estime qu'elle apportera à la justice militaire une approche et une perspective différentes
de celles de ses prédécesseurs masculins. «Être une mère, une fille, une épouse, m'a formé en tant que personne et a
influencé la façon dont je vois les choses», a-t-elle affirmé.
«Ça a certainement influencé la façon dont j'ai affronté les défis pendant ma carrière.» Elle a toutefois ajouté qu'elle
réservait son jugement sur les changements à apporter après la conclusion de l'examen du système de justice militaire
plus tard cet été.
«Le système de justice de l'armée laisse place à l'amélioration», a-t-elle suggéré. «Et je n'ai aucun doute que j'ai une
grande responsabilité pour m'assurer que le système de justice de l'armée soit en phase avec le droit canadien et avec
les attentes des Canadiens.»