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800 policiers québécois recrutés pour les JO de Vancouver, Rue Frontenac
Environ 800 policiers et policières provenant de différents corps du Québec vont être recrutés
au cours des prochaines semaines afin d’assurer la sécurité lors des Jeux olympiques de
Vancouver en février 2010.
Près de deux cents policiers et policières de Montréal vont être sélectionnés pour
assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Reste à voir s’ils
auront alors remisé leurs pantalons bariolés. Photo Benoît Pelosse.
Les policiers seront placés sous la responsabilité du Groupe intégré de la sécurité Vancouver 2010 (GISV2010),
dirigé par la GRC. Ils seront répartis sur tous les sites de l’évènement international. Certains chanceux vont se
retrouver au pied d’une montagne à Whistler, d’autres à garder l’entrée d’un stationnement à Vancouver.
Le recrutement de ces volontaires commence timidement à travers la province de Québec, selon ce qu’a appris
RueFrontenac.com. Sans tambour ni trompette, même, à tel point que certains interlocuteurs du milieu, entre
autres la Fédération des policiers municipaux du Québec, n’étaient même pas au courant du projet lorsque nous
les avons contactés.
À Montréal, le processus de sélection vient tout juste de commencer. Avis aux intéressés. À Québec, en revanche,
la machine est déjà bien lancée.
Signe que l’engouement est là, près de quatre-vingts policiers se sont déjà présentés à une première séance
d’information, explique en entrevue Jean Beaudoin, président de la Fraternité des policiers de la ville de Québec.
D’autres séances devraient avoir lieu bientôt. Au total, ils ne seront que de 25 à 50 élus en provenance de la
Vieille Capitale à se déplacer à Vancouver. Le Service de police de Montréal prévoit en déléguer 200.
À la Sûreté du Québec, le dossier fait l’objet de discussions préliminaires à l’interne entre la Direction des relations
internationales et du protocole et les responsables des relations de travail, indique Gilles Mitchell, du Service des
communications. «Ce n’est pas la première fois que nous envoyons des effectifs à l’étranger, explique-t-il, mais
nous devons concilier tout cela avec nos obligations contractuelles vis-à-vis des municipalités régionales de comté.»
Chacun garde sa convention
Il reste encore plusieurs points à régler en ce qui a trait aux conditions dans lesquelles ces policiers vont faire leur
travail. Entre autres en ce qui concerne la durée de leur affectation, qui va varier de deux semaines à un mois. En
revanche, il est acquis que tous ces policiers venus des quatre coins de la province vont conserver les conditions de
leurs conventions collectives respectives. Un beau casse-tête à prévoir.
Leurs salaires et frais de transport et d’hébergement seront assumés par GISV2010, a indiqué le gendarme de la GRC
Bertrand Paquet, porte-parole du groupe intégré. «C’est inclus dans le budget de la sécurité», indique-t-il. Au total,
rappelons-le, près de 12 000 policiers venus de tout le pays, militaires et agents de sécurité seront à pied d’oeuvre.
Cette présence massive a évidemment un prix. Les coûts de la sécurité aux Jeux olympiques de Vancouver n’en
finissent pas d’exploser. Les derniers montants avancés récemment avoisinent maintenant le milliard de dollars,
comme l’a révélé récemment The Globe and Mail. Bien loin des 175 M$ estimés au départ par le comité organisateur.
En pantalons bariolés ?
Autre certitude, ces policiers volontaires et obligatoirement bilingues vont travailler sur les différents sites olympiques
avec leur uniforme habituel. «C’est une bonne chose et une fierté pour nous d’aller à Vancouver dans notre uniforme»,
se félicite Jean Beaudoin.
Certains policiers s’amusent déjà à l’idée de voir les policiers de Montréal faire leur travail avec leur casquette rouge et
leur pantalon bariolé, advenant le cas où ils seraient toujours en moyens de pression. Pour une des sources contactées
par RueFrontenac.com, il est évident que la GRC n’acceptera jamais que des policiers se présentent dans un tel
accoutrement. «J’imagine que non», mentionne Bertrand Paquet lorsqu’on lui demande son avis. Disant espérer que
le conflit se règle rapidement, celui-ci considère toutefois que ce ne serait pas vraiment le lieu, ni le moment pour
importer les revendications locales.
En revanche, à Québec, où l’on est aussi en moyens de pression, un arbitre aura tranché d’ici là. Le pantalon de
camouflage aura été relégué au fond d’un placard d’ici le début des Jeux olympiques, prédit Jean Beaudoin.
Autre problème éventuel : quel sera l’impact sur les opérations quotidiennes de la diminution des effectifs dans les
municipalités québécoises concernées? Pour la SQ, cet aspect aura un impact majeur sur le nombre de policiers qui
pourront être «prêtés» au GISV2010.
Bertrand Paquet croit que cela sera «une expérience inoubliable» non seulement pour les policiers québécois
sélectionnés, mais aussi pour leurs employeurs, qui profiteront ensuite de «l’expérience acquise» dans le domaine
des évènements majeurs.
http://www.vancouver2010.com/fr/
Environ 800 policiers et policières provenant de différents corps du Québec vont être recrutés
au cours des prochaines semaines afin d’assurer la sécurité lors des Jeux olympiques de
Vancouver en février 2010.
Près de deux cents policiers et policières de Montréal vont être sélectionnés pour
assurer la sécurité aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010. Reste à voir s’ils
auront alors remisé leurs pantalons bariolés. Photo Benoît Pelosse.
Les policiers seront placés sous la responsabilité du Groupe intégré de la sécurité Vancouver 2010 (GISV2010),
dirigé par la GRC. Ils seront répartis sur tous les sites de l’évènement international. Certains chanceux vont se
retrouver au pied d’une montagne à Whistler, d’autres à garder l’entrée d’un stationnement à Vancouver.
Le recrutement de ces volontaires commence timidement à travers la province de Québec, selon ce qu’a appris
RueFrontenac.com. Sans tambour ni trompette, même, à tel point que certains interlocuteurs du milieu, entre
autres la Fédération des policiers municipaux du Québec, n’étaient même pas au courant du projet lorsque nous
les avons contactés.
À Montréal, le processus de sélection vient tout juste de commencer. Avis aux intéressés. À Québec, en revanche,
la machine est déjà bien lancée.
Signe que l’engouement est là, près de quatre-vingts policiers se sont déjà présentés à une première séance
d’information, explique en entrevue Jean Beaudoin, président de la Fraternité des policiers de la ville de Québec.
D’autres séances devraient avoir lieu bientôt. Au total, ils ne seront que de 25 à 50 élus en provenance de la
Vieille Capitale à se déplacer à Vancouver. Le Service de police de Montréal prévoit en déléguer 200.
À la Sûreté du Québec, le dossier fait l’objet de discussions préliminaires à l’interne entre la Direction des relations
internationales et du protocole et les responsables des relations de travail, indique Gilles Mitchell, du Service des
communications. «Ce n’est pas la première fois que nous envoyons des effectifs à l’étranger, explique-t-il, mais
nous devons concilier tout cela avec nos obligations contractuelles vis-à-vis des municipalités régionales de comté.»
Chacun garde sa convention
Il reste encore plusieurs points à régler en ce qui a trait aux conditions dans lesquelles ces policiers vont faire leur
travail. Entre autres en ce qui concerne la durée de leur affectation, qui va varier de deux semaines à un mois. En
revanche, il est acquis que tous ces policiers venus des quatre coins de la province vont conserver les conditions de
leurs conventions collectives respectives. Un beau casse-tête à prévoir.
Leurs salaires et frais de transport et d’hébergement seront assumés par GISV2010, a indiqué le gendarme de la GRC
Bertrand Paquet, porte-parole du groupe intégré. «C’est inclus dans le budget de la sécurité», indique-t-il. Au total,
rappelons-le, près de 12 000 policiers venus de tout le pays, militaires et agents de sécurité seront à pied d’oeuvre.
Cette présence massive a évidemment un prix. Les coûts de la sécurité aux Jeux olympiques de Vancouver n’en
finissent pas d’exploser. Les derniers montants avancés récemment avoisinent maintenant le milliard de dollars,
comme l’a révélé récemment The Globe and Mail. Bien loin des 175 M$ estimés au départ par le comité organisateur.
En pantalons bariolés ?
Autre certitude, ces policiers volontaires et obligatoirement bilingues vont travailler sur les différents sites olympiques
avec leur uniforme habituel. «C’est une bonne chose et une fierté pour nous d’aller à Vancouver dans notre uniforme»,
se félicite Jean Beaudoin.
Certains policiers s’amusent déjà à l’idée de voir les policiers de Montréal faire leur travail avec leur casquette rouge et
leur pantalon bariolé, advenant le cas où ils seraient toujours en moyens de pression. Pour une des sources contactées
par RueFrontenac.com, il est évident que la GRC n’acceptera jamais que des policiers se présentent dans un tel
accoutrement. «J’imagine que non», mentionne Bertrand Paquet lorsqu’on lui demande son avis. Disant espérer que
le conflit se règle rapidement, celui-ci considère toutefois que ce ne serait pas vraiment le lieu, ni le moment pour
importer les revendications locales.
En revanche, à Québec, où l’on est aussi en moyens de pression, un arbitre aura tranché d’ici là. Le pantalon de
camouflage aura été relégué au fond d’un placard d’ici le début des Jeux olympiques, prédit Jean Beaudoin.
Autre problème éventuel : quel sera l’impact sur les opérations quotidiennes de la diminution des effectifs dans les
municipalités québécoises concernées? Pour la SQ, cet aspect aura un impact majeur sur le nombre de policiers qui
pourront être «prêtés» au GISV2010.
Bertrand Paquet croit que cela sera «une expérience inoubliable» non seulement pour les policiers québécois
sélectionnés, mais aussi pour leurs employeurs, qui profiteront ensuite de «l’expérience acquise» dans le domaine
des évènements majeurs.
http://www.vancouver2010.com/fr/
