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A house of dynamite

Yrys

Army.ca Veteran
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430
Fiction sur Netflix dès le 24 octobre
Critiques
A House of Dynamite Extrêmement tendu et diablement efficace (mais ils ne savent pas d' où vient le missile! 😅?)

Première femme à avoir obtenu l’Oscar de la meilleure réalisation pour The Hurt Locker, aussi Oscar du meilleur film en 2009, Kathryn Bigelow boucle grâce à A House of Dynamite une trilogie militaire dont le deuxième acte était Zero Dark Thirty (2012), sur la traque d’Oussama ben Laden.

Marc Cassivi, La Presse

La cinéaste s’intéresse encore une fois à l’armée américaine, dans le branle-bas de combat alors qu’un missile nucléaire se dirige vers les États-Unis. On ne sait pas d’où il provient – de la Russie ? De la Corée du Nord ? –, mais il menace d’anéantir une ville de la taille de Chicago.

Dans ce long métrage divisé en trois chapitres, Kathryn Bigelow met en scène la même séquence d’environ 20 minutes, du point de vue de différents personnages : ce sont des employés de la Maison-Blanche, des dirigeants du Pentagone, des soldats sur le terrain ou encore le président lui-même, incarné par Idris Elba.

Anthony Ramos dans A House of Dynamite

La fin de la guerre froide, rappelle d’emblée A House of Dynamite, devait sonner la fin de l’escalade nucléaire et la mise en œuvre d’accords de non-prolifération nucléaire. Ce n’est pas tout à fait ce qui est arrivé. La planète continue d’accumuler des armes qui pourraient la détruire en un rien de temps. Il suffit d’une étincelle pour tout faire sauter…

Scénarisé par Noah Oppenheim (Jackie), un ancien journaliste et président de NBC News qui a couvert la politique américaine et différents conflits armés pendant des années, A House of Dynamite, a une facture ultraréaliste terrifiante. En préparation de son scénario, Oppenheim a interviewé des personnes haut placées de la CIA, du Pentagone et de la Maison-Blanche.

Que faire devant une telle menace ? A House of Dynamite a recréé non seulement les décors à l’identique, mais la mise en œuvre de différents protocoles par toutes les couches de l’état-major américain. De la mère d’un jeune garçon fiévreux (Rebecca Ferguson) qui dirige la Situation Room de la Maison-Blanche à l’équipe de militaires en Alaska, chargée d’intercepter le missile. « C’est comme intercepter une balle de fusil avec une autre balle de fusil », explique un stratège.

Le chef des armées qu’incarne Idris Elba doit décider, pendant que les États-Unis sont attaqués, lequel des deux camps de conseillers il devrait écouter : les militaires, qui privilégient une frappe préventive chez les ennemis potentiels, même si l’on ne connaît pas la source du missile envoyé ; ou les stratèges politiques, qui préfèrent la voie diplomatique et craignent de provoquer une escalade catastrophique.

A House of Dynamite est extrêmement tendu, du début jusqu’à la fin, que la cinéaste a voulu ouverte, afin de laisser à chaque spectateur le soin de réfléchir à la décision qu’il prendrait dans de telles circonstances. Agir ou patienter ? Un choix cornélien pour un film diablement efficace.

En salle. Sur Netflix dès le 24 octobre.


A House of Dynamite, Drame
Kathryn Bigelow
Avec Idris Elba, Rebecca Ferguson
1 h 52. 7,5/10

© La Presse Inc. Tous droits réservés.
 
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