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Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2007/01/02/014-ki-moon-ambigue.shtml
Dure première journée au bureau pour Ban Ki-moon, nouveau secrétaire général des Nations unies.
Celui-ci a causé un début de controverse en refusant de condamner l'exécution de Saddam Hussein, alors que l'ONU est traditionnellement opposée à la peine de mort.
En arrivant au siège new-yorkais de l'ONU, M. Ban a évité de répondre par oui ou non à un journaliste qui lui demandait si l'exécution de Saddam Hussein, samedi, était appropriée.
Répondant de façon ambiguë, M. Ban s'est contenté de rappeler que Saddam Hussein avait commis « des crimes odieux et des atrocités innommables contre le peuple irakien. » Il a affirmé que la question de la peine de mort était du ressort des États membres, et dit espérer que ceux-ci respectent « tous les aspects du droit international. »
Tout juste après la pendaison de Saddam Hussein, samedi, le représentant spécial de l'ONU en Irak, le Pakistanais Ashraf Qazi, avait pourtant déclaré que les Nations unies demeuraient opposées à la peine capitale. M. Qazi avait alors évoqué la préséance « du principe du respect du droit à la vie même dans les cas de crimes de guerre, contre l'humanité ou de génocide ».
Interrogée à ce sujet lors de son premier point de presse, la porte-parole de M. Ban a assuré que les propos de l'ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères ne reflétaient pas un changement de position de l'ONU sur la peine de mort. « L'ONU est contre la peine capitale », a-t-elle affirmé, ajoutant que M. Ban a simplement voulu « laisser aux États membres le soin de décider de leurs propres lois » en la matière.
Pressée de questions, la porte-parole a finalement promis de demander des clarifications au secrétariat de l'ONU sur ces propos.
Le Soudan au coeur des préoccupations
Lors de ce point de presse, le nouveau secrétaire général a établi les priorités de son mandat, qui doit durer cinq ans. Il a affirmé qu'il accordera une attention particulière à la province du Darfour, au Soudan, en proie à une guerre civile depuis trois ans.
« La situation de crise au Darfour est placée très haut dans mon programme de travail, au même titre que le Proche-Orient, l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord », a-t-il dit, ajoutant que ces défis devaient être affrontés collectivement. « Personne, pas même le secrétaire général de l'ONU, ne peut y faire face seul et aucun pays non plus, même le plus puissant », a ajouté M. Ban, faisant allusion à la décision de Washington de passer outre la volonté de l'ONU pour envahir l'Irak en 2003.
M. Ban doit rencontrer, mercredi, le représentant spécial de l'ONU au Soudan.
Dure première journée au bureau pour Ban Ki-moon, nouveau secrétaire général des Nations unies.
Celui-ci a causé un début de controverse en refusant de condamner l'exécution de Saddam Hussein, alors que l'ONU est traditionnellement opposée à la peine de mort.
En arrivant au siège new-yorkais de l'ONU, M. Ban a évité de répondre par oui ou non à un journaliste qui lui demandait si l'exécution de Saddam Hussein, samedi, était appropriée.
Répondant de façon ambiguë, M. Ban s'est contenté de rappeler que Saddam Hussein avait commis « des crimes odieux et des atrocités innommables contre le peuple irakien. » Il a affirmé que la question de la peine de mort était du ressort des États membres, et dit espérer que ceux-ci respectent « tous les aspects du droit international. »
Tout juste après la pendaison de Saddam Hussein, samedi, le représentant spécial de l'ONU en Irak, le Pakistanais Ashraf Qazi, avait pourtant déclaré que les Nations unies demeuraient opposées à la peine capitale. M. Qazi avait alors évoqué la préséance « du principe du respect du droit à la vie même dans les cas de crimes de guerre, contre l'humanité ou de génocide ».
Interrogée à ce sujet lors de son premier point de presse, la porte-parole de M. Ban a assuré que les propos de l'ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères ne reflétaient pas un changement de position de l'ONU sur la peine de mort. « L'ONU est contre la peine capitale », a-t-elle affirmé, ajoutant que M. Ban a simplement voulu « laisser aux États membres le soin de décider de leurs propres lois » en la matière.
Pressée de questions, la porte-parole a finalement promis de demander des clarifications au secrétariat de l'ONU sur ces propos.
Le Soudan au coeur des préoccupations
Lors de ce point de presse, le nouveau secrétaire général a établi les priorités de son mandat, qui doit durer cinq ans. Il a affirmé qu'il accordera une attention particulière à la province du Darfour, au Soudan, en proie à une guerre civile depuis trois ans.
« La situation de crise au Darfour est placée très haut dans mon programme de travail, au même titre que le Proche-Orient, l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord », a-t-il dit, ajoutant que ces défis devaient être affrontés collectivement. « Personne, pas même le secrétaire général de l'ONU, ne peut y faire face seul et aucun pays non plus, même le plus puissant », a ajouté M. Ban, faisant allusion à la décision de Washington de passer outre la volonté de l'ONU pour envahir l'Irak en 2003.
M. Ban doit rencontrer, mercredi, le représentant spécial de l'ONU au Soudan.