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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2008/11/28/001-coalition-emissaires-discussio.shtml
Le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique ont mandaté l'ex-chef du NPD
Ed Broadbent et l'ex-premier ministre Jean Chrétien pour discuter de la possibilité de former
une coalition.
Radio-Canada a appris que les deux « émissaires » ont eu plusieurs rencontres depuis jeudi
afin d'étudier et éventuellement de planifier l'union en Chambre de leur parti respectif pour
gouverner le pays advenant le renversement du gouvernement conservateur lors du vote de
confiance de lundi.
Ces développements surviennent au lendemain de la présentation d'un énoncé économique
controversé du ministre conservateur des Finances Jim Flaherty. Jeudi, tous les partis d'opposition
se sont levés à la Chambre des communes pour dénoncer avec force les mesures annoncées par
le gouvernement de Stephen Harper de réduire les dépenses de l'État en cette période de crise
économique.
D'un avis commun, le PLC, le NPD et le Bloc québécois ont dénoncé l'absence de mesures concrètes
du gouvernement Harper pour stimuler l'économie nationale. Les partis d'oppositions se sont également
élevés contre une série de mesures jugées « idéologiques » que le gouvernement a incluses dans son énoncé.
Le gouvernement Harper revoit ses plans
Vendredi matin, au bureau du premier ministre Harper, on laissait entendre que seule la mesure
modifiant les règles du Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sera incluse dans l'avis de
motion de voies et moyens. Les autres mesures qui prévoient notamment l'élimination de la
subvention de 1,95 $ par vote reçu que les contribuables versent aux politiciens et à leurs partis
ainsi que l'élimination du droit de grève pour des motifs liés aux salaires ne seront pas incluses
dans cette motion. Malgré ce revirement, des libéraux et néo-démocrates entendent voter contre,
lundi.
Élections ou coalition
Si le gouvernement minoritaire conservateur devait être battu lundi soir, lors du vote de la Chambre,
deux scénarios sont envisageables soit la dissolution de la Chambre des communes et le déclenchement
de nouvelles élections ou encore la formation d'une coalition pour gouverner le pays jusqu'aux prochaines
élections.
Qui dirigera le PLC en cas de coalition?
Or, l'un des obstacles à la formation de cette éventuelle coalition est la course à la direction du Parti libéral
en cours. Selon des sources, ni les néo-démocrates ni les libéraux ne semblent prêts à voir Stéphane Dion
diriger le pays dans un éventuel gouvernement de coalition. Les libéraux devront par conséquent trouver rapidement une solution pour assurer la succession de leur chef sortant. Le caucus libéral se serait d'ailleurs réuni jeudi soir pour discuter de qui entre les candidats Bob Rae ou Michael Ignatieff dirigera
le parti en cas de renversement du gouvernement conservateur lundi.
Quelqu'un a envie de former un groupe contre les élections précoces ?
Le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique ont mandaté l'ex-chef du NPD
Ed Broadbent et l'ex-premier ministre Jean Chrétien pour discuter de la possibilité de former
une coalition.
Radio-Canada a appris que les deux « émissaires » ont eu plusieurs rencontres depuis jeudi
afin d'étudier et éventuellement de planifier l'union en Chambre de leur parti respectif pour
gouverner le pays advenant le renversement du gouvernement conservateur lors du vote de
confiance de lundi.
Ces développements surviennent au lendemain de la présentation d'un énoncé économique
controversé du ministre conservateur des Finances Jim Flaherty. Jeudi, tous les partis d'opposition
se sont levés à la Chambre des communes pour dénoncer avec force les mesures annoncées par
le gouvernement de Stephen Harper de réduire les dépenses de l'État en cette période de crise
économique.
D'un avis commun, le PLC, le NPD et le Bloc québécois ont dénoncé l'absence de mesures concrètes
du gouvernement Harper pour stimuler l'économie nationale. Les partis d'oppositions se sont également
élevés contre une série de mesures jugées « idéologiques » que le gouvernement a incluses dans son énoncé.
Le gouvernement Harper revoit ses plans
Vendredi matin, au bureau du premier ministre Harper, on laissait entendre que seule la mesure
modifiant les règles du Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) sera incluse dans l'avis de
motion de voies et moyens. Les autres mesures qui prévoient notamment l'élimination de la
subvention de 1,95 $ par vote reçu que les contribuables versent aux politiciens et à leurs partis
ainsi que l'élimination du droit de grève pour des motifs liés aux salaires ne seront pas incluses
dans cette motion. Malgré ce revirement, des libéraux et néo-démocrates entendent voter contre,
lundi.
Élections ou coalition
Si le gouvernement minoritaire conservateur devait être battu lundi soir, lors du vote de la Chambre,
deux scénarios sont envisageables soit la dissolution de la Chambre des communes et le déclenchement
de nouvelles élections ou encore la formation d'une coalition pour gouverner le pays jusqu'aux prochaines
élections.
Qui dirigera le PLC en cas de coalition?
Or, l'un des obstacles à la formation de cette éventuelle coalition est la course à la direction du Parti libéral
en cours. Selon des sources, ni les néo-démocrates ni les libéraux ne semblent prêts à voir Stéphane Dion
diriger le pays dans un éventuel gouvernement de coalition. Les libéraux devront par conséquent trouver rapidement une solution pour assurer la succession de leur chef sortant. Le caucus libéral se serait d'ailleurs réuni jeudi soir pour discuter de qui entre les candidats Bob Rae ou Michael Ignatieff dirigera
le parti en cas de renversement du gouvernement conservateur lundi.
Quelqu'un a envie de former un groupe contre les élections précoces ?