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Forces canadiennes : Blessures profondes (RC)

Yrys

Army.ca Veteran
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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2007/07/02/003-etude-soldats-psy.shtml

Ils sont entraînés pour tous les terrains, toutes les missions. Pourtant, les soldats canadiens reviennent parfois avec des séquelles dont on commence à peine à parler: des troubles mentaux.

Photo de militaires canadiens pendant l'opération Méduse à la page web

Le sujet est longtemps resté tabou dans l'armée, que ce soit entre collègues ou avec ses supérieurs. Or, une vaste étude canadienne dresse pour la première fois un portrait de la santé mentale d'une armée habituée, jusqu'ici, à des missions de paix.

Le professeur Jitender Sareen, chercheur au département de psychiatrie de l'Université du Manitoba, a analysé les données d'une vaste enquête sur la santé mentale des militaires canadiens menée en 2002 par Statistique Canada.Son étude, publiée dans l'édition de juillet 2007 du Journal of the American Medical Association, conclut que pour la santé mentale, le danger réside dans ce à quoi un soldat est confronté.Des quelque 8400 soldats qui ont participé à l'étude, 6,9 % présentent des signes de dépression majeure, 4,8 % ont une dépendance à l'alcool et 2,3 % ont des symptômes semblables au syndrome de stress post-traumatique.

Chez les soldats qui ont été témoins d'atrocités, le taux de dépression majeure passe à 12,6 %, le taux d'alcoolisme se maintient à 4,7 %, mais le nombre de ceux atteints du syndrome de stress post-traumatique quadruple, passant à 10 %. Par ailleurs, la majorité des répondants qui ont dit avoir besoin d'aide psychologique ont décidé de ne pas y recourir, notamment par crainte d'avoir l'air faible, par manque de confiance envers le système de santé militaire, ou encore parce qu'ils ne savaient pas où aller chercher de l'aide.

Pour le sénateur et général à la retraite Roméo Dallaire, depuis cinq ans, les Forces canadiennes sont mieux préparées à faire face à ce type de problèmes. Il explique que des psychiatres et des psychologues sont envoyés sur le terrain, que les militaires font l'objet d'un entraînement plus développé et d'un suivi plus serré.

De son côté, l'étude conclut en soulignant l'importance d'améliorer les services aux militaires et de mettre en place un programme destiné à mieux informer ceux qui sont aux prises avec des troubles émotifs ou qui réclament de l'aide.
 
Est-ce le prix d'une mission de maintien de la paix?
 
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