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G20 - Harper plaide pour la prudence fiscale - Radio Canada

Alea

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Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca
Mis à jour le: 17 mai 2010 10:33


G20 - Harper plaide pour la prudence fiscale

Lors d'une rencontre bien orchestrée avec des étudiants qui participeront au sommet des jeunes du G8 et du G20, Stephen Harper invite les dirigeants du G20 à s'attaquer au plus vite à l'endettement des finances publiques.

À quelques semaines des sommets du G8 et du G20, qui se tiendront en Ontario, le premier ministre Stephen Harper invite ses homologues à s'attaquer au plus vite à l'endettement des finances publiques.

C'était d'ailleurs le thème central d'une rencontre qu'il a eu, lundi, avec un groupe d'étudiants canadiens qui participeront au sommet des jeunes du G8 et du G20.

Stephen Harper a exposé sa vision des suites à donner à la crise économique mondiale, présentant aux jeunes délégués une lettre adressée aux dirigeants du G20.

Il a brandi le spectre du laisser-aller : la crise qui secoue l'euro et la panique des marchés européens sont, selon lui, symptomatiques de la fragilité de l'économie mondiale alors que les pays de la planète se sont lourdement endettés pour se sortir de la crise. Il y voit la preuve que les gouvernements doivent rapidement élaborer des plans crédibles de retour à l'équilibre.

La Grèce en tête

La Grèce traverse une crise de finances publiques qui a semé de l'inquiétude à travers la zone euro. Depuis plusieurs semaines, les marchés jugent sévèrement les différents plans et mesures annoncés pour soutenir ce pays.

Le plan de 1000 milliards de dollars pour stabiliser l'euro, adopté la semaine dernière à Bruxelles, est tout de même bien accueilli par le premier ministre. Il souligne l'engagement de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne. « Ce plan massif est une réponse exceptionnelle nécessaire pour éviter que la situation ne devienne catastrophique ».

Dans ce cadre, dit-il, ce serait essentiel de développer des normes fiscales pour montrer au marché qu'il y aura une discipline fiscale à travers le monde

Stephen Harper a par ailleurs réitéré l'opposition du Canada à l'imposition d'une taxe aux banques, une mesure préconisée par l'Union européenne, qui y voit une forme d'assurance collective, advenant la nécessité de venir en aide de nouveau aux banques.

Les banques canadiennes n'ont pas fait l'objet d'un plan de sauvetage et n'ont pas reçu d'argent d'Ottawa, a argué M. Harper. « Ce serait injuste d'arriver ici et de taxer les institutions bancaires canadiennes, qui n'ont pas contribué au problème », a-t-il soutenu.

Un événement orchestré

La rencontre a permis à une centaine de jeunes triés sur le volet de poser au premier ministre des questions sur les sommets du G8 et du G20.

L'exercice était commandité par l'organisme Vision internationale, qui a mis sur pied, conjointement avec le gouvernement fédéral, un groupe de jeunes ambassadeurs pour les deux événements.

Des huit questions lues par les jeunes choisis par le sénateur conservateur Mike Duffy, aucune ne portait sur un sujet pouvant embarrasser le premier ministre. Elles ont ainsi presque toutes porté sur l'économie.

C'est l'économie qui compte, et tout le reste qui retient tant l'attention des médias est secondaire, a d'ailleurs déclaré Stephen Harper, qui a fait valoir que la reprise restait fragile.

Une des questions portait cependant sur les moyens de faire avancer son initiative sur la santé des femmes dans les pays en développement. Stephen Harper s'est dit confiant, soulignant qu'il existait des solutions bon marché et non controversées pour sauver la vie des femmes, comme l'accès à l'eau potable.

À l'issue de la rencontre, certains jeunes semblaient déçus de l'exercice. Deux participants qui préféraient ne pas être identifiés ont raconté que les jeunes avaient soumis leurs questions à Vision internationale et qu'ensuite, les questions choisies avaient été réécrites par le bureau de M. Harper.

Manifestement très mal à l'aise, la jeune femme qui a posé la question sur la santé des femmes a d'ailleurs reconnu devant quelques journalistes qu'elle avait de la difficulté à s'expliquer pourquoi le mot « avortement » ne s'était ultimement pas retrouvé dans sa question.


http://actualites.ca.msn.com/grands-titres/rc-article.aspx?cp-documentid=24262822

 
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