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Hein?? Quoi ??????????

BlueOne

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Aux fins d’un exercice militaire, l’armée canadienne fait la guerre à un Québec indépendant

Un entraînement militaire dispensé aux soldats du collège militaire de Kingston soulève la controverse, surtout parmi les officiers originaires du Québec. Cet entraînement demande aux soldats de simuler des combats et des plans d’invasion contre l’armée d’un éventuel Québec indépendant. C’est ce que rapporte le Ottawa Citizen qui a obtenus des documents militaires secrets sur le sujet.

Dans cette guerre imaginaire, les militaires canadiens lutte contre l’armée québécoise pour reprendre le contrôle de la frontière internationale canadienne, située le long de la rivière des Outaouais, qui est dans la vraie vie la frontière provinciale entre le Québec et l’Ontario.

Ce scénario fait partie d’un exercice mené au Collège militaire de Kingston, en Ontario.

Des éléments de l’exercice, baptisé « Royale Flush » sont décrits dans des documents miliaires secrets dont le quotidien Ottawa Citizen a pu prendre connaissance. En vertu de la Loi d’accès a l’information.

Un capitaine qui a suivi le cours se demande, dans une note à ses supérieurs, si cela ne risque pas de donner des munitions aux souverainiste québécois. « Vous noterez aussi qu’aucun des autres exercices n’établit de distinction entre des provinces, des peuples ou des langues – seul le Québec est visé », écrit-il.

Le lieutenant-colonel Christopher Sproule, qui commande l’exercice Royal Flush n’a absolument aucune relation avec la situation au Québec.

En entrevue, le militaire a expliqué qu’il s’agit d’un des nombreux scénarios destinés à enseigner aux officiers supérieurs comment organiser des campagnes militaires à long terme. Les officiers préparent des rapports et conçoivent des campagnes sur des cartes, puis ils visitent le terrain pour voir comment leurs plans seraient exécutés. Il n’y a pas de déploiement de troupes dans le cadre de cet exercice.

Dans les exercices d’entraînement, il arrive souvent que certaines parties du Canada jouent le rôle de pays fictifs. Ce fut le cas récemment lors d’une série d’exercices visant à préparer les soldats au service outremer; à cette occasion, la topographie de la Bosnie avait été superposée sur la carte de l’Est ontarien. En outre, dans un autre exercice mené dans les provinces de l’Atlantique (MARCOT), Terre-Neuve a été séparée en deux pays fictifs. Nous devons procéder ainsi pour donner aux soldats un entraînement réaliste. Utiliser des lieux semblables à ceux où peuvent se dérouler des opérations militaires, et qui se trouvent à proximité de nos maisons d’enseignement, permet aux stagiaires de parcourir le terrain et d’analyser les problèmes du point de vue des alliés et de celui de l’ennemi.

Il est tout à fait nécessaire de mener des exercices de jeux de guerre, puisqu’il s’agit de l’un des piliers sur lesquels se construit une armée composée de professionnels. Ce genre d’outil d’instruction est essentiel à la formation de soldats capables d’effectuer des opérations en temps de paix et en temps de guerre. Cela dit, le responsable de l’instruction de l’Armée de terre a été chargé d’examiner tous les scénarios d’exercices pour en déceler les aspects controversés, afin de faire comprendre à tous les observateurs que ces exercices ont pour objet d’enseigner des concepts militaires et non de s’exercer à mettre en pratique des options militaires éventuelles.

Les documents employés dans le cadre de cet exercice ne sont pas classifiés; ils ne portent pas la cote Secret ou Très Secret, contrairement à ce qu’ont laissé entendre certains journalistes. Les rubriques EX SECRET ou EX TRÈS SECRET figurent dans le haut et le bas des pages des documents de l’exercice. Ces cotes de sécurité fictives ajoutent au réalisme de l’exercice et forcent les stagiaires à traiter les documents comme s’ils étaient classifiés pendant l’exercice.

« Au sein des Forces canadiennes, il n’existe aucun plan d’urgence ayant trait à des scénarios pouvant éventuellement se produire au Québec. »

Il ne nous en tiendrons donc pas rigueur si nous les québécois nous utilisons le même stratège!!!!!

Source: La Presse canadienne

http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/view-news-afficher-nouvelles-fra.asp?id=807
 
MDN said:
Exercice Royal Flush

le 14 janvier 1999

L’exercice Royal Flush est un exercice théorique qui a été utilisé par le Collège de commandement et d’état-major de la Force terrestre canadienne (CCEFTC) situé à Kingston (Ont.). Le but de l’exercice était de mettre en pratique les procédures de commandement et d’état-major dans le cadre d’une opération offensive, y compris franchir une rivière pour repousser un ennemi. Il s’agissait d’un exercice tactique ne comportant aucun déploiement d’équipement ni de personnel, sauf les stagiaires du CCEFTC qui se sont rendus dans un lieu situé à environ une heure de route au nord de Kingston. Cet exercice de quatre jours portait principalement sur l’application théorique de la matière enseignée en classe. Un problème hypothétique avait été soumis aux stagiaires et ils devaient y trouver une solution.

Chaque exercice débute par la présentation d’une situation fictive pour permettre aux participants de percevoir le «jeu» de la même façon. Les scénarios s’appuient habituellement sur un ennemi fictif commun pour simplifier les choses.

L’exercice Royal Flush a été conçu au début des années 70 et a fait partie du programme du CCEFTC jusqu’en 1996. Le programme du CCEFTC à l’intention des officiers de la Force régulière a fait l’objet d’un examen et d’une révision systématiques en 1996. On a examiné tous les exercices pour déterminer leur applicabilité et pour y intégrer les dernières améliorations sur le plan de la simulation et de la numérisation des cartes.

Par suite de l’examen et de la révision de 1996, on a jugé que l’exercice Royal Flush n’était plus nécessaire et on l’a supprimé du programme. Depuis lors, le CCEFTC n’a pas utilisé l’exercice Royal Flush aux fins de l’instruction des officiers de la Force régulière.

Le CCEFTC procède actuellement à l’examen et à la révision de l’ensemble du programme d’instruction des officiers de la Réserve, et l’exercice Royal Flush a été retiré de ce programme, tout comme de celui des officiers de la Force régulière.

Le secteur étudié par les stagiaires s’étendait à environ 5 km à l’ouest de Napanee (Ont.) et à 10 km à l’est de Kingston. C’est en examinant les rivières situées uniquement dans ce secteur que les stagiaires se familiarisaient avec les manœuvres visant à franchir des rivières pour lancer une attaque contre un ennemi.

Dans le cadre de l’exercice Royal Flush, on faisait référence de façon générale à une force ennemie qui se mobilisait dans la région de Montréal. Il faut préciser qu’il s’agissait d’un scénario de la période de la guerre froide et que la force ennemie fictive était constituées de FANTASIENS et qu’elle s’appuyait sur une structure et de l’équipement semblables à ceux du Pacte de Varsovie. Ce scénario a été élaboré de façon a évoquer avec réalisme la guerre froide et n’a rien à voir avec la situation politique au Canada.

Les cartes remises aux étudiants lors de cet exercice étaient celles de l’Ontario et n’allaient pas plus loin que Cornwall vers l’est. Toutefois, les stagiaires n’avaient aucune raison d’examiner le terrain situé plus à l’est que Gananoque sur la carte, vu que toutes les rivières pertinentes étaient situées à l’ouest de cet endroit. C’est uniquement aux fins du scénario qu’on faisait référence à une armée de Fantasiens dans la région de Montréal. En d’autres termes, un scénario fictif était superposé à des cartes réelles.

Dans les exercices d’entraînement, il arrive souvent que certaines parties du Canada jouent le rôle de pays fictifs. Ce fut le cas récemment lors d’une série d’exercices visant à préparer les soldats au service outremer; à cette occasion, la topographie de la Bosnie avait été superposée sur la carte de l’Est ontarien. En outre, dans un autre exercice mené dans les provinces de l’Atlantique (MARCOT), Terre-Neuve a été séparée en deux pays fictifs. Nous devons procéder ainsi pour donner aux soldats un entraînement réaliste. Utiliser des lieux semblables à ceux où peuvent se dérouler des opérations militaires, et qui se trouvent à proximité de nos maisons d’enseignement, permet aux stagiaires de parcourir le terrain et d’analyser les problèmes du point de vue des alliés et de celui de l’ennemi.

Il est tout à fait nécessaire de mener des exercices de jeux de guerre, puisqu’il s’agit de l’un des piliers sur lesquels se construit une armée composée de professionnels. Ce genre d’outil d’instruction est essentiel à la formation de soldats capables d’effectuer des opérations en temps de paix et en temps de guerre. Cela dit, le responsable de l’instruction de l’Armée de terre a été chargé d’examiner tous les scénarios d’exercices pour en déceler les aspects controversés, afin de faire comprendre à tous les observateurs que ces exercices ont pour objet d’enseigner des concepts militaires et non de s’exercer à mettre en pratique des options militaires éventuelles.

Les documents employés dans le cadre de cet exercice ne sont pas classifiés; ils ne portent pas la cote Secret ou Très Secret, contrairement à ce qu’ont laissé entendre certains journalistes. Les rubriques EX SECRET ou EX TRÈS SECRET figurent dans le haut et le bas des pages des documents de l’exercice. Ces cotes de sécurité fictives ajoutent au réalisme de l’exercice et forcent les stagiaires à traiter les documents comme s’ils étaient classifiés pendant l’exercice.

Au sein des Forces canadiennes, il n’existe aucun plan d’urgence ayant trait à des scénarios pouvant éventuellement se produire au Québec.
 
Oups, désolé, si quelqu'un peut le déplacer dans la section appropriée, ce serait très aimable.
 
::)

Whopee Ding!

C'est l'uniquement une de nombreux exercices de formation pour simuler divers scénarios troupes canadiennes peuvent faire face au maintien de la paix dans le monde entier sur les cartes et de terrain dans la zone entourant l'école.  Avoir absolument rien à voir avec le Québec.
 
La seule chose que je trouve déplorable est la décision d'utiliser un scénario politique national pour un exercice militaire.

Comme si l'armée faisait des exercice pour envahir un Alberta souverain.

Je m'excuse mais j'ai beau être Québécois mais je suis avant tout un Canadien. Si le Québec devient indépendant c'est son problème, pas le miens, parce que je vais habiter à Borden, ON, :D
 
Vous êtes fou ?

Il est évident que vous n'avez aucune idée de vous parler sur.  Je suis certain que vous pouvez envisager ce que vous disent comme étant la même chose que ce qui peut être considéré comme une théorie du complot.
 
Étant donné que ce que vous écrivez est indéchiffrable en français, je vais répondre en anglais.

Sorry then, just wanted to ask a few folks their opinions. Did not needed anywho to call me crazy or create a polymic about that.
 
You are forming a conspiracy where there is none.  It is due to the location of the Staff School, that those maps and scenarios were chosen and made.  That allowed the students to actually go out and "walk the ground".  It is a lot cheaper than flying them to some far off location to do the same.

If the Staff School had been in Nova Scotia, the maps would have been of Nova Scotia.  If the school had been in Alberta, the maps and scenarios would have probably been of Wainwright.

It is cheaper for students to walk the ground in their own backyard than some far off place.

Exercises in Borden use maps of the local area.  Exercises in Valcartier use maps and scenarios of local areas.  It is expensive to move students long distances to see the actual ground that they are wargaming on in their classes.


 
Hi George,

from what I can read, you havn't understood anything from the text I've quoted from the Ottawa Citizen.

They told that that in Kingston, they where using a scenario about a sovereign Quebec we should invade and that Quebec-natives Officers wern't agreeing with it because this is a sensitive subject within Quebec to talk about scenarios of the Canadian Forces to invade a sovereign Quebec. He also said that there where no such scenarios (example) of invading any oother sovereign province in Canada.

There is no conspiracy, just miss-jugment from thoose who created that scenario involving to invade a people within its own territory "just in case" they decide to move on. That's it.
 
The link you did provide (first post) had nothing to do with that.  Do you have the link to the Citizen article (second post)? 

(PS:  I gave up on the Ottawa Citizen as being a credible newspaper years ago.)
 
George Wallace said:
(PS:  I gave up on the Ottawa Citizen as being a credible newspaper years ago.)

Damn you are right there.

Let me search for the article and I'll be back @ you.
 
L'armée devrait venir pratiquer en banlieue de Vancouver en cas d'un référendum pour l'indépendance de la ville de Richmond. !  ;D

Juste une "insight-joke" d'un Britanno-Colombien, je pouvais pas m'en empêcher, sans rancune.

http://www.richmond.ca/__shared/assets/2006_Ethnicity20987.pdf

"The most frequently reported ethnic origins Richmond boasts a great diversity of backgrounds: over 125 different ethnic origins with at least 25 people were reported. The most commonly reported ethnic origin in Richmond is Chinese, with 78,790 people or 45 percent of the City’s population having this background. This proportion has grown from 34% in 1996 and 40% in 2001. The next ten most common ethnic origins are shown in the table below. The ethnic origins that have grown the most in recent years are Chinese, Filipino and East Indian."

P.S. l'immigration ne me dérange absolument pas (je suis un immigrant moi-meme), j'ai mis l'hyperliens ci-haut pour mettre en contexte les gens qui ne vivent pas ici a Vancouver.
 
Je viens de lire tout le post et je ne sais quoi dire...
Étant québecoise, je me sens de prime à bord un peu outrée de lire ceci.
S'il advenait une séparation, je ne crois pas que la réponse d'Ottawa devrait en être une militaire mais de négociation. J'estime que nos militaires ne devraient pas servir à se tourner contre sa population et ce peut importe la province... Nous ne sommes pas une république avec dictateur là là...  ;)
 
Nah je trouve pas leur idée tellement originale non plus. Il me semble qu'ils pourraient retaper leurs scénario une fois de temps en temps. Pour ce qui est du terrain et des couts de déplacement...franchement pas fort comme argument. Ils peuvent s'entraîner à combattre le terrorisme sans avoir à se déplacer au Texas.

Il faut dire que la crise d'Octobre et la crise d'Oka sont les seules fois où le gouvernement canadien à été obligé d'utiliser les forces armées en son propre pays. Mais quand même, c'est vieux un peu.

Honnêtement, je me demande s'ils se permettraient de faire un scénario incluant les premières nations et une crise semblable à celle d'Oka...en fait je pense que non. Je suis persuadée que non. Je me demande bien pourquoi...Quelqu'un a envie de me répondre? Mr Wallace, c'est le moment.
 
Il faut dire que la crise d'Octobre et la crise d'Oka sont les seules fois où le gouvernement canadien à été obligé d'utiliser les forces armées en son propre pays

Tu oublie la la révolte des métis avec Louis-Riel..
Sa fait un bout, mais l'histoire compte toujours...
 
CDN

I don't see how not having military experience makes us not able to have an opinion on this subject...
Last time I've looked, underneath the military guy was also a civilian with all he's judgement...

BIG

Ce n'est pas parceque par le passé notre pays a utilisé les militaires contre la population qu'il faille le faire aujourd'hui. À mon avis, les temps ont changés et une solution pacifique aux différends est la meilleure alternative. Quelqu'un a déjà dit qu'il était mieux d'avoir une entente même mal négociée que pas d'entente du tout....

Sans rancune

Sophie ;)
 
Bellesophie said:
CDN

I don't see how not having military experience makes us not able to have an opinion on this subject...

An opinion is one thing. An informed opinion is entirely another.
 
CDN Aviator said:
An opinion is one thing. An informed opinion is entirely another.

CDN

OK Well that's all I'm asking to be informed so tell me what needs to be straitened out in all this. I seriously want to know that's why I'm here...

Sophie
 
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