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Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2007/01/05/003-usa-nominations-irak.shtml
Est-ce la venue des démocrates aux commandes du Congrès qui force le président Bush à revoir ses plans en Irak? Selon ABC News, celui-ci « veut un coup de balai franc » pour tenter de relancer une opération qui s'enlise, aux yeux de nombreux analystes. Toutefois, sa nouvelle politique pour l'Irak, qui devait être rendue publique en 2006, n'est pas encore achevée.
D'ici la semaine prochaine, M. Bush devrait confirmer le remplacement de ses deux plus importants responsables militaires en Irak. Le départ des généraux John Abizaid et George Casey permettra l'arrivée de sang neuf. William Fallon, qui dirige actuellement l'armée américaine dans le Pacifique, remplacera le premier, tandis que David Petraeus, responsable de la formation des militaires en Irak, occupera les fonctions du second, selon ABC News.
Les deux haut gradés actuels avaient exprimé des réticences, plus tôt en 2006, sur l'envoi de soldats supplémentaires en Irak.
En outre, l'ambassadeur américain en Irak, Zalmay Khalilzad, devrait lui aussi quitter son poste et remplacer John Bolton, le représentant américain à l'ONU. C'est l'actuel ambassadeur au Pakistan, Ryan Crocker, qui devrait hériter des rênes du poste laissé vacant à Bagdad.
L'équipe qui entoure le président sera donc complètement modifiée, quelques semaines après que le secrétaire d'État à la Défense Donald Rumsfeld, perçu comme un faucon, eut démissionné de ses fonctions.
À quand un plan?
Toutefois, ces nominations annoncées ne sont pas accompagnées, pour l'instant, d'un plan pour améliorer la sécurité des soldats américains et des citoyens irakiens.
Le président Bush en visite en Allemagne
En visite en Allemagne, M. Bush a promis de « dévoiler dans le courant de la semaine prochaine les grandes lignes d'une stratégie qui aidera les Irakiens à atteindre l'objectif d'un pays à même de se gouverner ».
Pour l'instant, les consultations sur l'avenir de la mission en Irak se poursuivent sous forte pression démocrate. La nouvelle présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a exigé, jeudi, « un plan qui permette de déployer les troupes de façon responsable ».
M. Bush est réticent à annoncer le retrait graduel des troupes américaines, comme le réclame une bonne partie de l'opinion publique américaine. Il a plutôt évoqué la possibilité d'envoyer plus de soldats pour donner du renfort aux 130 000 déjà présents sur le terrain. Selon les sources, de 9000 à 40 000 militaires supplémentaires pourraient être envoyés.
Est-ce la venue des démocrates aux commandes du Congrès qui force le président Bush à revoir ses plans en Irak? Selon ABC News, celui-ci « veut un coup de balai franc » pour tenter de relancer une opération qui s'enlise, aux yeux de nombreux analystes. Toutefois, sa nouvelle politique pour l'Irak, qui devait être rendue publique en 2006, n'est pas encore achevée.
D'ici la semaine prochaine, M. Bush devrait confirmer le remplacement de ses deux plus importants responsables militaires en Irak. Le départ des généraux John Abizaid et George Casey permettra l'arrivée de sang neuf. William Fallon, qui dirige actuellement l'armée américaine dans le Pacifique, remplacera le premier, tandis que David Petraeus, responsable de la formation des militaires en Irak, occupera les fonctions du second, selon ABC News.
Les deux haut gradés actuels avaient exprimé des réticences, plus tôt en 2006, sur l'envoi de soldats supplémentaires en Irak.
En outre, l'ambassadeur américain en Irak, Zalmay Khalilzad, devrait lui aussi quitter son poste et remplacer John Bolton, le représentant américain à l'ONU. C'est l'actuel ambassadeur au Pakistan, Ryan Crocker, qui devrait hériter des rênes du poste laissé vacant à Bagdad.
L'équipe qui entoure le président sera donc complètement modifiée, quelques semaines après que le secrétaire d'État à la Défense Donald Rumsfeld, perçu comme un faucon, eut démissionné de ses fonctions.
À quand un plan?
Toutefois, ces nominations annoncées ne sont pas accompagnées, pour l'instant, d'un plan pour améliorer la sécurité des soldats américains et des citoyens irakiens.
Le président Bush en visite en Allemagne
En visite en Allemagne, M. Bush a promis de « dévoiler dans le courant de la semaine prochaine les grandes lignes d'une stratégie qui aidera les Irakiens à atteindre l'objectif d'un pays à même de se gouverner ».
Pour l'instant, les consultations sur l'avenir de la mission en Irak se poursuivent sous forte pression démocrate. La nouvelle présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a exigé, jeudi, « un plan qui permette de déployer les troupes de façon responsable ».
M. Bush est réticent à annoncer le retrait graduel des troupes américaines, comme le réclame une bonne partie de l'opinion publique américaine. Il a plutôt évoqué la possibilité d'envoyer plus de soldats pour donner du renfort aux 130 000 déjà présents sur le terrain. Selon les sources, de 9000 à 40 000 militaires supplémentaires pourraient être envoyés.
