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Les fuites d'une guerre en perdition en Afghanistan - La Presse

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Richard Hétu
La Presse
Publié le 27 juillet 2010 à 07h09 | Mis à jour à 07h15


Les fuites d'une guerre en perdition en Afghanistan

(New York) Wikileaks frappe encore. Après avoir diffusé les images choquantes d'une attaque de l'armée américaine contre des civils et des journalistes en Irak, le site internet spécialiste de la diffusion de renseignements confidentiels s'attaque à l'Afghanistan. Les quelque 92 000 pages de documents rendues publiques dimanche révèlent des informations sur les victimes civiles et les liens supposés entre le Pakistan et les insurgés talibans. Hier, Washington et ses alliés, dont le Canada, ont exprimé leur colère devant cette divulgation.

Près de quatre décennies après l'affaire dite des Pentagon Papers (la publication par le New York Times d'une étude ultraconfidentielle en 47 volumes sur l'engagement des États-Unis au Vietnam), le gouvernement américain et ses alliés font face depuis deux jours aux retombées de la divulgation d'une autre masse d'archives secrètes qui brossent un portrait dévastateur de ce qui ressemble à un autre bourbier militaire, en l'occurrence la guerre en Afghanistan.

Les nouvelles archives militaires ne sont pas aussi crédibles ou percutantes que les «documents du Pentagone», qui avaient mis à nu les mensonges de plusieurs administrations américaines sur le conflit vietnamien. Mais elles contiennent en revanche de nombreuses allégations - duplicité du Pakistan, criminalité des États-Unis, corruption en Afghanistan - susceptibles de focaliser l'attention d'un public nord-américain et européen de plus en plus sceptique sur l'utilité de la mission des forces internationales en Afghanistan.

Aux États-Unis, les accusations de collusion entre les services de renseignement pakistanais (ISI) et les insurgés afghans ont dominé les manchettes du New York Times, l'un des trois médias qui ont pu étudier pendant plus d'un mois les quelque 92 000 pages de documents confidentiels avant leur mise en ligne dimanche soir par le site Wikileaks, spécialisé dans le renseignement. Le quotidien britannique The Guardian et le magazine allemand Der Spiegel ont également obtenu les archives en primeur.

L'accusation de double jeu contre le Pakistan n'est pas nouvelle, mais les documents obtenus par Wikileaks soulèvent de nouvelles questions et mettent notamment en cause un ancien chef de l'ISI, Hamid Gul, qui aurait rencontré des insurgés en janvier 2009, après la mort d'un chef d'Al-Qaïda tué au Pakistan. Gul, dont le nom revient souvent dans les rapports américains, aurait préparé avec les insurgés un attentat à la voiture piégée en Afghanistan pour venger le chef d'Al-Qaïda.

D'autres agents pakistanais sont également accusés d'avoir rencontré régulièrement des talibans afin de mettre sur pied des réseaux d'insurgés qui combattent les soldats américains en Afghanistan et montent des complots contre des dirigeants afghans, notamment contre le président, Hamid Karzaï.

Le Pakistan, allié stratégique des États-Unis, reçoit plus d'un milliard de dollars par année pour combattre Al-Qaïda et ses alliés extrémistes.

Comme au temps des Pentagon Papers, la Maison-Blanche a réagi avec colère à la publication des documents, qui couvrent la période du mois de janvier 2004 à décembre 2009. Même si ces rapports ont été produits avant l'annonce de la nouvelle stratégie militaire de Barack Obama en Afghanistan, leur diffusion est «irresponsable» et susceptible de «menacer la sécurité nationale» des États-Unis, a dénoncé dimanche le conseiller à la sécurité nationale du président, le général James Jones.

Hier, le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, en a rajouté en affirmant que la publication «alarmante» des documents constitue une «infraction à la loi» et «représente un danger très réel» pour les soldats américains. Il a soutenu que les pressions exercées par l'administration Obama auprès d'Islamabad avaient «amélioré» la relation entre les deux pays.

L'ambassadeur du Pakistan aux États-Unis, Husain Haqqani, a déclaré de son côté que les documents ne correspondent pas à «la réalité sur le terrain».

«Ces rapports ne reflètent rien de plus que des commentaires émanant d'une seule source et des rumeurs, qui abondent des deux côtés de la frontière et qui se sont révélées fausses après un examen plus approfondi», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Lors d'une conférence de presse à Londres, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a défendu sa décision de diffuser les documents confidentiels.

«Nous sommes habitués au fait que ceux dont nous dénonçons les abus essaient de nous discréditer. Nous ne voyons pas autre chose dans la réponse de la Maison-Blanche», a déclaré l'informaticien australien.

Selon lui, l'information diffusée dimanche ne démontre pas seulement «que le cours de la guerre doit changer» mais révèle également de possibles crimes de guerre. Il faisait allusion à des documents laissant croire que les forces américaines ont caché la mort de civils afghans.

«Il appartient à la justice de décider si, en définitive, il y a crime ou non. À première vue, il semble y avoir matière à étayer le fait qu'il y a eu des crimes de guerre», a-t-il dit.

Quelques sénateurs démocrates ont refusé de participer aux efforts de la Maison-Blanche pour limiter les retombées du nouveau coup de Wikileaks. Selon l'ancien candidat présidentiel John Kerry, les documents obtenus par le site soulèvent «d'importantes questions sur le réalisme de la politique américaine envers le Pakistan et l'Afghanistan».

«Cette politique traverse une phase critique, et ces documents pourraient bien souligner les enjeux et rendre plus urgents les ajustements nécessaires à son bon fonctionnement», a ajouté le sénateur du Massachusetts.


http://www.cyberpresse.ca/international/201007/27/01-4301512-les-fuites-dune-guerre-en-perdition-en-afghanistan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_correspondants_293_section_POS1
 
Agence France-Presse
Washington
Publié le 28 juillet 2010 à 16h35 | Mis à jour à 16h42


Les fuites «mettent en danger» la vie d'informateurs


Les informateurs dont le nom apparaît dans des documents confidentiels ayant trait à la guerre en Afghanistan publiés sur un site internet sont «potentiellement en danger», a déclaré mercredi un porte-parole du Pentagone.

Au moins une personne nommée dans ces dossiers s'est déjà plainte auprès des autorités américaines en Afghanistan, a indiqué le colonel David Lapan.

«Tous ceux dont le nom apparaît dans ces documents sont potentiellement en danger», a-t-il dit.

«Cela pourrait compromettre leur poste, représenter une menace pour leur vie et avoir un impact considérable sur leur comportement à l'avenir», a ajouté David Lapan.

Les quelque 92 000 documents divulgués par Wikileaks couvrent une période allant de 2004 à 2009.

Le fondateur du site internet, Julian Assange, a affirmé plus tôt dans la semaine que toutes les archives à sa disposition avaient été étudiées et que 15 000 documents contenant le nom d'informateurs n'avaient pas été publiés.

Le journal britannique The Times a toutefois souligné qu'un examen de seulement deux heures avait révélé le nom de douzaines d'Afghans ayant apporté des informations aux autorités américaines.

Le quotidien relève notamment l'interview en 2008 d'un combattant taliban envisageant la défection, dans laquelle sont cités son nom, celui de son père et de son village.

«Il est certain que les fuites ont mis en réel danger la vie et l'intégrité de nombreux Afghans», a déclaré au Times un responsable du ministère des Affaires étrangères de Kaboul qui a souhaité conserver l'anonymat.

«Les États-Unis sont moralement et légalement responsables de tout tort que les fuites pourraient causer à des individus, en particulier ceux dont le nom apparaît», a-t-il ajouté.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201007/28/01-4302042-les-fuites-mettent-en-danger-la-vie-dinformateurs.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1
 
Agence France-Presse
Washington
Publié le 04 août 2010 à 15h19 | Mis à jour le 04 août 2010 à 15h23


Le Pentagone n'a pas reçu de demande d'aide de Wikileaks


Le Pentagone a assuré mercredi n'avoir pas été sollicité par le site internet Wikileaks pour l'aider à retirer les noms d'Afghans aidant les forces étrangères de 15.000 documents confidentiels supplémentaires sur la guerre en Afghanistan, qu'il compte publier.

«Nous n'avons pas été contactés par Wikileaks», a affirmé un porte-parole du Pentagone, David Lapan.

Un porte-parole de Wikileaks en Allemagne, Daniel Schmitt, a assuré au site internet The Daily Beast que son groupe voulait obtenir l'aide du Pentagone pour effacer les noms de civils afghans potentiellement menacés par la publication de nouvelles archives secrètes.

Le site Wikileaks, fondé en 2006 et spécialisé dans le renseignement, a déjà diffusé il y a une dizaine de jours près de 92 000 archives classifiées jetant une lumière crue sur la guerre en Afghanistan, avec des révélations notamment sur les victimes civiles et sur les liens supposés entre le Pakistan et les insurgés.

La publication de ces documents a suscité de vives critiques de la part de la Maison Blanche, du Pentagone et du président afghan Hamid Karzaï.

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates et son chef d'état-major Michael Mullen ont déploré ces fuites en estimant notamment qu'elles mettaient en danger les informateurs des forces de l'Otan en Afghanistan.

Le fondateur de Wikileaks, l'Australien Julian Assange «peut bien se répandre sur tout le bien que lui et ses sources font, mais la vérité est qu'ils pourraient déjà avoir le sang d'un jeune soldat ou d'une famille afghane sur les mains», a déclaré l'amiral Mullen.

M. Assange estime de son côté que les documents vont permettre de recentrer le débat sur la guerre en Afghanistan et sur les possibles exactions commises par les forces armées sous commandement américain.

Une enquête sur ces fuites a été lancée par le Pentagone et le FBI.

Selon le Wall Street Journal, les enquêteurs ont en ligne de mire un soldat américain déjà soupçonné d'avoir transmis au site WikiLeaks une vidéo d'une bavure de l'armée américaine en Irak.

Le première classe Bradley Manning a été transféré fin juillet du Koweït vers une prison aux Etats-Unis.


http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201008/04/01-4303865-le-pentagone-na-pas-recu-de-demande-daide-de-wikileaks.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_etats-unis_286_section_POS4
 
Igor Gedilaghine
Agence France-Presse
Stockholm
Publié le 21 août 2010 à 08h49 | Mis à jour à 14h36


Le fondateur de WikiLeaks accusé de viol à tort


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Le fondateur du site internet WikiLeaks spécialisé dans la publication de documents confidentiels, Julian Assange, a été durant quelques heures samedi accusé de viol par la justice suédoise qui a finalement annulé son avis de recherche.

M. Assange avait immédiatement nié les faits reprochés et avec son entourage il avait dénoncé une manoeuvre malveillante contre WikiLeaks.

Le Parquet a annoncé dans la matinée que M. Assange faisait l'objet de deux procédure, l'une pour agression et l'autre pour viol pour laquelle il était recherché.

Mais en fin d'après-midi «le procureur en chef Eva Finné a décidé que Julian Assange n'était pas suspect de viol» et que de ce fait il «n'était plus recherché», selon le Parquet.

Mais «l'enquête (concernant l'agression) est toujours ouverte. Le procureur en charge se prononcera plus tard» sur le bien fondé de cette action, a précisé à l'AFP la porte-parole du Parquet, Karin Rosander.

Selon elle, la procédure suivie a été «normale» car les faits ont été connus au cours de la nuit et l'avis de recherche pour viol a été lancé automatiquement, avant qu'un procureur puisse se charger réellement de l'enquête.

M. Assange n'a pu être joint par l'AFP, mais un de ses collaborateurs contacté en Islande dans la matinée avait déclaré: «Julian dément ces accusations et dit qu'elles sont fausses».

Selon Kristinn Hrafnsson, le fondateur de WikiLeaks se trouvait toujours en Suède samedi matin et il était prêt à aller voir la police de son propre chef pour s'expliquer.

«Il n'était pas au courant de ces accusations avant de les lire dans le tabloïd de droite Expressen ce matin», a affirmé M. Hrafnsson, mettant en cause des «organisations puissantes qui veulent faire du mal à WikiLeaks».

Expressen raconte que deux femmes âgées de 20 à 30 ans se sont présentées à la police vendredi pour faire part de leur mésaventure survenues avec M. Assange, l'une la semaine dernière à Stockholm et l'autre mardi à Enköping, près de la capitale. Apeurées, elles ne voulaient pas porter plainte et la police a pris l'initiative d'en référer au parquet, selon le tabloïd.

Au cours de la journée, Julian Assange, un Australien de 39 ans, s'est interrogé lui-même sur le timing de l'affaire: «pourquoi ces accusations tombent-elles maintenant? Ça c'est une question intéressante», soulignait-il sans plus de détails sur le site internet du quotidien suédois de référence Dagens Nyheter (www.dn.se).

En début d'après-midi, Twitter a publié un message de WikiLeaks attribué à M. Assange: «les accusations sont sans fondement et leur objectif à un tel moment est profondément dérangeant».

Ce message ne se retrouvait pas sur le site officiel de WikiLeaks qui a publié en revanche un autre commentaire Twitter affirmant: «On nous avait dit de nous attendre à des coups bas. Nous venons de recevoir le premier». L'auteur de ce commentaire est identifié comme «rxdazn».

WikiLeaks, qui a apporté son soutien à son fondateur dans un communiqué publié sur son blog officiel, s'est attiré les foudres de l'administration américaine en publiant sur l'internet quelque 77 000 documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan. Et M. Assange a annoncé la semaine dernière à Stockholm sa volonté de publier malgré leur confidentialité les 15 000 autres documents militaires qu'il possède sur cette guerre.

Une tentative du site pour obtenir l'aide de l'armée américaine afin d'expurger de ces documents certains éléments trop sensibles pour la sécurité de «parties innocentes» a rapidement avorté, chacun rejetant la responsabilité de l'échec sur l'autre.


http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201008/21/01-4308551-le-fondateur-de-wikileaks-accuse-de-viol-a-tort.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_europe_287_section_POS2
 
Igor Gedilaghine
Agence France-Presse
Stockholm
Publié le 22 août 2010 à 10h22 | Mis à jour à 10h30


Accusations de viol: le fondateur de WikiLeaks crie au complot


Le fondateur de WikiLeaks, visé par une procédure judiciaire chaotique en Suède où il a été accusé de viol, a dénoncé dimanche un complot peut-être ourdi par le Pentagone pour «détruire» son site avant la publication de nouveaux documents sur la guerre en Afghanistan.

«Je ne sais pas ce qui se cache derrière (ces accusations). Mais nous avons été avertis que, par exemple, le Pentagone nous jouerait de vilains tours pour nous détruire», affirme Julian Assange dans un entretien exclusif accordé au tabloïd suédois Aftonbladet.

WikiLeaks s'est attiré les foudres de l'administration américaine en publiant récemment quelque 77 000 documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan. Et, le 14 août à Stockholm, M. Assange a promis la prochaine publication des 15 000 autres documents classifiés qu'il possède sur ce conflit.

Vendredi soir, deux femmes ont raconté à la police suédoise avoir été, l'une violée et l'autre agressée par le fondateur de WikiLeaks. Un avis de recherche a été lancé concernant l'accusation de viol.

Mais quelques heures plus tard seulement, le Parquet a levé l'avis de recherche estimant qu'en fait M. Assange «n'était pas suspect de viol». En revanche, l'enquête pour agression se poursuit.

«En plus, on m'avait mis en garde contre des pièges sexuels», souligne M. Assange, sans vouloir préciser s'il pense être victime de ce type de machination.

Le Parquet suédois, lui, assure avoir respecté la procédure «normale».

«Vendredi soir, j'ai reçu un appel de la police me décrivant ce que les femmes avaient dit. L'information que j'ai reçue était si convaincante que j'ai pris ma décision», a expliqué le procureur de permanence, Maria Häljebo Kjellstrand, qui a lancé l'avis de recherche.

Elle a certes été ensuite contredite par le procureur en chef Eva Finné, mais celle-ci, au terme d'une courte enquête préliminaire, disposait d'informations «plus nombreuses» que sa collègue de permanence, a expliqué le Parquet.

M. Assange, lui, avait immédiatement nié les faits qui lui étaient reprochés et dénoncé une manoeuvre malveillante contre WikiLeaks.

Dimanche, il a souligné que malgré la levée de l'avis de recherche, l'affaire occasionnait «de gros dégâts» pour le site internet.

«Je sais par expérience que les ennemis de WikiLeaks continuent de trompeter les choses même après qu'elles ont été démenties», assure-t-il, reconnaissant que si depuis des années il a été accusé de «toutes sortes de choses», jamais jusque-là cela avait été «aussi grave».

«Ce que je peux dire, c'est que je n'ai jamais eu (...) de relation sexuelle avec une personne d'une manière qui ne soit pas conforme à la volonté des deux», affirme-t-il.

Il refuse de donner plus de détails sur ses relations avec les deux femmes à l'origine de l'affaire, afin, dit-il, de ne pas «traîner dans la boue la vie privée de personnes avant d'avoir clarifié toute la situation. Pourquoi se sont-elles tournées vers la police ? Qu'est-ce qui se cache derrière ?"

Révélant à Aftonbladet se trouver chez un ami «quelque part dans le nord» de la Suède, M. Assange explique qu'il n'a pas eu l'occasion de donner officiellement aux autorités sa version des faits.

Il n'a pas eu le temps d'y aller de son propre chef, comme l'avait annoncé un de ses collaborateurs, car, dit-il, «je devais m'entretenir avec des gens et me trouver un avocat».

Quant à la justice, «personne ne m'a demandé ma version de l'histoire», affirme-t-il, refusant de la donner à la presse. C'est par les médias qu'il a appris samedi matin que la justice le recherchait, rappelle-t-il.

Enfin, spécialiste de la révélation de documents dérangeants, il dénonce les médias qui ont «publié aveuglément les accusations» le concernant.


http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201008/22/01-4308704-accusations-de-viol-le-fondateur-de-wikileaks-crie-au-complot.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_europe_287_section_POS3
 
Agence France-Presse
Publié le 23 août 2010 à 11h52 | Mis à jour à 11h54


Al-Qaïda serait très peu présent en Afghanistan


Le réseau Al-Qaïda est très peu présent en Afghanistan, selon les documents américains confidentiels diffusés en juillet par le site Wikileaks, rapporte lundi le Washington Post.

Les 76 000 documents confidentiels qui ont jeté fin juillet une lumière crue sur le conflit dans le pays, ne mentionnent Al-Qaïda qu'une dizaine de fois et parfois seulement de manière vague, rapporte le quotidien de la capitale américaine.

Ainsi, la plupart des fois les documents mentionnent des personnes liés à Al-Qaïda sans spécifier la nature du lien ou indiquant uniquement qu'il s'agit de simples sympathisants au réseau.

Le directeur des services de renseignement américains (CIA), Leon Panetta, avait estimé fin juin qu'Al-Qaïda comptait désormais «50 à 100» combattants «peut-être moins», la plupart se trouvant dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, près de la frontière afghane.

Le chef du réseau Al-Qaïda ben Laden, qui se trouverait dans une région montagneuse isolée d'Afghanistan ou du Pakistan, est à peine cité dans les documents, souligne le Washington Post. À titre d'exemple, il est cité une fois pour dire que des photos de lui ont été trouvées en 2004, dans des maisons de Khost, dans l'est de l'Afghanistan.

La stratégie d'Al-Qaïda en Afghanistan consiste, selon des militaires américains et des spécialistes, a entraîner et fournir des renseignements aux talibans, ajoute le Post.

«Ils ne sont pas nombreux, mais leur capacité à aider les forces locales au-delà de leur poids, agit comme un multiplicateur», estime Bruce Hoffman, un expert en terrorisme qui enseigne à l'Université de Georgetown, cité par le quotidien.

Les talibans ont été chassés du pouvoir à Kaboul fin 2001 par une intervention militaire menée par les États-Unis après les attentats du 11 septembre commis par Al-Qaïda, dont les dirigeants étaient alors hébergés par le régime taliban.


http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201008/23/01-4308982-al-qaida-serait-tres-peu-present-en-afghanistan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS3
 
Agence France-Presse
Publié le 24 août 2010 à 14h52 | Mis à jour à 15h04


Wikileaks publie le dossier de l'affaire Dutroux


Le procureur général de Liège, dans l'est de la Belgique, et le père d'une victime de Marc Dutroux ont critiqué mardi la publication par le site Wikileaks d'éléments confidentiels du dossier judiciaire du pédophile belge.

Il s'agit d'une «publication malheureuse parce que les documents publiés viennent d'un dossier qui est toujours couvert par le secret d'instruction», a déclaré le procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé, cité par la télévision publique RTBF.

Le résumé d'auditions de Marc Dutroux est disponible sur le site spécialisé dans les fuites de documents confidentiels Wikileaks depuis avril 2009, mais la presse belge en a fait état pour la première fois ce mardi.

Ce document, rédigé par les enquêteurs à l'intention du juge d'instruction dans la perspective du procès du pédophile en 2004, compte 1 235 pages.

Wikileaks a connu une notoriété subite et provoqué la fureur du Pentagone en rendant publics en juillet 77 000 documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan.

Le document publié par Wikileaks sur l'affaire Dutroux résume les auditions du pédophile par la police après son arrestation en août 1996. Il y avoue notamment avoir enlevé des jeunes filles, qu'il reconnaît, pour certaines d'entre elles, avoir violées.

Lors du procès de 2004 devant la cour d'assises d'Arlon (sud-est), certains des faits de moeurs relatés dans le document avaient été évoqués au cours d'audiences à huis clos.

Les pages mises en ligne contiennent également les auditions d'autres personnes clés de l'affaire, ainsi que le relevé des objets recensés par les policiers lors de perquisitions au domicile du pédophile ou de ses proches, ainsi que de nombreux numéros de téléphone, relevés bancaires et adresses des protagonistes du dossier ou dont les noms avaient à l'époque été cités.

«Ce sont des infos vraies, fausses, très disparates qui mettent en cause une série de gens qui n'ont parfois rien à se reprocher, qui ont simplement été cités dans une enquête, qui se voient ainsi exposés, peut-être au mépris public sur Internet, alors qu'en réalité, ces  éléments doivent rester secrets dans un dossier judiciaire», explique le procureur général de Liège.

Le père de l'une des victimes de Marc Dutroux, Jean-Denis Lejeune, a déploré la «mise sur la place publique» de ces éléments du dossier, estimant que «ce n'est pas une démarche normale.»

Une juriste interrogée par la télévision belge RTL-TVI a pour sa part qualifié d'«illégale» la diffusion de ces documents en principe réservés aux autorités judiciaires et aux avocats des parties.

Marc Dutroux a été condamné en juin 2004 à la perpétuité pour l'enlèvement et le viol de six fillettes et adolescentes belges, pour la mort de quatre d'entre elles, et pour l'assassinat d'un complice.


http://www.cyberpresse.ca/international/201008/24/01-4309367-wikileaks-publie-le-dossier-de-laffaire-dutroux.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_europe_287_section_POS2
 
Germain Moyon
Agence France-Presse
New York
Publié le 26 décembre 2010 à 12h09 | Mis à jour le 26 décembre 2010 à 12h09


La menace de WikiLeaks sur Bank of America plane toujours


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Bank of America se trouve au centre des conjectures depuis que WikiLeaks a menacé de s'attaquer à une grande banque américaine, jamais nommée, mais les analystes doutent que ces révélations soient suffisamment fracassantes pour ébranler l'établissement.

Les ennuis de la plus grande banque américaine ont commencé le 30 novembre après la publication par le magazine Forbes d'une entrevue de Julian Assange.

Le fondateur du site internet spécialisé dans la publication de documents confidentiels y affirme qu'il publiera début 2011 des éléments compromettants pour la direction d'une «grande banque américaine», sans la nommer.

Aussitôt, les médias américains déterrent un autre entretien donné un an plus tôt par M. Assange, au magazine Computer World, où il affirmait détenir «5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d'un de ses dirigeants».

Ce jour-là, le titre Bank of America dévisse de plus de 3% à la Bourse de New York. Mais Wall Street a rapidement tourné la page. Depuis il s'est envolé de plus de 20%, profitant de l'engouement des investisseurs pour les valeurs financières en cette fin d'année.

Pendant ce temps, le ton est monté entre la banque et le site internet.

Bank of America a annoncé mi-décembre suspendre toutes les transactions destinées à Wikileaks, emboîtant le pas à MasterCard ou Visa.

Réplique du site internet, sur son fil Twitter: «Votre entreprise fait des affaires avec Bank of America? Nous vous conseillons de placer vos fonds dans un endroit plus sûr».

Dans un entretien au Times mardi, Julian Assange, toujours sans citer de nom, a prévenu: «Si ses responsables agissent de manière responsable, il y aura des démissions».

Interrogée par l'AFP, la banque a refusé de commenter ces déclarations.

«M. Assange a soigneusement orchestré la publication d'informations pour obtenir des répercussions les plus fortes possibles», a commenté dans une note à ses clients l'analyste financier Dick Bove, de Rochdale Securities.

«Il manoeuvre magistralement pour obtenir la couverture médiatique la plus importante possible quand il va publier ses données».

Mais pour cet analyste, très écouté sur les marchés financiers, «il est très discutable de penser que M. Assange dispose d'informations nouvelles sur Bank of America».

L'analyse explore plusieurs hypothèses sur le contenu des révélations.

Une attaque sur le patron du groupe de Charlotte (Caroline du Nord, Sud-Est), Brian Moynihan, «ne serait probablement pas efficace», selon M. Bove: il n'occupe son poste de PDG que depuis un an.

Deux acquisitions réalisées en pleine tempête financière pourraient poser problème: celle du spécialiste du crédit hypothécaire Countrywide et la banque d'affaires Merrill Lynch.

Mais dans les deux cas, les poursuites judiciaires qu'elles ont suscitées ont été soldées par Bank of America à l'aide de centaines de millions de dollars.

Le seul point critique, selon M. Bove, serait d'apprendre que les dirigeants de la banque créaient sciemment des produits financiers déficients pour les vendre à des clients naïfs.

Le géant bancaire, qui touche pratiquement un ménage américain sur deux, n'est pas resté les bras croisés.

Selon la chaîne Fox Business News, il a mis en place une cellule de crise pour se préparer.

Le site spécialisé DomainNameWire rapporte qu'il a acheté des noms de domaines comprenant le nom de ses dirigeants ajoutés à des qualificatifs insultants, comme BrianMoynihanSucks.com.

«On en a déjà vu beaucoup avec cette crise financière, et il faudra que les informations publiées soient extrêmement choquantes pour qu'elles créent de nouveaux dégâts», ont commenté les analystes de Beacon Equity, pour qui WikiLeaks «bluffe quant à la gravité des documents qu'il détient».


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201012/26/01-4355501-la-menace-de-wikileaks-sur-bank-of-america-plane-toujours.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_fuites-de-wikileaks_1363312_section_POS1
 
Agence France-Presse
Londres
Publié le 07 janvier 2011 à 14h32 | Mis à jour à 14h32


Julian Assange publiera en avril un livre «très personnel»


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Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, a indiqué vendredi qu'il publiera en avril au Royaume-Uni, où il est en liberté surveillée, un livre «très personnel» dans lequel il racontera son combat pour «établir une nouvelle relation entre les populations et leurs gouvernements».

«J'espère que ce livre sera l'un des documents fédérateurs de notre génération», a déclaré Julian Assange, cité dans un communiqué de la petite maison d'édition écossaise Canongate Books, avec qui il a signé le contrat de publication.

«Dans ce livre très personnel, j'explique notre combat pour imposer une nouvelle relation entre les populations et leurs gouvernements», ajoute-t-il dans une très brève déclaration.

Canongate Books, dont le siège est à Edimbourg, en Écosse, a acquis l'ensemble des droits mondiaux, à l'exception de l'Amérique du Nord, où l'éditeur sera Alfred A. Knopf.

Pour la France, Canongate a vendu les droits à l'éditeur Laffont, «en vue d'un lancement international coordonné», a précisé la maison écossaise.

Le premier livre de Julian Assange «développe la philosophie» qui sous-tend WikiLeaks, en racontant la «vie fascinante» de cet homme «vif qui nous a forcé à repenser de manière radicale des idées fondamentales comme la transparence, la démocratie et le pouvoir», a indiqué Canongate dans un communiqué.

Julian Assange avait déjé annoncé le mois dernier dans un journal britannique qu'il avait signé un contrat d'un peu plus d'un million de livres (1,5 million $) en vue de la publication de son autobiographie.

«Je ne veux pas écrire ce livre mais je dois le faire. J'ai déjà dépensé 200.000 livres en frais de justice et je dois me défendre et garder WikiLeaks à flot», avait-il dit.

L'Australien avait précisé qu'il recevrait 800 000 dollars d'Alfred A. Knopf et 325 000 livres (500 000 $) de Canongate. D'autres contrats devraient porter le total à 1,1 million de livres.

Julian Assange est en liberté surveillée dans un manoir de l'est de l'Angleterre appartenant à un de ses partisans. Il y attend un procès sur sa possible extradition vers la Suède où il est recherché pour «agressions sexuelles». La date de ce procès doit être fixée lors d'une audience prévue mardi à Londres.


http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201101/07/01-4358093-julian-assange-publiera-en-avril-un-livre-tres-personnel.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_europe_287_section_POS1
 
Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca, Mis à jour le: 25 avril 2011 06:44


WikiLeaks - L'innocence enchaînée à Guantanamo

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Le gouvernement américain a retenu prisonniers près de 150 innocents pendant des années dans la prison militaire de Guantanamo, selon des documents fournis par WikiLeaks et publiés lundi par plusieurs médias occidentaux.

Le journal a eu accès aux documents judiciaires américains décrivant l'histoire et le passé de près de 779 personnes ayant été détenues à Guantanamo entre 2002 et 2009.

Chacun des documents fait état de l'état civil du détenu, des circonstances de sa capture, des résultats de ses interrogatoires, de ses éventuels liens avec une organisation terroriste, de son comportement en détention, de l'évaluation du risque qu'il présente pour la sécurité des États-Unis et de ses alliés, et comporte une recommandation sur le sort qui doit lui être réservé par l'administration militaire américaine. Des photos des détenus sont également fournies.

Ces documents sont signés par les responsables de la prison de Guantanamo de l'époque. Ils décrivent le fonctionnement des services secrets américains et précise si les prisonniers en question sont considérés à faible, moyen ou haut risque.

Dans des dizaines de cas, des hauts officiers américains ont d'ailleurs indiqué qu' « il n'y a pas de fondement à l'extradition » du détenu à Guantanamo.

Selon le quotidien britannique Daily Telegraph , seulement 220 des 779 personnes doivent être considérées comme de « dangereux terroristes », tandis que 380 n'étaient que des militants de base appartenant à la mouvance talibane ou s'étant rendus en Afghanistan pour des raisons personnelles.

À leur arrivée à Guantanamo, plusieurs d'entre eux n'étaient que des adolescents et ne « comprennaient pas ce qu'ils faisaient là », souligne pour sa part le quotidien Le Monde .

Dans les rapports rendus publics, les révélations de jeunes détenus se succèdent et se ressemblent. Bon nombre d'entre eux auraient été enrôlés de force et ensuite arrêtés parce qu'ils « possédaient une arme qui n'a pas servi » ou qu'ils détenaient notamment des renseignements « sur le fonctionnement de camps d'entraînement ».

Au moins 150 étaient des Afghans ou des Pakistanais innocents, arrêtés et transférés à Guantanamo, incluant des fermiers, cuisiniers et chauffeurs.

Ils ont été capturés sur la base de renseignements collectés dans des zones de guerre, parfois pris pour une autre personne ou alors se trouvaient simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. Plusieurs ont été capturés pour de faux passeports ou de fausses cartes d'identité.

Les documents contiennent également les explications détaillées des « supposés » renseignements utilisés pour justifier la détention des prisonniers.

WikiLeaks indique toutefois que les récits de témoins, pour la plupart d'autres prisonniers, sont « peu fiables », soit parce qu'ils ont été sujets à de la torture ou à d'autres formes de coercition, ou parce qu'ils ont fait de fausses déclarations pour obtenir un meilleur traitement à Guantanamo.

La Maison-Blanche réagit

L'administration américaine a qualifié de « malheureuse » la publication de ces documents et s'est défendue en expliquant avoir « fait tout ce qu'elle pouvait pour agir avec le plus grand soin et la plus grande application dans le transfert des détenus de Guantanamo ».

« Les administrations [de l'ancien président George W. Bush et de l'actuel Barack Obama] ont fait de la protection des citoyens américains leur priorité », estiment le Pentagone et le Département d'État, s'inquiétant des « dommages » causés par la publication de ces documents.

Guantanamo loin d'être fermée

À l'heure actuelle, 172 personnes jugées pour leur majorité à « haut risque » sont toujours détenues à la prison de Guantanamo, construite par l'administration Bush sur la base navale américaine, à Cuba, en 2002.

Au début avril 2011, la Maison-Blanche a réitéré son engagement de fermer la prison, malgré la décision d'y juger les cinq accusés des attentats du 11 septembre 2001, au lieu de le faire devant un tribunal de droit commun à New York.

Leur procès pour « crimes de guerre » devant un tribunal militaire d'exception à Guantanamo avait commencé au printemps 2008 avant d'être suspendu par Barack Obama le soir de son investiture, une décision symbolique bien accueillie par les mouvements de gauche.

Toutefois, ses promesses se sont écroulées depuis deux ans. Guantanamo est toujours loin d'être fermée et les tribunaux militaires ont notamment été rétablis, après réforme.

Radio-Canada.ca avec AFP, The New York Times, Daily Telegraph et Le Monde


http://actualites.ca.msn.com/international/rc-article.aspx?cp-documentid=28493800
 
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