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Nouvelle stratégie pour retenir les militaires

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calamityjoe

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Nouvelle stratégie pour retenir les militaires
ALEC CASTONGUAY  18 décembre 2009  Actualités en société


Les Forces canadiennes viennent d'élaborer une nouvelle stratégie pour tenter de contrer le départ massif des soldats en début et en milieu de carrière, puisque cette pénurie commence à causer des problèmes à l'armée.

Dans un document approuvé le 19 juillet dernier et dont Le Devoir a obtenu copie grâce à la Loi d'accès à l'information, on constate que c'est carrément à un changement de culture militaire que les stratèges des Forces canadiennes s'attaquent avec ce nouveau plan d'action.

Le document de 12 pages s'intitule «Stratégie du maintien de l'effectif militaire». Il a été préparé par le chef du personnel militaire, soit la division des ressources humaines des Forces canadiennes, et approuvé cet été par le chef d'état-major, le général Walter Natynczyk.

On y apprend notamment que les départs volontaires atteignent 9 % par année — 6200 départs en 2008-09 sur 66 000 soldats —, soit un peu plus que la moyenne historique de 7 %. Mais là où le bât blesse, c'est dans les colonnes des départs en début et en milieu de carrière.

Ainsi, le recrutement a beau rouler à fond de train depuis quelques années, l'armée peine à retenir ses nouveaux arrivants. Plus d'un soldat sur quatre (27 %) part avant la fin de la première année. À l'autre extrême, après 20 ans de service, 22 % des militaires font le choix de quitter les Forces, à la recherche d'un avenir plus radieux dans le secteur privé.

Appelé à commenter ces chiffres, le lieutenant-colonel Martin Villeneuve, un spécialiste de la psychologie industrielle qui a travaillé à la mise en place de la nouvelle stratégie, convient que la situation est préoccupante. «Ce n'est pas une crise, mais il y a une hausse de l'attrition et il faut s'en occuper», dit-il.

L'armée a écarté l'option des bonus à la rétention, une stratégie adoptée par certains pays, dont les États-Unis, qui payent une prime de plusieurs milliers de dollars aux soldats à certaines étapes de leur carrière. «On n'est pas rendus au point où on a besoin d'une stratégie aussi énergique, dit le lieutenant-colonel Villeneuve. En plus, d'après nos recherches, ces bonus sont très chers et pas très efficaces.»

Les Forces canadiennes ont plutôt choisi le chemin le plus long et le plus complexe, soit celui de changer en partie la mentalité qui règne à l'intérieur de l'armée. Pour la première fois, les mots «conciliation travail-famille», «qualité de vie» et «souplesse dans les affectations» deviendront des mots-clés pour les militaires et leurs gestionnaires de carrière (tous les soldats ont un gestionnaire de carrière).

«On a décidé de développer une culture de la rétention de personnel, dit le lieutenant-colonel Villeneuve. C'est vrai que c'est la voie la plus difficile, car ça prend des années pour changer des mentalités. Mais on pense qu'à terme, cette stratégie sera plus payante que seulement acheter les gens avec des bonus.»


Les petits nouveaux

Dans le cas des recrues, les Forces canadiennes perdent 27 % des nouveaux durant la première année de formation. C'est donc dire que, sur les 7701 recrues de 2008-09, plus de 2000 ne deviendront jamais des soldats.

Dans le document, on peut lire: «Dans la plupart des cas, les établissements d'instruction fonctionnent à pleine capacité. Les départs précoces font en sorte de réduire leur efficience et en conséquence l'efficacité de notre système de production de personnel.»

Les Forces souhaitent ramener l'attrition à 20 % d'ici quelques années. «Il est essentiel que les commandants responsables de l'instruction de premier échelon surveillent les départs et fassent la promotion active du maintien de l'effectif. [...] Nous devons donner à ceux que nous attirons dans les Forces canadiennes toutes les occasions raisonnables et tout l'encouragement voulu pour réussir», poursuit le plan d'action.

Il semble que les valeurs plus individualistes de la nouvelle génération — alors que l'armée est un concept collectif — ainsi qu'une mauvaise compréhension du rôle du militaire sont en grande partie responsables des départs rapides. De plus, l'entraînement physique est rigoureux.

«Il y a clairement un choc des valeurs dans les premières semaines», affirme le lieutenant-colonel Villeneuve. Une étude est d'ailleurs en cours à l'École des recrues de Saint-Jean pour tenter de mieux cerner les raisons des départs et ainsi apporter des correctifs.

Mais déjà, depuis cet été, on incite les jeunes à rester au moins jusqu'à la fin de la cinquième semaine. «C'est la période critique, puisque 70 % des départs surviennent dans les quatre premières semaines de la formation», dit M. Villeneuve. Pour y arriver, on a augmenté le soutien aux recrues, notamment sur le plan psychologique.


La mi-carrière

À l'autre bout du spectre, quand les militaires atteignent 20 ans de carrière et peuvent toucher une partie de leur pension, ils quittent les Forces pour aller travailler dans le secteur privé. Un militaire sur cinq prend cette décision. «Plus l'économie va bien, plus on le ressent», dit le lieutenant-colonel Villeneuve.

C'est que les vétérans — ceux qui amènent l'expérience au sein des Forces et aident à former les plus jeunes — en ont souvent marre de l'instabilité de la vie de militaire. La plupart du temps, ils ont changé de base tous les trois ans pendant 20 ans, sans compter tous les déploiements à l'étranger.

«Dans nos recherches, on s'est rendu compte que le rythme des opérations à l'étranger ou la formation ne causent pas tant de problèmes au militaire, mais plutôt à sa famille. Le stress des déplacements et les absences, c'est difficile sur la vie de couple», dit M. Villeneuve.

Il était évidemment plus facile de déplacer les soldats d'une base à l'autre lorsque les conjointes n'avaient pas de carrière et restaient à la maison. Mais les temps ont changé et l'armée doit s'adapter.

Pour faciliter cette conciliation travail-famille — une petite révolution dans le domaine militaire —, les gestionnaires de carrière devront faire preuve de plus de souplesse. «On va leur demander de remettre en question le changement de base automatique tous les trois ans. Il faut diminuer la mobilité des gens, tout en respectant les besoins de l'armée. On va tenter de donner un droit de regard plus grand au militaire sur sa carrière», dit le lieutenant-colonel Villeneuve. «Par exemple, si le gars revient d'une mission d'un an à l'étranger, est-ce le bon moment pour faire déménager toute la famille dans une nouvelle ville?»

L'armée va aussi davantage aider les familles hors du travail, par exemple en trouvant des places en garderie pour les enfants d'un couple qui atterrit dans une nouvelle ville.

Cette valorisation du rôle de la cellule familiale, combinée à une plus grande participation du soldat à sa carrière, amènera un «attachement» qui pourrait inciter les vétérans à terminer leur carrière au sein des Forces, pensent les hauts gradés. «Mais avant de voir les effets concrets, ça va prendre quelques années. Changer des mentalités, donner des formations, bien expliquer la stratégie à tous les échelons, ça prend un peu de temps», affirme le lieutenant-colonel Villeneuve.
 
Je vais y croire lorsque les politiciens poussés par la population decideront et metteront en oeuvre:

un meilleur salaire pour nos soldats,

de meilleurs équipements lors de leurs missions,

une reconnaissance accrue par la société civil à propos du travaille qu' éffectue nos militaires

une meilleur conciliation-travail famille et ect.....

:yellow:
 
hum...je vais être honnête avec toi, je vois pas vraiment ce que les politiciens viennent faire la dedans...

Certains partis décident d'augmenter le budget militaire, ok ... poussés par la population? Je sais pas pour le reste du Canada mais ici on préfèrerait que nos hôpitaux soient mieux équipés bien avant l'armée...mais je préfère ne pas m'avancer sur ce sujet, la politique c'est pas mon truc.

Pour ce qui est des équipements, j'ai jamais fait de mission, je peux pas savoir mais je crois qu'on est quand même équipés de façon acceptable...mais, en fait , je ne peux vraiment pas parler par expérience...alors peut-être que tu as raison.

Une reconnaissance accrue par la société civile...? WTF? Personnellement , je préfère mille fois une plus grande autonomie aux honneurs!

mais tu sais, ton rêve peut se réaliser! Suffit qu'on adopte un régime maxiste-léniniste et qu'il se transforme en dictature!  ;D

La meilleure conciliation travail-famille , par contre, je suis complètement d'accord. D'ailleurs, si on se fit au texte, beaucoup de gens sont d'accord ! :nod:  En fait ,je crois que ce serait d'actualiser le système parce qu'au civil c'est un service qui est déjà opérant.

Ennn tk , je voulais juste partager la bonne nouvelle...mais j'adore tes commentaires, vraiment! Ils me perturbent un peu mais continue ...
 
Antoine, les salaires sont déjà BIEN au dessus de la moyenne canadienne.
 
C'est une bonne nouvelle, mais nos militaires de tous les rangs ne pourront pas faire de miracle si l'argent et les ressources humaines ne sont pas au rendez-vous pour réaliser ces nouveaux objectifs.

Ceux sont les politiciens aux pouvoir qui décident où l'argent ira, il décident aussi des objectifs globales des Forces Armées Canadiennes, ensuite les Forces passent à l'action. Les politiciens sont soumis à différents groupes d`intérêt mais la population à encore son mot à dire.

Les salaires sont loins d'être équivalent à ce qu'on retrouve dans le privée pour de nombreux métiers.  Nos militaires ont un courage extraordinaire. Ils sont prêt à risquer leurs vie pour préserver nos intérêts pour un salaire inférieur à un policier dans certains cas, et ca c'est juste un exemple.

Je veux pas décourager nos militaires, ils font un travail fantastique, mais je suis de ceux qui trouve que l'on ne fait pas assez pour eux, et que le gouvernement abuse de leurs courage et patriotisme. C'est comme négocier un contrat dans le privé, tu dois demander le double pour obtenir la moitié de ce que tu esperais. Donc, la société civile devrait faire pression sur nos gouvernements et en demander toujours plus pour nos militaires, surtout que nous sommes en guerre.

:yellow:
 
Antoine said:
Les salaires sont loins d'être équivalent à ce qu'on retrouve dans le privée pour de nombreux métiers.  Nos militaires ont un courage extraordinaire. Ils sont prêt à risquer leurs vie pour préserver nos intérêts pour un salaire inférieur à un policier dans certains cas, et ca c'est juste un exemple.

Exemples?  Ma femme pilote depuis 2001.  Elle est pilote sur un CRJ en Afrique (RD Congo), pour les Nations Unis.  Elle fait environ la moitié de ce que je fais.  Je suis à peine qualifié.
 
Je ne veux pas manquer de respect à personne et je suis sûr que les pilotes dans le civil ont une job exigeante mais ont -ils le même nombre d'heures de service, les mêmes conditions de travail, les mêmes restrictions aux niveau des libertés (civile versus militaire) et même exposition aux risques (être envoyée au front et risquer sa vie) ? Sont-ils responsable d'envoyer des employers au front qui ne revienderont peut-être pas tous en entier pour servir les intérêts du pays et vivre avec ca?

Bon, je ne suis pas pilote et je ne connais pas de pilote donc je te fais confiance si tu me dis que les pilotes militaires sont très bien payer pour la job qu'ils font.

Pour des domaines que je connais mieux comme les sciences et le génie. Tu peux comparer les salaires de base non négociable des officiers:

http://www.forces.ca/media/_PDF/PayScalesOffReg_fr.pdf

et le salaire moyen (négociable) des ingénieurs bachelier (donc on compte pas ceux qui ont une maitrise, un PhD, un MBA,...) dans le civil (donc sans les risques et responsabilités auquels les militaires s'exposent) et l'augmentation de salaire avec année d'expériences:

http://www.polymtl.ca/sp/stats/index.php

salaire moyen (fonction public, privé,..) pour un chimiste qui a un Bac:  $ 57,922.98 -69,223.33 par année
http://hr.concordia.ca/eed/employment/jobs/postings/index.php?f=status_detail&job_id=3180

Si on parle de scientifique avec MSc, PhD dans l'industrie ou la fonction public, on commence dans les 50 000 $ et ca augmente assez rapidement.

Les pharmaciens, infirmières bachelière, avocats, managers (MBA, CA,...) ca monte assez rapidement dans l'échelle de salaire avec les diplomes et l'expérience de travail.

Je veux pas manquer de respect aux militaires, ni les décourager, j'aimerai juste qu'il soit pas seulement bien payer pour ce qu'ils font mais super bien payer, car ce n'est pas un métier comme les autres.

Mais je n'ai pas d'expérience militaire, cependant je t'assure que si cela était que pour le salaire, je ne m'engagerais pas dans l'armée mais resterais dans le civil.

Maintenant, je ne dis pas que seulement l'argent compte, peut être que si les candidats s'engagent que pour une raison financière ca ne fera pas de bon soldat, car il faut probablement beaucoup de coeur et de courage pour faire ce métier et une volonté de vouloir servir le pays qui dépasse des raisons seulement monétaire.

Seulement mon  :2c:


 
Antoine said:
Je ne veux pas manquer de respect à personne et je suis sûr que les pilotes dans le civil ont une job exigeante mais ont -ils le même nombre d'heures de service

Ils ont un temps de devoir de 16 heures, et volent régulièrement 8 heures par jour.  C'est beaucoup plus que ce qu'un pilote militaire va faire.

Antoine said:
les mêmes conditions de travail

Pire. 

Antoine said:
les mêmes restrictions aux niveau des libertés (civile versus militaire)

Vas en Afrique, tu vas voir le genre de "restrictions" qu'elle a. Sinon, en temps de paix, ici au Canada, je ne vois pas quelles restrictions qu'on a.

Antoine said:
et même exposition aux risques (être envoyée au front et risquer sa vie) ?

Lors de son dernier "tour", elle s'est fait tirer dessus par des "small arm" à quelques reprises.  Lorsqu'ils voyagent du et au logements, ils sont dans des véhicules armés.  Ca fait plus de 9 ans que je suis dans les Forces, pas encore eu a faire ca.  Ca fait partie de sa vie quotidienne.

Les conditions dans les PETITES compagnies sont beaucoup pire au Canada.

Antoine said:
et le salaire moyen (négociable) des ingénieurs bachelier (donc on compte pas ceux qui ont une maitrise, un PhD, un MBA,...) dans le civil (donc sans les risques et responsabilités auquels les militaires s'exposent) et l'augmentation de salaire avec année d'expériences:

http://www.polymtl.ca/sp/stats/index.php

salaire moyen (fonction public, privé,..) pour un chimiste qui a un Bac:  $ 57,922.98 -69,223.33 par année
http://hr.concordia.ca/eed/employment/jobs/postings/index.php?f=status_detail&job_id=3180

On pourrait dire que le grade moyen d'un officier dans un métier d'ingénierie, qui n'est pas dans un poste de supervision, est Capitaine avec 4 à 6 ans de service dans le rang.  Ca donne un salaire de 77532$-82584$, un peu plus que la moyenne civile non?

Antoine said:
Les pharmaciens, infirmières bachelière, avocats, managers (MBA, CA,...) ca monte assez rapidement dans l'échelle de salaire avec les diplomes et l'expérience de travail.

Le salaire de base d'un avocat militaire est 60456$ par année, et apres 4 ans c'est 87000$ par année.

Si tu veux parler des managers, c'est-à-dire major et plus, le salaire de BASE est 95000$ par année pour un officier du service général.

Je crois que ce sont de très bon salaires.
 
Coté salaire,  je dois dire que je suis absolument comblé..  Je ne vois pas pourquoi on augmenterait de salaire.  Avec si peu d'éducation necéssaire et de restriction pour rentrer dans les Forces c'est pas partout qu'on te donnera 35000 pour commencer et apres 3 ou 4 ans 50 000.  Et il n'y a pas que le salaire, les avantages y sont pour beaucoup.  Moi j'ai passé les 3 semaines du temps des fetes au repos avant de retourner sur mon MOD 6.  j'aurai également congé la semaine de relache et 3 semaines a l'été.  Je n'ai seulement 20 ans mais qui de mes amis aux civils peuvent m'en dirent autant.  A 45 ans j'aurai pleine pensions si je le désire et un salaire encore plus attrayant.

La ou je suis d'accord c'est le sacrifice que doivent faire les militaires envers leurs familles ou plutot l'inverse que les femmes et enfants de militaires doivent faire s'ils désirent rester ensemble.  Cette vie n'est pas facile et l'armée peu négociable.  Quant a la population.  Si seulement vous saviez tout le bien que ca fait de se faire dire lachez pas les gars ce que vous faites c'est important et dur.  Je suis derriere vous!  Il y a de cela quelques mois j'ai lu dans le journal le nouvelliste un homme qui parlait des militaires dans une lettre ouverte et il n'avait que du bon pour les militaires et dieu sait que ca ma fait chaud au coeur quand j'Ai lu cette article.Imaginez ensuite si la population se tient derrieres les militaires comment ce métier prendra de l'expantion.  Comment ce métier sera respecter et apprécié.  Les conditions et le budget accordé aux forces viendra en conséquence de ce que pense la population .  Si tout le budget va aux hopitaux c'est parce que les québécois pensent que c'est ce qu'il faut.
 
Ce qu'il faut ameliorer, c'est la qualite de vie en generale.  Des PMQs qui sont dans une bonne condition, de la flexibilite du cote du "managing" de la carriere (ie: le militaire devrait avoir plus de dire dans ce qu'il veut faire, et ou il veut aller, dans les limites du possible bien sur), meilleur access aux services medicaux pour les familles, etc. 

Ce n'est pas l'argent qui garde le monde a long terme, mais comment tu les traites.
 
Le gouvernement peu pas forcer les gens du peuple à aimer les militaires en particulier ou à les aimer profondément.

Des policiers risquent leur vie à tout les jours et rares sont ceux qui les en remercie (ou même qui les ''aime''). Je trouve que les militaires en comparaisons à ceux-ci, sont tout de même bien appuyés. Il n'y a pas d'objets ''supportons nos pompiers'' non plus. Être militaire est un métier honorable, bien sûr, cependant il y en à d'autre qui laissent tout aussi indifférent. Je ne vois pas cela comme une cause sérieuse du désintéressement de certains envers une carrière au sein des Forces. Honnêtement, même s'il y a plein de gens qui ne te respectent pas plus qu'un autre, Big burn, ça ne t'empêche pas de continuer d'oeuvrer dans le domaine militaire. Tu t'y sens à ta place, probablement. 

Et je crois franchement qu'une personne qui a passé une vingtaine d'années au sein des Forces et qui à l'impression d'avoir fait son temps, qui désire plus de moments en famille, etc...se contre-fou de l'opinion d'une poignée de personne qui pourrait ''aimer plus ce qu'il a fait''... ou a tout le moins s'y intéresser.
 
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