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Frappes américaines contre des membres présumés d'Al-Qaeda

schart28

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AFP: http://www.cyberpresse.ca/article/20070108/CPMONDE/70108173/1014/CPMONDE

Un avion de combat américain a attaqué des membres présumés du réseau terroriste Al-Qaeda en Somalie, selon la télévision américaine CBS, alors que président somalien Abdullahi Yusuf Ahmed a fait son entrée lundi pour la première fois dans Mogadiscio en tant que chef de l'État.

L'attaque a été menée par un AC 130 - avion lourdement armé bardé de mitrailleuses - du Commandement des opérations spéciales américaines basé à Djibouti, selon CBS.

Djibouti, pays frontalier de la somalie, abrite la seule base militaire en Afrique.
«Selon nos sources, on a vu beaucoup de cadavres dans la zone après l'attaque», a indiqué CBS.

«Parmi les cibles figuraient le leader d'Al-Qaeda dans la Corne de l'Afrique et un responsable du réseau recherché pour sa participation aux attaques terroristes contre les deux ambassades américaines» au Kenya et en Tanzanie en 1998, a précisé la chaîne. Ces attentats avaient fait 224 morts.

Selon CNN, citant un haut responsable du Pentagone, l'attaque se serait déroulée au cours des dernières 24 heures. Le Pentagone, contacté par l'AFP, n'a pas souhaité commenter ces informations.

NBC, pour sa part, citant des sources non précisées, a qualifié l'opération de «succès».
Les forces gouvernementales somaliennes, qui ont reçu un appui décisif de l'armée d'Addis Abeba - principal allié des États-Unis dans la région - ont mis en déroute fin décembre les forces des tribunaux islamiques qui avaient pris le contrôle du centre et du sud de la Somalie ainsi que de la capitale depuis la mi-2006.

Depuis le 1er janvier ces forces traquent les dirigeants islamistes, dont certains sont accusés par Washington de liens avec Al-Qaeda, dans l'extrême sud du pays, à la frontière avec le Kenya. Les États-Unis se sont joints à l'opération en déployant une force navale devant les côtes somaliennes.

Pressé par la communauté internationale d'établir un large «dialogue» dans le pays pour rétablir la stabilité dans un pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991, le gouvernement somalien s'est dit prêt lundi à intégrer des islamistes modérés s'ils renoncent à la violence.

«Notre politique est la réconciliation. Nos portes sont ouvertes et nous devons accueillir toutes les parties somaliennes dans notre administration», a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Abdirahman Dinari, qui a exclu la participation de tout islamiste soupçonné de lien avec Al-Qaeda.

Après la défaite des islamistes, le président Yusuf est arrivé lundi à Mogadiscio. Il a été accueilli par le premier ministre Ali Mohamed Gedi à l'aéroport où la sécurité était considérablement renforcée, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Yusuf, élu à Nairobi en 2004 par les parlementaires somaliens, n'avait pu venir dans la capitale depuis son élection, tout d'abord en raison de l'hostilité de chefs de guerre, puis du conflit entre les institutions somaliennes de transition et les islamistes.

Son dernier séjour dans la capitale somalienne date de 1978. Il avait alors fui la ville pour sa participation présumée à une tentative de coup d'État contre l'ancien dictateur Mohamed Siad Barre, dont le renversement en 1991 a marqué le début de la guerre civile.

L'arrivée du président dans la capitale marque la volonté des institutions de transition d'asseoir leur autorité sur le pays après la défaite des islamistes.

L'insécurité persiste cependant dans Mogadiscio où le gouvernement a renoncé à désarmer par la force la population, malgré la présence dans la ville selon lui de 3.000 islamistes en armes.

De son côté, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) s'est réuni à Addis Abeba sur la Somalie. Le coût d'une force africaine de paix en Somalie s'élève à environ 160 millions de dollars pour six mois, selon l'ambassadeur somalien en Ethiopie, Abdulkarin Farah.

L'UA va être chargée de former cette force, et non plus simplement les sept pays de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), comme initialement prévu, a-t-il confirmé, ajoutant que le Conseil de sécurité de l'ONU devait se prononcer sur ce point.




 
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