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L’Héroïsme Du Eugène Fiset Chir-Maj. 2e SS Bn. RCRI Guerre d’Afrique du Sud 1900

Chispa

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L’Héroïsme Du Capitaine Eugène Fiset, Chirurgien-Major, 2e SS Bn. RCRI, Guerre d’Afrique du Sud., 1900.
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Le Chirurgien-Major Marie Joseph Eugène Fiset, à Son Père. — Belmont, le 18 janvier 1900. —…La semaine dernière, j’ai été choisi pour accompagner une colonne volante que nous avons envoyée à quinze milles d’ici, pour déloger un corps de Boers qui nous enlevait nos troupeaux et nos chevaux. Je ne suis revenu qu’hier. Nous avons eu deux hommes de tués et quatre de blessés, mais nous ramenons quarante-deux prisonniers et seize blessés. C’est la deuxième expédition de ce genre que j’accompagne, et maintenant je suis tout à fait habitué à soigner mes malades sur le champ, sans trop de tendances à saluer bas les balles qui sifflent si gentiment au-dessus de nos têtes. Je n’ai pas encore une seule égratignure et commence à croire qu’il n’y a aucun danger.

Nous partons encore demain du côté de l’État Libre d’Orange, nous ne reviendrons pas probablement avant six jours, c’est pourquoi je me hâte de t’écrire. Je commence à être passablement ennuyé de ce soleil torride, de ce sable mouvant et la vie que nous menons ici serait bien abrutissante si je n’avais l’heureuse chance d’accompagner nos colonnes volantes. De plus, la vie coûte cher, ici, en diable, et la solde est petite. J’oubliais de te dire que je suis seul maintenant en charge de mon régiment, le chirurgien major Wilson a été nommé P.M.O., dans un hôpital. Le colonel Otter me témoigne une grande confiance, ce qui me rend la vie plus agréable, mais j’ai bien de l’ouvrage. Nous avons les fièvres typhoïdes depuis quinze jours, et j’ai dû envoyer dix-huit de mes malades à Orange River; heureusement c’est une forme légère. Pour ma part, je ne me suis jamais porté si bien, j’ai un peu maigri à cause de la chaleur, aussi j’en bénis le Seigneur, car je ne trouverais pas cela drôle du tout d’être malade si loin des miens.....

— Capitaine Eugène Fiset, Chirurgien-Major, 2e SS Bn. RCRI, Paardeberg. — Le ministère de la milice vient de recevoir une importante dépêche du colonel Otter commandant du premier contingent, datée de Paardeberg le 27 février, au sujet de la bataille livrée à cet endroit le 18 février dernier. Le colonel fait les plus grands éloges du capitaine Fiset, chirurgien, attaché au régiment. Notre jeune compatriote s’est signalé par un bel acte de courage, sous le feu de l’ennemi. Non seulement il courut panser le capitaine Arnold dangereusement blessé, mais encore il poussa le dévouement jusqu’à prendre le brancard sur lequel était le blessé, à le transporter loin de l’ennemi malgré la pluie de mitraille qui pleuvait sur lui. Le capitaine Fiset a encore rendu tous les services possibles aux autres blessés. Le colonel Otter loue en outre le zèle entreprenant et intrépide du chapelain O’Leary, qui n’a cessé et le jour et la nuit de porter secours et prières aux blessés sur le champ de bataille....

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HOMMAGE À UN CAMARADE. — Springs, 8 juillet 1900. Dr Léonidas Larue, Québec. Mon cher confrère…Vous ne sauriez croire combien j’ai été surpris tout autant que peiné de lire dans nos ordres régimentaires du jour, le bulletin annonçant la mort de mon ami Lucien, votre malheureux fils. Quand nous sommes partis de Bloemfontein, il y a trois mois, il était de retour de l’hôpital depuis quelques jours. Malgré son apparente bonne santé, je lui conseillai fortement de ne pas accompagner le bataillon, et je portai son nom sur la liste des convalescents; il semblait alors reprendre des forces tous les jours, et je ne m’attendais jamais à le voir devenir une des nombreuses victimes de ces terribles fièvres entériques, qui ont causé tant de ravages dans nos rangs......

Dr. Joseph Gauvreau: — L’héroïsme du Capitaine Fiset Chirurgien-Major.  — Au cours de cette bataille du 18 février 1900, continuée parcelle du 20 février, nos troupes perdirent dix-huit hommes tues et un très grand nombre furent blesses. Le Major Eugène Fiset était seul chirurgien encharge du Regiment-Royal-Canadien ces jours là. Il ne recula devant aucun effort pour assister et panser les blesses surplace bien que son strict devoir était d’attendre que les brancardiers les transportassent a l’arrière du front de bataille. Il ne craignit pas de se précipiter dans  la mêlée pour porter secours au Capitaine Arnold si gravement blesse qu’il succomba a ses blessures, peu de temps après les avoir reçues. Pendant qu’il pansait le Capitaine Arnold, une balle effleura sa tête, et transperça le bout du mouchoir qui enveloppait son cou et flottait au vent. Il faisait cette journée-la, une chaleur torride. Une autre balle tua l’un de ses brancardiers....

Cinq ou six semaine es plus tard, le Ministre de la Milice du Canada, l’Honorable Docteur Borden, d une voie émue, donnait lecture a la chambre des Communes du Rapport de la bataille de Paardeberg et des opérations du Régiment Royal-Canadien que lui adressait son Commandant le Lt.-Colonel Otter. De ce rapport qui mériterait d’être cite en entier, nous détachons les quelques extraits qui suivent. Ils illustrent admirablement la journée glorieuse dont nous rappelons le souvenir, et ils sont le plus beau témoignage a citer dans cette incomplète esquisse biographique de Son Excellence lu Lieutenant-Gouverneur actuel: Sir Eugène Fiset!

Nous n’insistons pas sur les applaudissements éclatèrent au sein de la Chambre des Communes lorsqu’au chapitre de la bravoure, le nom du Chirurgien-Major Fiset fut mis en exergue, dans le rapport du Lieutenant-Colonel Otter, le Commandant du Régiment Royal-Canadien. Il nous suffira de dire que les échos s’en répercutèrent d’un océan à l’autre jour-là, Rimouski fut enviée toutes les villes du Canada. Dans les mois qui suivirent, le Quenom du Chirurgien-Major Fiset fut de nouveau cité dans les dépêches et les parlements anglais et canadien à propos d’engagements de moindre importance que Paardeberg, mais non moins dangereux et non moins décisifs, tels que ceux de Poplar Grove, Driefontein, Hout-Nek, Zand River.....

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Chirurgien et Blesse, Les Majors Pelletier et Fiset du 2e SS Bn. Regiment Royal-Canadien en Afrique-du-Sud. 1900.

Je ne puis vous laisser partir sans vous exprimer mes remerciements pour vos loyaux services ainsi que votre excellent concours, sûr tout a Paardeberg. Je suis sûr que le peuple canadien apprendra avec plaisir votre – galante – et splendide conduite. Je regrette profondément les pertes que vous avez éprouvées. J’ai la certitude que S. M. la Reine ainsi que le peuple anglais n’oublie ra jamais vos services. Si ma bonne étoile le permet, je visiterai le Canada…..

Le 6 janvier 1901, a l’Hotel Lenghan, sa ville natale de Rimouski lui fit une réception grandiose, dans un banquet civique, ouvert a toutes les classes et a toutes les opinions, en dépit de la vague de nationalisme qui déferlait a cette époque et qui englobait, de confiance, la jeunesse de tous les coins de la province. Ce furent les jeunes de son temps, chez nous, était Isidore Gagnon son copain au Séminaire de Rimouski, qui servirent de truchement aux opinions et aplanirent les objections, qui n’en étaient pas, en vérité. Et pour mieux marquer que c’était au courage et a la bravoure seuls que s’adressaient nos hommages, nous eûmes l’heureuse idée de met sur le même plan le chirurgien-major Fiset et le soldat Bérubé qui avaient et s’étalent exposes aux mêmes dangers......

Il est encore trop tôt pour écrire cette partie «la plus intéressante de sa carrière» comme il l’appelle lui-même, qui comprend vingt années au Sous-Ministère de la Milice et quinze années comme Depute de Rimouski aux Communes. C’est d’ailleurs son désir qu’il n’en soit pas parle maintenant, sachant mieux que personne que la documentation qui se rattache a ces stages de sa vie est la plus difficile parce que contemporaine. Les éléments n’en sont pas venus jusqu’à nous et restent disperses dans les divers ministères; et ce qu’il en sait lui-même, il préfère n’en rien dire…pour la publicité.........



C.U.

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