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AP: http://www.cyberpresse.ca/article/20061221/CPMONDE/61221174/5032/CPACTUALITES
La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a déclaré jeudi à l'Associated Press que l'Irak est un pays qui mérite «l'investissement» en dollars fait par les États-Unis et les sacrifices de vies de soldats américains.
La chef de la diplomatie américaine a estimé que les États-Unis pouvaient gagner en Irak, même si elle a reconnu que, jusqu'à présent, la guerre a été plus longue et plus difficile qu'elle ne l'avait prévu.
«En cours de route, il y a eu de nombreux indicateurs qui montrent que c'est un pays qui vaut l'investissement car, lorsqu'il émergera comme un facteur de stabilisation, on aura un type de Moyen-Orient très différent», a-t-elle souligné dans cette interview accordée à l'AP.
«Je sais que, si l'on ne se place pas seulement du point de vue du coût financier mais du sacrifice de vie américaines, beaucoup a été sacrifié pour l'Irak, beaucoup a été investi en Irak», a ajouté la secrétaire d'État.
Mais, a assuré Mme Rice, le président américain George W. Bush ne demanderait pas la poursuite de ces sacrifices et de ces dépenses «s'il ne croyait pas -et en fait je le crois moi aussi- que nous puissions réussir» en Irak.
La secrétaire d'État américaine a par ailleurs été interrogée sur d'autres grands dossiers de politique internationale, comme la question des sanctions contre l'Iran et son programme nucléaire actuellement en discussion à l'ONU.
«Les Russes disent vouloir empêcher les Iraniens de perfectionner des technologies qui pourraient les conduire à fabriquer une arme nucléaire. Je les prends au mot et c'est pourquoi je pense... qu'ils le prouveront en apportant leur soutien au projet de résolution», a-t-elle déclaré en allusion à la réticence russe face à l'adoption par les Nations unies d'une résolution visant à sanctionner l'Iran sur le dossier nucléaire.
Concernant le dossier du nucléaire nord-coréen, Condoleeza Rice s'est montrée prudente. Selon elle, il n'y a «aucune raison» de penser que la Corée du Nord acceptera de démanteler son programme d'armement nucléaire.
La secrétaire d'État américaine a aussi répondu à des questions de politique intérieure américaine. À la question de savoir si les États-Unis sont prêts à admettre l'élection d'un président noir, elle a admis que «la race demeure un problème aux États-Unis».
«Je pense depuis longtemps que c'est véritablement une barrière surmontable pour un individu», a-t-elle dit. «Mais ne soyons pas naïfs. La race demeure un problème aux États-Unis. Quand une personne entre dans une pièce, la race saute aux yeux. Je pense que c'est quelque chose qui nous accompagnera très, très longtemps.»
«Je crois que nous ne sommes pas insensibles à la couleur de peau et je ne pense pas que nous parvenions à l'être de mon vivant», a-t-elle estimé, avant d'ajouter néanmoins: « Je pense qu'une personne noire peut être élue à la présidence».
La secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice a déclaré jeudi à l'Associated Press que l'Irak est un pays qui mérite «l'investissement» en dollars fait par les États-Unis et les sacrifices de vies de soldats américains.
La chef de la diplomatie américaine a estimé que les États-Unis pouvaient gagner en Irak, même si elle a reconnu que, jusqu'à présent, la guerre a été plus longue et plus difficile qu'elle ne l'avait prévu.
«En cours de route, il y a eu de nombreux indicateurs qui montrent que c'est un pays qui vaut l'investissement car, lorsqu'il émergera comme un facteur de stabilisation, on aura un type de Moyen-Orient très différent», a-t-elle souligné dans cette interview accordée à l'AP.
«Je sais que, si l'on ne se place pas seulement du point de vue du coût financier mais du sacrifice de vie américaines, beaucoup a été sacrifié pour l'Irak, beaucoup a été investi en Irak», a ajouté la secrétaire d'État.
Mais, a assuré Mme Rice, le président américain George W. Bush ne demanderait pas la poursuite de ces sacrifices et de ces dépenses «s'il ne croyait pas -et en fait je le crois moi aussi- que nous puissions réussir» en Irak.
La secrétaire d'État américaine a par ailleurs été interrogée sur d'autres grands dossiers de politique internationale, comme la question des sanctions contre l'Iran et son programme nucléaire actuellement en discussion à l'ONU.
«Les Russes disent vouloir empêcher les Iraniens de perfectionner des technologies qui pourraient les conduire à fabriquer une arme nucléaire. Je les prends au mot et c'est pourquoi je pense... qu'ils le prouveront en apportant leur soutien au projet de résolution», a-t-elle déclaré en allusion à la réticence russe face à l'adoption par les Nations unies d'une résolution visant à sanctionner l'Iran sur le dossier nucléaire.
Concernant le dossier du nucléaire nord-coréen, Condoleeza Rice s'est montrée prudente. Selon elle, il n'y a «aucune raison» de penser que la Corée du Nord acceptera de démanteler son programme d'armement nucléaire.
La secrétaire d'État américaine a aussi répondu à des questions de politique intérieure américaine. À la question de savoir si les États-Unis sont prêts à admettre l'élection d'un président noir, elle a admis que «la race demeure un problème aux États-Unis».
«Je pense depuis longtemps que c'est véritablement une barrière surmontable pour un individu», a-t-elle dit. «Mais ne soyons pas naïfs. La race demeure un problème aux États-Unis. Quand une personne entre dans une pièce, la race saute aux yeux. Je pense que c'est quelque chose qui nous accompagnera très, très longtemps.»
«Je crois que nous ne sommes pas insensibles à la couleur de peau et je ne pense pas que nous parvenions à l'être de mon vivant», a-t-elle estimé, avant d'ajouter néanmoins: « Je pense qu'une personne noire peut être élue à la présidence».
