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cyberpress: http://www.cyberpresse.ca/article/20070311/CPACTUALITES/70311119/1019/CPACTUALITES
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, a l'intention de rencontrer les leaders d'un groupe afghan de défense des droits de la personne, au cours de sa visite surprise en Afghanistan, pour s'assurer que l'organisme est capable de surveiller le traitement des détenus talibans remis par les troupes canadiennes au gouvernement afghan.
À sa descente d'un Hercules C-130, à Kandahar, dimanche, M. O'Connor a dit vouloir obtenir la confirmation «qu'ils vont faire ce qu'ils disent qu'ils vont faire», qu'ils vont surveiller et «informera (le gouvernement canadien) de tout cas de mauvais traitement».
Le ministre a été critiqué au sujet de la politique canadienne à l'égard des transferts de prisonniers. Le 4 mars, il avait affirmé que le Comité international de la Croix-Rouge contrôlait leur traitement, mais le CICR a affirmé que ce n'est pas le cas.
Le mois dernier, le Canada a conclu une entente avec la Commission indépendante des droits de la personne de l'Afghanistan pour effectuer cette surveillance.
Selon des représentants du ministère de la Défense, cette entente est fondée sur un arrangement de nature technique, datant de décembre 2005, signé entre le ministre afghan de la Défense et le Chef d'état-major de la Défense, le général Rick Hillier. Cet arrangement initial, qui a été critiqué par des groupes de défense des droits de la personne, oblige les troupes canadiennes à remettre les insurgés capturés aux autorités afghanes mais ne reconnaît aux Canadiens aucun droit d'intervention une fois que les prisonniers ont été transférés.
L'arrangement signé par le général Hillier reconnaissait la commission afghane des droits de la personne mais ne lui attribuait aucun rôle spécifique.
En vertu du nouvel accord signé le mois dernier, le Canada doit aviser le CICR de même que la commission afghane des droits lorsqu'il veut remettre un prisonnier entre les mains des autorités afghanes.
Le ministre O'Connor a affirmé qu'au cours de sa visite, il entend revoir les conditions de l'entente pour s'assurer que celle-ci fonctionne.
La Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire enquête sur des allégations voulant qu'en 18 occasions, les troupes ont transféré des prisonniers en sachant que ceux-ci seraient maltraités. La plainte à l'origine de l'enquête a été formulée par Amnistie internationale Canada et l'Association des libertés civiles de Colombie-Britannique. Trois autres enquêtes sont également en cours au sujet de talibans capturés qui auraient été battus.
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, a l'intention de rencontrer les leaders d'un groupe afghan de défense des droits de la personne, au cours de sa visite surprise en Afghanistan, pour s'assurer que l'organisme est capable de surveiller le traitement des détenus talibans remis par les troupes canadiennes au gouvernement afghan.
À sa descente d'un Hercules C-130, à Kandahar, dimanche, M. O'Connor a dit vouloir obtenir la confirmation «qu'ils vont faire ce qu'ils disent qu'ils vont faire», qu'ils vont surveiller et «informera (le gouvernement canadien) de tout cas de mauvais traitement».
Le ministre a été critiqué au sujet de la politique canadienne à l'égard des transferts de prisonniers. Le 4 mars, il avait affirmé que le Comité international de la Croix-Rouge contrôlait leur traitement, mais le CICR a affirmé que ce n'est pas le cas.
Le mois dernier, le Canada a conclu une entente avec la Commission indépendante des droits de la personne de l'Afghanistan pour effectuer cette surveillance.
Selon des représentants du ministère de la Défense, cette entente est fondée sur un arrangement de nature technique, datant de décembre 2005, signé entre le ministre afghan de la Défense et le Chef d'état-major de la Défense, le général Rick Hillier. Cet arrangement initial, qui a été critiqué par des groupes de défense des droits de la personne, oblige les troupes canadiennes à remettre les insurgés capturés aux autorités afghanes mais ne reconnaît aux Canadiens aucun droit d'intervention une fois que les prisonniers ont été transférés.
L'arrangement signé par le général Hillier reconnaissait la commission afghane des droits de la personne mais ne lui attribuait aucun rôle spécifique.
En vertu du nouvel accord signé le mois dernier, le Canada doit aviser le CICR de même que la commission afghane des droits lorsqu'il veut remettre un prisonnier entre les mains des autorités afghanes.
Le ministre O'Connor a affirmé qu'au cours de sa visite, il entend revoir les conditions de l'entente pour s'assurer que celle-ci fonctionne.
La Commission d'examen des plaintes concernant la police militaire enquête sur des allégations voulant qu'en 18 occasions, les troupes ont transféré des prisonniers en sachant que ceux-ci seraient maltraités. La plainte à l'origine de l'enquête a été formulée par Amnistie internationale Canada et l'Association des libertés civiles de Colombie-Britannique. Trois autres enquêtes sont également en cours au sujet de talibans capturés qui auraient été battus.