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LCN: http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/archives/2006/12/20061226-205357.html
En ajoutant les trois militaires tués mardi à Bagdad, le nombre de morts américains depuis 2003 a dépassé le bilan des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient fait 2973 morts aux États-Unis.
Ce jour-là, 19 membres du réseau Al-Quaïda avaient détourné quatre avions de ligne américains qui s’étaient écrasés sur le World Trade Center à New York, le Pentagone près de Washington et dans un champ en Pennsylvanie.
À la suite de ces événements, le président américain George W. Bush a déclaré la guerre aux terroristes en envoyant des troupes en Afghanistan pour combattre les talibans et, par la suite, en Irak pour renverser le régime de Saddam Hussein, accusé de posséder des «armes de destruction massive».
Le seuil franchi ce mardi devrait relancer le débat aux États-Unis sur l’intervention américaine, ainsi que sur la politique du président.
«La décision la plus difficile qu'ait à prendre le président, c'est d'exposer au danger nos jeunes hommes et nos jeunes femmes en uniforme, et il fera en sorte que leur sacrifice n'ait pas été vain», a rétorqué un porte-parole de la Maison Blanche, Scott Stanzel, au sujet du parallèle fait entre les deux bilans.
George W. Bush devrait annoncer en 2007 une nouvelle stratégie pour tenter de sortir ses troupes du bourbier irakien. Il envisage notamment la solution d’envoyer des milliers de soldats supplémentaires.
En ajoutant les trois militaires tués mardi à Bagdad, le nombre de morts américains depuis 2003 a dépassé le bilan des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient fait 2973 morts aux États-Unis.
Ce jour-là, 19 membres du réseau Al-Quaïda avaient détourné quatre avions de ligne américains qui s’étaient écrasés sur le World Trade Center à New York, le Pentagone près de Washington et dans un champ en Pennsylvanie.
À la suite de ces événements, le président américain George W. Bush a déclaré la guerre aux terroristes en envoyant des troupes en Afghanistan pour combattre les talibans et, par la suite, en Irak pour renverser le régime de Saddam Hussein, accusé de posséder des «armes de destruction massive».
Le seuil franchi ce mardi devrait relancer le débat aux États-Unis sur l’intervention américaine, ainsi que sur la politique du président.
«La décision la plus difficile qu'ait à prendre le président, c'est d'exposer au danger nos jeunes hommes et nos jeunes femmes en uniforme, et il fera en sorte que leur sacrifice n'ait pas été vain», a rétorqué un porte-parole de la Maison Blanche, Scott Stanzel, au sujet du parallèle fait entre les deux bilans.
George W. Bush devrait annoncer en 2007 une nouvelle stratégie pour tenter de sortir ses troupes du bourbier irakien. Il envisage notamment la solution d’envoyer des milliers de soldats supplémentaires.
